Breaking Dawn
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You’re all prisoners [Sous-intrigue #01]

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Breaking Dawn
Breaking Dawn
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You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] Vide
MessageSujet: You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] I_icon_minitimeMer 7 Oct - 17:09

You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] 2is9nag
  • Mariah Heylet
  • Chasseuse - 36 ans
  • Amie de Kalinka Zatislava

    Icon (c) Anarya

    La matinée était bien avancée lorsque Mariah se gara devant l'université de Dartmouth. Sortant son matériel du coffre, elle s'attela à la tâche routinière qu'elle s'était imposée depuis bientôt une semaine. Avec la célérité de l'habitude, elle placarda sur chaque centimètre carré de libre les affiches annonçant la disparition de son amie et collègue, Kalinka. Elle avait enroulée le dernier papier autour d'un lampadaire et rangée toutes ses affaires lorsqu'un passant attira son attention. Appuyée contre sa voiture, elle observa un couple – trop parfait pour être humain lui soufflait son instinct – pénétrer un bâtiment annexe. Les explications des loups concernant une famille de vampire végétariens (quelle abherration !) lui revinrent rapidement en mémoire. Les Cullen. Ils n'étaient pas sensés les attaquer puisqu'ils ne représentaient pas une menace parait-il. Quelle stupidité : tout suceur de sang était une menace ! Mais ce n'était pas vraiment sa préoccupation principale pour le moment. Elle était plus tentée de leur poser quelques questions que de les démembrer.

    Prenant sa décision, elle s'assura de la présence de ses armes sous son manteau de cuir et partit à petites foulées à leur suite. Elle se faufila dans la foule d'étudiants sortant de cours et se glissa dans le bâtiment. Apercevant la tête blonde qu'elle avait reconnu auparavant, elle monta les escaliers deux par deux pour tenter de les rattraper. Mais lorsqu'elle arriva au deuxième étage, seuls quelques jeunes humains se dirigeaient vers la sortie en discutant. Les Cullen avaient déjà dû se rendre en classe. Jurant entre ses dents, Mariah hésita, tentée de vérifier toutes les salles à leur recherche. Elle voulait une réponse, que diable ! D'après les Winnipesaukee, les Cullen étaient une famille influente dans leur milieu, ils sauraient, eux, quelle était l'origine de ces disparitions. Ils sauraient qui elle devrait tuer pour sauver ou venger Kalinka !

    Une sensation désagréable la fit se retourner vivement, portant instinctivement la main à son manteau. D'un regard, elle identifia le danger : les yeux couleur sang la fixaient avec une intensité qui ne trompe pas, tout comme cette peau d'une pâleur cadavérique marquait son état de mort-vivant. Il ne la quittait pas des yeux depuis l'autre bout du couloir, et fit un pas en avant. Le sang de Mariah ne fit qu'un tour. Elle fonctionnait au café et au tabac depuis une semaine que son amie avait disparu, et son tempérament de feu ne supportait ni l'inactivité ni le doute. D'un coup d'oeil elle rechercha une solution : l'escalier d'où elle provenait était bloqué par une foule d'étudiants bruyants et massés ensemble, le couloir était trop peuplé pour tenter de faire front. Ses réflexes agirent pour elle.

    Un jeune homme, totalement inconscient du danger qui marchait sur eux et de la tension régnant chez Mariah, passa à côté d'elle en la bousculant légèrement. Sans même prêter attention à une éventuelle excuse, Mariah l'attrapa par le bras, sa poigne de championne de boxe se refermant sur le biceps du pauvre garçon sans lui laisser aucune chance de s'échapper. Dans un clin d'oeil, elle sortit de sous son manteau un couteau lang à cran d'arrêt, qu'elle déplia avec célérité et dont elle accola la lame contre le carotide de son otage.

    « Soit un bon garçon et ferme-la. » siffla-t-elle pour tout commentaire.

    Elle le força à reculer avec elle, à petits pas et, sans quitter le vampire des yeux, elle poussa une porte de classe quelconque du pied, leur permettant de s'y faufiler rapidement. Elle aperçut avec satisfaction que le danger s'était figé sur place devant sa réaction, et elle referma la porte derrière elle. Le bras enroulé autour des épaules de son otage, se servant ainsi de son corps comme d'un bouclier, sa lame toujours bien fixée à sa carotide, elle l'obligea à faire un tour sur lui-même pour qu'ils puissent faire face au reste de la salle. Rapidement, Mariah observa la situation.

    La salle de cours était assez petite, et à peine remplie de quelques étudiants s'installant pour le prochain cours. Un homme d'âge mûr prenant appui sur une canne pour marcher rassemblait ses affaires, apparemment un professeur quelconque. C'était à vrai dire le moindre soucis de Mariah, car parmi les étudiants elle reconnut rapidement un, deux... trois vampires ?! Qu'est-ce que c'était que cette blague ?! Ils avaient choisi de faire une réunion casse-croute dans le coin ou quoi ?! Depuis quand l'université pullulait-elle de ces créatures ?

    Renforçant sa prise sur son otage, Mariah les fit reculer jusque dans le fond de la salle, où se trouvait une deuxième sortie et surtout une fenêtre ouverte. Le plus loin possible de vampires et le plus près d'une possibilité de s'échapper, et mieux elle se portait. Leur entrée avait cependant largement été remarqué, et d'un regard noir, Mariah leur signala qu'elle n'était pas vraiment ouverte à la discussion. Alors qu'elle s'apprêtait à parler, la porte se rouvrit. S'attendant à voir rentrer le vampire du couloir, la main de Mariah frémit, accroissant la pression de la lame sur le cou de sa victime. Alors qu'elle s'apprêtait à tenter une échappée, une tête blonde se faufila dans la pièce. Et elle semblait tout à fait humaine celle-là, un bon point pour elle.

    « Vous tombez bien. » siffla Mariah avec un sourire en coin. Elle donna de la voix pour ordonner : « Si vous voulez que le joli cœur ici présent ait une chance de revoir sa maman, bloquez cette porte : nous ne voudrions pas que qui que ce soit vienne déranger cette charmante assemblée, n'est-ce pas ? A ce propos, afin que nous soyons en clair : l'un de vous bouge le petit doigt sans mon accord, et vous aurez la mort d'un humain dans la fleur de l'âge sur le coeur. Ce serait dommage, n'est-ce pas ? » ironisa-t-elle, sa dernière pique s'adressant aux vampires, qu'elle ne quittait pas des yeux.
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Lucas Stevenson
Lucas Stevenson
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You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] Vide
MessageSujet: Re: You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] I_icon_minitimeMer 7 Oct - 18:59

C'était un jour de semaine assez ordinaire qui se déroulait à Hanover. Chacun et chacune vaquaient à ses occupations personnelles. Certains allaient travaillés dans la commune voisine, d'autres allaient tout simplement en cours. Et d'autres séchaient les cours. Lucas avait pris cette dernière décision en comprenant que les ordinateurs disponibles au lycée de la réserve étaient dans l'incapacité d'envoyer un message à qui que ce soit. Le réseau était bien trop faible apparemment. À moins que le problème viennent des unités centrales, il n'en savait rien. La seule chose qu'il savait, c'est qu'il allait devoir trouver un PC. Il avait d'abord essayer de se rendre à la bibliothèque municipale, mais pour accéder à la salle informatique, il fallait payer une inscription. Malheureusement, il n'avait pas d'argent sur lui ce qui limita aussi son choix de se rendre dans un Cyber Café. Ce n'est qu'en voyant une voiture d'étudiants se diriger vers l'Université de Dartmouth qu'il avait eut l'idée de s'y rendre à son tour, pour se fondre dans la masse des élèves et bénéficier du matériel moderne de l'établissement. Il lui suffirait simplement de ne pas se faire prendre, ce qui entre nous ne serait pas difficile, il y avait tant d'élèves dans cette université.

Le jeune homme effectua une marche arrière afin de se garer sur une place du parking du campus. Quand se fut fait, il descendit de son véhicule avant de le verrouiller. La façade du bâtiment était impressionnante. Il perdit quelques secondes à la contempler avant de se reprendre en main. Profitant d'un moment d'inattention d'un garçon sur sa gauche, il s'empara de son carnet de suivie, et lui substitua le plan du bâtiment, avant de le replacer à sa place et de se diriger vers le hall de l'université. Elle était bien plus grande qu'il ne l'avait d'abord imaginé. La masse d'élèves, compactes, ne l'arrangeait en rien. Il avait l'impression d'être sans arrêt bousculé, presque oppressé. Et il dû se mettre un instant à l'écart pour pouvoir lire son plan en toute tranquillité sans être déranger toutes les cinq minutes. Il se remit en marche, distraitement, regardant sol et plafonds, son regards se perdaient parfois sur les visages. De nouveau il bouscula quelqu'un, involontairement :

« Par...»

Il fut interrompu par une poigne brutale sur son biceps. Il eut l'impression de se faire aplatir le bras et fut attiré presque aussi soudainement contre quelqu'un. Le quelqu'un en question était une jeune femme d'une vingtaine d'années, qui semblait légèrement paniquée, ou troublée. Peut-être un peu de ces deux sentiments. Et bien ! Si elle se mettait dans cet état à chaque fois qu'ont la bousculait... Il allait en faire la remarque, pour la détendre légèrement quand il sentit une lame métallique se poser sur sa pomme d'Adam, et il déglutit. Dans son quartier, où il vivait avant, il se déroulait souvent des bagarres à mains nues, à armes blanches. Il y en avait même à armes à feu, plus rarement. Cependant, il n'avait gagner que peu de duel à mains nues, et aucune à armes blanches. Si cette jeune femme décidait de lui trancher la gorge, il ne pourrait rien faire. Elle semblait toutefois saine d'esprit, outre le fait qu'elle l'agressait au milieu d'un couloir remplit de témoins qui pourrait se révéler gênant pour elle. Ce qui le rassurait qu'a moitié. Elle l'entraina sans délicatesse dans une salle, dont elle ouvrit la porte d'un coup de pied. Ils se faufilèrent à l'intérieur, et le battant se referma derrière eux. Il sentait sensiblement son bras enroulés très méthodiquement autour de son épaule avec force. Si elle avait tant de force, qu'elle semblait en avoir, il lui suffirait que d'une pression supplémentaire pour lui démettre l'épaule s'il se débattait. Elle l'immobilisait. Lorsque la porte s'ouvrit de nouveau, il sentit la lame lui mordre la peau de la gorge, et un léger filet de sang s'échappa de la plaie superficielle, et coula légèrement le long de son cou, tâchant le tee shirt blanc placé sous sa chemise.

« Vous tombez bien. » siffla Mariah avec un sourire en coin. Elle donna de la voix pour ordonner : « Si vous voulez que le joli cœur ici présent ait une chance de revoir sa maman, bloquez cette porte : nous ne voudrions pas que qui que ce soit vienne déranger cette charmante assemblée, n'est-ce pas ? A ce propos, afin que nous soyons en clair : l'un de vous bouge le petit doigt sans mon accord, et vous aurez la mort d'un humain dans la fleur de l'âge sur le cœur. Ce serait dommage, n'est-ce pas ? » ironisa-t-elle, sa dernière pique s'adressant aux vampires, qu'elle ne quittait pas des yeux.

Lucas tourna les yeux sur le côté pour voir entrer une jeune femme blonde. Il savait que détourner l'attention de celle qui attentait sa vie ne servirait à rien , toutefois il ne s'empêcha pas de prendre la parole, la bouche asséchée:

« Comme tu dis. Et si pouvais relâcher un peu la pression ça serait pas de trop, c'est pas que sa me dérange d'être serré contre une jolie femme, mais la pose est plutôt inconfortable » lâcha Lucas, sarcastique

Il était à moitié tendu un arrière. Il avait le bras engourdit par la pression qu'exerçait la jeune femme, et son cou le piquait. Il avait connu mieux comme situation. Et il ne pouvait s'empêcher d'être effrayé par le comportement de son agresseur, même s'il ne voulait pas le laisser paraître.
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Billie Jean Cohen
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MessageSujet: Re: You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] I_icon_minitimeJeu 8 Oct - 2:01

    C’était un lundi, et comme tous les lundi matins, Billie Jean traînait la patte. Elle avait passé son samedi et son dimanche à faire la fête, ravie de pouvoir profiter du seul week-end de repos qu’on lui avait accordé dans son planning de décembre. Le retour à ses responsabilités professionnelles s’était opéré sans transitions, depuis 5h du matin, ce qui ne faisait qu’accentuer la nonchalance naturelle de la jeune femme. Elle jeta un coup d’œil rapide à sa montre. 10h . L’heure de sa pause approchait à grand pas, et elle décida d’aller rejoindre son collègue et ami Seth, agent infiltré du FBI et faux étudiant en droit à l’université de Dartmouth. Elle quitta son bureau dans la hâte, commanda deux cornets de nouilles sautées au traiteur asiatique sur le trottoir d’en face, et s’installa dans son véhicule de fonction banalisé.

    Big wheels keep on turning
    Carry me home to see my kin
    Singing songs about the southland
    I miss alabamy once again
    And I think its a sin, yes


    L’autoradio recrachait une de ses chansons préférées, ce qui la remis de bonne humeur. Mais lorsqu’elle stationna sa voiture sur le parking de la fac, et posa le pied sur le sol bétonné, elle fut frappée d’un mauvais pressentiment. Avec son métier de profiler, Billie Jean avait pris l’habitude d’être attentive aux moindres détails des choses, aux signes, et aux gestes des individus qui l’entouraient. Et en arrivant à Dartmouth, elle sentit que quelque chose d’important était sur le point de se produire. Comme si elle allait se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment. Elle sortit sa carte d’agent et la présenta à l’espèce de gorille qui s’occupait de la sécurité à l’entrée de l’université, qui la fit entrer dans le hall sans faire d’histoires. Seth l’attendait de sur un banc, lecteur Mp3 dans les oreilles. Billie Jean ne put s’empêcher de sourire en observant son ami. Il avait beau avoir vingt-huit ans, il en paraissait facilement six de moins, et arrivait à se fondre très bien dans la masse des adolescents avec lesquels il partageait l’amphi de droit. Lorsqu’il s’aperçut qu’elle était arrivée, il lui sourit à son tour, et l’invita à s’installer à ses cotés. Ils échangèrent quelques banalités sur les derniers films sortis au cinéma, mais bien vite leur discussion dévia sur le boulot. Une nouvelle personne avait été enlevée, et les habitants commençaient à vivre dans la peur. Une certaine Kalinka Zatislava, la petite trentaine. Des affiches à son effigie avaient été placardées un peu partout en ville, et Billie Jean avait été placée sur cette enquête.

    Après avoir avalé leurs nouilles sautées - qui avaient eu le temps de refroidir sur le trajet - les deux agents décidèrent de se promener sur le campus, et prirent la direction des étages supérieurs. Arrivés au second, ils furent les témoins de quelque chose d’inattendu. Au milieu d’une foule compacte d’étudiants, une magnifique jeune femme dont la beauté n’égalait que la dangerosité, pris à parti un jeune homme et déplia un couteau qu’elle apposa contre la carotide du malheureux. Sous l’effet de surprise, plusieurs personnes se mirent à crier. Et si le massacre de Columbine était sur le oint de se répéter ?
    Billie Jean lança un regard inquiet à Seth, qui ne pouvait pas intervenir lui-même, et pour cause : il était sensé être un étudiant. Elle allait devoir s’y coller. L’aliénée disparut dans une salle de cours avec sa victime.

    « Pas de panique ! » s’écria-t-elle pour tenter de calmer les témoins de la scène, qui étaient devenus hystériques en la voyant sortir son arme. « Je suis un agent du FBI ! Que personne n’entre ! Prévenez le King Kong de la sécurité au rez de chaussée ! Dites lui d'appeller la police ! Et toi Seth, bloque la porte.» intima-t-elle à son ami.

    A son tour, elle pénétra dans la salle, sous les yeux frustrés de Seth. Il aurait tellement aimé participer à la neutralisation de la forcenée. A l’intérieur, il y avait plusieurs personnes : un homme plutôt âgé, qui avait l’air d’être un professeur, plusieurs jeunes femmes, dont une blonde d’une grande beauté, ainsi qu’un jeune homme tout aussi charmant. La délinquante menaçait toujours l’étudiant avec la lame de son couteau, et annonça qu’elle n’hésiterait pas à lui trancher la gorge, si quelqu’un d’autre entrait dans la pièce ou si les personnes présentes jouaient aux super-héros. Billie Jean toisa rapidement du regard cette femme, dans le but de cerner sa personnalité. De toute évidence il s’agissait de quelqu’un de brutal, qui avait toute la froideur dans le regard de quelqu’un habitué à tuer, et elle semblait avoir atteint un point de non retour. Sa colère dictait ses mouvements. Billie Jean devait user de diplomatie, au risque de la voir trancher la gorge de sa victime.

    « FBI ! Lachez votre arme et relâchez le ! » s’écria-t-elle en exhibant sa carte d’agent sous le regard impassible de Mariah, et en pointant son arme sur elle. « Je ne crois pas que tuer un adolescent va résoudre vos problèmes. En revanche, ça peut les empirer. Laissez le partir ! Si vous coopérez dès maintenant, le substitut du procureur en sera informé.»
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Trajan Andoras
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MessageSujet: Re: You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] I_icon_minitimeJeu 8 Oct - 9:01

    You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] Musique

    Encore une musique dans la sale caboche de notre lycan favori, mais si vous l'adorez, je le sais, comment notre "puritain" avait eut cette musique en tête? En confisquant un baladeur à un malheureux étudiant et après avoir écouté tout son répertoire jusqu'à ce que les batteries soit vide, d'ailleurs, il était tellement absorbé par la musique dans sa tête, qu'il ne prêtait même pas attention aux gens qui venait et allait, il préférait se détendre avant sa conférence chiante, sur les langues anciennes et leur application dans divers domaines comme la médecines où ce genre de choses. Pfff quel chose inutile, Ôh tempora, Ôh mores...

    Bon revenons au commencement, déjà, les vêtement de Trajan, car oui, je vais pas vous parler de son petit déjeuné, de ce thé infâme que propose les fabriquant américain où de ces donuts bourrés de matières grasses mais tellement bon, oui, donc, où en étais-je? Ah, Trajan, et bien, pas rasé depuis au moins deux jours (comme à son habitude), jean, tennis aux pieds, une chemise bleu un peu décontracté, il n'était pas sur son 31 mais il émanait de lui une sorte de classe et de tristesse, le syndrome du chat poté, en partie dut à sa mine continuellement dépressive et de cette canne ou plutôt devrais je dire cette béquille, les deux qu'il possédait brisé successivement lors d'un impacte avec une magnifique demoiselle, et la deuxième ayant servi de pieux a son encontre par une asiatique complètement barré mais à la beauté troublante. Il s'en était retrouvé à prendre ces béquilles d'hôpital en attendant de trouver un ébéniste digne de ce nom.

    Cependant, comme vous le savez tous, les lundi matins, c'est jamais la joie, il arrive toujours un truc, c'est pour ça qu'on dit "j'aime pas les lundis.". Remarquez que Trajan n'aimait d'ailleurs ni les mardis, ni les mercredis, ni les jeudis et il n'aimait pas non plus les vendredis. Oui, tout les jours de cours en sommes, oui, comme un adolescent post pubère.

    Bien, maintenant que je vous ai exposé l'état d'esprit de Trajan, son look et ses motivation, revenons dans cette salle où l'empereur rassemblait ses affaires dans le but avouer de sortir. Mais visiblement, les étudiants avaient dut payer un preneur d'otage de sexe féminin car, déboula dans la salle une femme du genre pas content, arme au poing, tenant en otage un malheureux étudiant. En voyant cette scène, le lycan ne put s'empêcher de soupirer et d'espérer que les vampires, car oui, son odorat ne pouvait le tromper, reprenons, que les vampires ne provoque pas la mort de l'étudiant, sans quoi il aurait des tas de paperasses a remplir, et puis pour peu que du sang giclait ça allait lui niqué sa chemise, et les tâches de sang ça part pas facilement.
    Le lycan allait dire quelques choses quand la sociopathe de service lâcha un truc du genre :[/i]

    « Si vous voulez que le joli cœur ici présent ait une chance de revoir sa maman, bloquez cette porte : nous ne voudrions pas que qui que ce soit vienne déranger cette charmante assemblée, n'est-ce pas ? A ce propos, afin que nous soyons en clair : l'un de vous bouge le petit doigt sans mon accord, et vous aurez la mort d'un humain dans la fleur de l'âge sur le cœur. Ce serait dommage, n'est-ce pas ? »

    Suivit d'une réplique assez amusante, mais pleine de peur, du jeune homme. Enfin un humain qui avait une paire....Enfin bon, le lycan tiqua sur " la mort d'un humain", ce n'est pas quelques choses que l'on utilise souvent, c'est le genre d'expression qu'on utilise lorsque l'on connait les trois races, vampires, humains, loup-garou.Alors quoi? Pourtant elle ne sentait ni les loup ni les suceurs de sang, était-ce autre choses? Trajan n'avait jamais entendu parler des chasseurs, il ne pouvait donc comprendre, mais continuons.

    Andoras s'apprêter à lancer une autre réplique, du genre un peu héroïque, recherchait quand Buffalo bill entra, une magnifique blonde du genre à qui on offre un verre dans les bars débarqua, une agent du FBI, ha, le genre de femme autoritaire, elle devait d'ailleurs une paire de menotte...
    Les idées saugrenues et débiles du lycan le firent sourire et il pris ses affaires sous le bras avant de jeter un coup d'œil dans la salle, tiens, il y avait des têtes connus...
    La voie du professeur s'éleva alors, calme, presque fatigué :


    -C'est pas que je m'ennuie, mais on a cours là, alors si vous pouviez aller dans une autre salle pour faire votre prise d'otage ça serait bien. Et puis on prend un flingue pour faire une prise d'otage, vous avez pas vue Batman the Dark Knight, il a un flingue le Joker! Allez jouer avec l'agent du FBI plus loin, d'accord?

    Trajan hocha la tête comme pour montrer qu'il fallait se dépêcher, il croyait vraiment ce qu'il disait, il jeta un nouveau coup d'œil sur les personnes présente, délivrant un sourire à ceux qu'il reconnaissait, notamment les jolies filles...
    Ah, j'aime pas les lundis...
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Emma Beckett
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MessageSujet: Re: You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] I_icon_minitimeDim 11 Oct - 20:30

Journée Banale d’un lundi de cours a l’université de Dartmouth. De huit heure a dix heures anatomie, de dix heures a onze heures chimie générale et organique. Emma se dirige vers l’un des amphies pour assister à une conférence pour son cursus de médecine. L’interne porte un pull en cachemire bleu clair et une jupe noir avec des bottes qui montent jusqu’au dessous du genou. Et comme les températures sont aux plus basse a l’extérieur, elle portait en plus de son manteau de laine noir une écharpe tricoté en grosse maille de couleur turquoise autour du cou. Elle tente de se frayer un chemin parmi la foule d’étudiants qui vaquent à leurs occupations. Son bluedberry se met a sonner, elle le cherche dans son sac qui comme tout sac féminin est un fourre tout. L’objet de son attention en mains, L’interne le colle a son oreille …

Allo ..
Salut maman …
J’arrive le 23 au soir …


On est début décembre et comme chaque année ses parents organisent une réception pour noël regroupant familles et amis de la famille. La mère d’Emma s’assure que sa fille sera présente sûrement comme le soupçonne Emma pour lui présenter encore un bon partie. Pour ne pas vexer sa mère, Emma se pliera à l’exercice avec un sourire forcé.

Le cadeau de David et Émilie sera livré le 22 … tu sera la ?
Ils reviennent quand d’ Aspen..

Pour noël, elle offre à son frère et sa fiancée un meuble fait pour un artisan Ebeniste de Hanover. Une pièce unique pour leur nouvelle maison a Boston. Tout en discutant avec sa mère, Emma pénètre dans la salle de conférence et s’installe a l’une des tables sont faire vraiment attention aux personnes présentes … Elle sortit son agenda afin de noter les différentes directives maternel pour la préparation de son séjour de noël. Elle se demandait encore comment elle allait s’en sortir pour tout faire avant de partir entre les révisions des partiels et l’enchaînement des gardes aux urgences….

Après sa conversations téléphonique, Emma observe le devant de l’ amphie ou le conférencier prend place pour sa conférence. Elle fut surprise de voir qu’il s’agissait de Mr Andoras qu’elle avait la première fois rencontré en le percutant de pleins fouet un jour de verglas … Elle se mord la lèvres inférieur, elle avait oublier de le contacter pour lui donner l’adresse de l’ébéniste pour sa canne … Elle a vraiment une mémoire de poisson rouge parfois … Mais ses remords s’envolèrent vite lorsqu’une femme fit éruption dans la salle. Une jeune femme svelte et brune qui tenait un couteau sur la gorge d’un jeune homme. Ses yeux s’écarquillent devant ce spectacle. La porte s’ouvre de nouveau pour laisser place a une jeune femme Blonde … des paroles sont échangées … L’une des femmes se présente comme un agent du FBI … Emma ne croit pas ce qu’elle observe assise a sa place, c’est digne d’une scène d’une de ses séries policière préférées. Mais a la différence que cela est la réalité.. Instinctivement, une envie de fuir l’envahie. Son regard croise celui de Trajan qui lui adresse un sourire après avoir lancé une de ces répliques dont il a le secret … Le professeur semble détendue face a la situation alors qu’Emma intérieurement commence a paniquer . Surtout que le couteau laisse une trace sanguinolente sur le cou du pauvre étudiant prit en otage …

Finalement ce lundi ne sera pas si banal que ça ….
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Lio Thomas
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You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] Vide
MessageSujet: Re: You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] I_icon_minitimeLun 12 Oct - 20:08

Cela aurais du être une journée calme, une banale journée humaine, mais peut on avoir droit à cela lorsque l’on était si loin d’être un humain ? Il était fatigué ce matin là, enfin ce qui pouvait s’apparenter à de la fatigue pour un vampire. Depuis peu, en plus de combattre ses envies de sang humain il devait également lutter contre celle d’Anna, la jeune nouveau-née que Rosalie et lui ont sauvée. Et bien que cela ne le dérange absolument pas de prendre la jeune fille sous son aile, mais cela lui prenait beaucoup de temps et d’énergie. Aussi lorsque Rose l’avait appelé pour passer un peu de temps avec la jeune fille, il prit la décision de s’offrir une petite journée consacré à ses études de médecine, après bien entendu avoir longuement discuter avec son amie, comme à chaque fois, il prit la route de l’université il y avait justement un conférence qui s’annonçait intéressante.

En chemin pour l’amphithéâtre il reconnu quelques odeurs, enfin il faut dire que la première odeur était plutôt une puanteur, une puanteur facilement identifiable, celle d’un loup, associer à des odeurs de vampires qui provenait justement de la salle ou il se rendait. Heureusement que le français était un pacifiste, de toute façon il devait s’agir d’autre Cullen pour fréquenter ainsi de prés des loups. D’ailleurs en parlant de loups Lio devait les prévenir pour la jeune Anna, qu’il ne fallait pas s’en prendre à elle. Enfin bon il valait mieux laisser Carlisle le faire. Il marcha tranquillement va la salle, arriver à la porte il adressa un bref salut au professeur -source de l’odeur pestilentiel- et fut surprit par qui d’autre ce trouvait là. Deux autres vampires, pas des Cullen, mais plus surprenant encore l’un deux avait les yeux rouges, il plongea dans ce regard de carnivore avant de jeter un nouveau coup d’œil au professeur, drôle de situation. Il y avait également l’interne qu’il avait rencontré à l’hôpital, le docteur Beckett, il lui adressa un sourire en plissant les yeux…

C’est alors que la porte de la salle s’ouvrit à grande volet, provocant un sursaut chez les humains, Lio lui se retourna rapidement, peut être trop rapidement même. Il vit alors une jeune femme entrer tout en tenant en respect avec une lame un jeune homme, ou plutôt jeune loup vu l’odeur, le vampire poussa un soupir, lui qui avait souhaitait une journée banale… A croire que la banalité était proscrite de cette ville. L’agresseur sembla un court instant surpris avant de resserrer sa prise et de s’approcher d’une fenêtre. Pourquoi cette surprise, qu’avait elle bien put remarquer ? Les premières questions fusaient dans le vaste esprit vampirique, alors qu’il avait déjà fait un pas en avant levant une main pour tenter de calmer le jeu. Il parvint à sentir l’odeur du sang provenant d’une très fine entaille sur le jeune homme ce qui provoqua par reflexe la dilatation de ses pupilles, mais il n’y avait rien de bien attrayant si l’on considérait la puanteur associer.

Des bruits de pas attirèrent son regard vers la porte, une jeune femme entra, arme au point et brandissant une plaque du FBI, il n’eu aucun mal à lire malgré la distance le nom de l’agent avant de pousser un nouveau soupir. Foutu journée. Il eu un petit rire bref par la suite, d’abord sarcastique puis totalement ironique, il savait que les fédéraux régler les histoires de prise d’otage mais là, même un vampire n’aurais pas était si rapide ! Il retrouva tout son sérieux lorsque la femme au couteau pris là parole, ce fut un vrai choc, « la mort d’un humain », il ne fallut qu’une fraction de seconde pour que c’est trois mots et que le changement brusque de comportement à leur vu ne s’assemble avec une précieuse information que lui avait donné Rose.


*Un chasseur*

Cela ne pouvait effectivement n’être que cela, il tourna très légèrement la tête pour chercher le regard des autres vampires, avaient-ils compris ? Il hésita un court moment, devait il les prévenir ? Il devait être là seul personne ici présente à pouvoir communiquer discrètement, sans même ouvrir la bouche, grâce à son don. Mais après réflexion il ne préféra s’abstenir, il ne pouvait pas prévoir comment ils allaient réagir surtout pour le carnivore. Et après ce que Rose lui avait dit sur les chasseurs lui-même n’était pas sur de réagir « convenablement » face à l’un deux, car ils n’avaient pas hésité à attaquer un végétarien. Mais pour l’heure une vie était en jeu et de toute façon il ne faut pas mettre tout les œufs dans le même panier, qu’il s’agisse d’œufs suceurs de sang ou de ceux tuant des suceurs de sang. Cette chasseuse faisait peut être la différence entre les deux classes de vampire, mais lui-même ne croyait pas trop à cette espérance.

_ Du calme, je suis sur que vous ne voulez pas de mal à ce jeune homme, écoutez l’agent du FBI, calmez vous et tout ce passera sans grabuge, vous n’êtes pas venu ici pour ça je suppose, pas pour tuer un humain dans la fleur de l’âge…

Sa voix avait était très douce retentissant avec son accent français, il avait tout de même appuyé sur « humain », tout comme elle, pour tenter de lui faire comprendre qu’il savait ce qu’elle était. Il leva doucement ses mains pour montrer son non agressivité, et fit quelque pas en avant pour s’arrêter juste derrière l’agent Cohen, il fallait tout d’abord tenter de raisonner cette jeune femme.

Trois vampires, deux loups, une chasseuse et un agent du FBI, banale journée à Hanover.
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Suzanne Cummings
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MessageSujet: Re: You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] I_icon_minitimeLun 12 Oct - 22:16

Ce n'est qu'après maintes arguments que Suzanne avait accepté d'aller à l'université. Un de ses amis vampiriques, qui y allait aussi, lui avait affirmé qu'elle se montrerait à la hauteur et s'intégrerait bien là-bas. Même les vendeuses du coin ne cessait de lui répéter 'Tu n'es pas si bête que ça, tu devrais sincèrement y aller'. Alors, elle avait fini par céder. Victor l'encourageait en lui répétant que ce serait un bon exercice pour tester ses capacités mais, il fallait l'admettre, elle saturait. Au début, ce n'était pas prévu, qu'elle aille étudier avec les autres. Elle avait juste accepté un emploi dans un nightclub pour avoir une source de revenus plausible, jamais il n'avait été question d'aller à la fac. Et voir des humains presque vingt quatre heures sur vingt quatre mettait sa retenue à rude épreuve – bien qu'en réalité, ce ne fut qu'une quinzaine d'heure à peine. Mais, jumelée avec le fait qu'elle traîne avec eux tout le temps, il y avait une conséquence. Depuis qu'elle avait adopté ce mode de vie, elle se nourrissait deux fois plus, à son grand regret. Cependant, il fallait admettre qu'étudier avec d'autres personnes et sortir de chez elle lui apportait une grande satisfaction et lui donnait une sensation perdue depuis longtemps : se sentir comme les autres. Bien qu'elle ne l'était pas, évidemment. Aussi, chose qui était agréable à l'université, le regard des autres était amplifié. Lorsqu'elle se baladait dans Hanover, tout le monde se retournait sur son passage mais elle ne s'en rendait plus vraiment compte. Alors qu'à la fac, une foule de jeunes étudiants la bousculait juste pour s'excuser et lui parler, d'autres lui proposait des cours particuliers si jamais elle était absente, ainsi qu'un millier d'autres prétextes pour l'aborder. Certains imaginaient qu'ils traîneraent peut-être avec elle, et cette idée lui semblait agréable. Elle avait l'impression de retrouver de l'intérêt – elle qui se sentait si inutile.

Cela ne faisait qu'une semaine qu'elle se rendait à Dartmouth, à quelques jours près. Et, pour attirer l'attention des autres – et se la raconter un peu, il faut se rendre à l'évidence – Sue s'était décidée à ressortir sa superbe Dodge Viper. Oh, bien sûre, elle n'était pas la seule sur le campus à posséder une superbe voiture. Il y en avait d'autres, beaucoup d'autres. La plupart était cependant des vampires civilisés ou des gosses de riches. Ça l'avait d'ailleurs étonnée de voir qu'autant de vampires étudiaient à Dartmouth. Jamais elle n'aurait imaginé en voir autant au même endroit. Même les plus discrets étaient facilement remarquables par leur teint pâle et leur beauté à couper le souffle. Il y en avait cependant certains qui ne se gênaient pas pour faire du zèle et se faire engager dans l'équipe de soccer de l'université, profitant honteusement de leur rapidité. Elle, en revanche, se contentait de suivre des cours de biologie moléculaire. Là s'arrêtait son job d'étudiante. Rien de plus, rien de moins. Ainsi donc aurait lieu sa première conférence. Elle avait hâte comme si sa vie en dépendait, ne cachant pas à ses condisciples sont enthousiasme excessif. Une fille, inscrite au même cours qu'elle y assistait également mais semblait beaucoup moins réjouie. « Ce n'est qu'une simple conférence menée par un type sénile dont le but est de nous endormir avant la fin » répétait-elle. Il est vrai que Juliette était beaucoup moins dynamique et enjouée que Suzie, elle semblait même au premier abord un peu associable et rebelle, de quoi dissuader toute personne de la fréquenter. Mais Suzanne s'était premièrement intéressée à elle grâce à sa beauté – habilement dissimulée sous des pantalons trop larges et des chemises amples façon hippie des années soixante – et à sa ressemblance avec l'un de ses 'créateurs', Daphné. Petite et brune, un air post-pubère attardé.

C'est donc collée à Juliette, dont le parfum agréable parfumait les narines de Sue, qu'elle se rendit à cette conférence. En ce lundi, elle avait veillé à se mettre en valeur et à prendre son bloc notes pour tout écrire. Tout devait être parfait. En théorie. Vêtue d'une robe bleue, elle était assez belle, le seul bémol était ses yeux. Elle avait fait de son mieux pour les recouvrir de verres de contact mais ils semblaient obstinés à garder une couleur apparente au rouge, à cause de la transparence des lentilles. Et même s'ils se rapprochaient du pourpre, le mélange bleu-rouge tirait quelque peu sur le magenta, lui donnant des iris peu communs. Ainsi apprêtée, elle déambulait dans les différents étages, en direction du lieu où elle devait se rendre. Elle ne vit rien de la scène, ou en tout cas ne fit pas attention. Il lui semblait que ce jour devait être comme les autres, ni plus ni moins. S'engouffrant dans le couloir bondé où se trouvait la salle, elle sentit une pression sur son bras.

« Vas-y, je te rejoins de suite. J'ai oublié quelque chose dans ma voiture, j'en ai pour cinq minutes. » s'exclama Juliette.

Acquiesçant et lui intimant de se dépêcher, Suzanne s'avança jusqu'au seuil de la porte et aperçue une jolie jeune femme aux cheveux noirs, trop colorée cependant pour être des leurs. Son expression, nerveuse, lui sembla déplacée. Après tout, ce n'était qu'une conférence, rien de plus. Elle n'y fit guère attention et entra. Là, dans le petit amphithéâtre peu rempli, se trouvait un homme. Son âge était explicite : ce n'était certainement pas un étudiant, plutôt un professeur, à l'odeur franchement répugnante. Une odeur de loup, qu'elle détestait bien qu'elle ne l'ait sentie qu'une ou deux fois. Preuve indéniable que cela l'avait marquée. Presque de quoi lui faire oublier celle, délicieuse, des humains. Pliant bagage, boitant malgré l'aide de ses béquilles, il était sur le point de s'en aller. Il y avait également d'autres vampires à qui elle adressa un sourire presque invisible, que seuls eux pourraient éventuellement percevoir. Sinon, il y avait évidemment des humains. Le bruit de leur sang et leur teint coloré ne trompait pas. Mais d'autres sons, plus suspects parvinrent à ses oreilles.

Elle n'eut pas le temps de s'interroger d'avantage, la femme de tout à l'heure, la petite trentaine selon ses estimations fit irruption dans la salle, accompagnée d'un jeune homme dont la gorge était étroitement proche d'une lame de couteau. La peur l'envahit. Pas la peur de cette femme, ni celle de la mort de ce jeune homme, mais plutôt la peur du sang. Si cette femme lui tranchait la gorge, elle aurait beaucoup de mal à résister. Elle ne voulait pas commettre d'imprudence, pas devant tant de témoins. Elle avait certes aperçu quelques vampires aux yeux de miel qui pourraient sans doute la retenir mais... elle refusait d'être à ce point tentée, surtout après tant d'efforts. La jeune femme serra encore et encore le couteau sous la gorge du jeune homme. Elle le serra tellement qu'une goutte glissa le long de son cou. Une seule, juste une seule. Une suffisante en tout cas pour éveiller la soif de Suzanne, bien qu'elle eût pris soin de s'abreuver avant de venir. Une envie déchirante, à la limite de la torture s'empara d'elle. Se rapprochant de la chaise la plus proche, elle en agrippa le dossier, qui ne tarda pas à se déformer. Elle se canalisait à la fois pour ne pas casser le mobilier et surtout pour lutter contre son désir de boire du sang. Mais ce ne fut pas aisé. Elle devait avoir l'air d'une malade mentale, à se cramponner comme ça à cette pauvre chaise en tirant une mine de déterrée. Lorsque la jeune femme aux cheveux noirs vit que Sue s'animait et triturait le dossier de la chaise, elle prononça d'une voix forte :

« Si vous voulez que le joli cœur ici présent ait une chance de revoir sa maman, bloquez cette porte : nous ne voudrions pas que qui que ce soit vienne déranger cette charmante assemblée, n'est-ce pas ? A ce propos, afin que nous soyons en clair : l'un de vous bouge le petit doigt sans mon accord, et vous aurez la mort d'un humain dans la fleur de l'âge sur le cœur. Ce serait dommage, n'est-ce pas ? »

Suzanne prit cette dernière réplique de plein fouet, attisant un peu plus sa soif. La mort d'un humain dans la fleur de l'âge ? Elle était une vampire, pas un monstre. Après tout, le sang est un régime normal pour un immortel de son espèce, non ? En tout cas, l'apnée ne résolvait pas tout, elle ne pouvait s'empêcher d'y penser. L'âge et l'habitude lui permettaient de tenir, de ne pas lâcher prise. Avec le temps, elle savait à peu près se contrôler lorsqu'elle était entourée d'humains. Mais des humains blessés, ça, c'était une autre affaire... L'otage se permit une réplique humoristique, peut être pour détendre l'atmosphère. Quoi qu'il en soit, ce ne fut pas drôle pour Suzie qui combattait avec rage son envie de le tuer. Une jolie blonde arriva à ce moment là, une fille du FBI. D'un ton autoritaire, elle ordonna – ou plutôt conseilla de manière hargneuse – à la femme de relâcher le brun qu'elle tenait fermement. Incapable de se concentrer correctement, Suzanne ne saisit que la moitié de ses mots. Pourquoi la vie d'un vampire était-elle si difficile ? Ne pouvait-elle pas assister à une conférence tranquille, sans avoir envie de tuer son camarade, et sans être témoin d'une prise d'otages ? Apparemment non. Le sort semblait se déchaîner contre elle. Le regard de la criminelle se portait surtout sur Suzie, ainsi que sur une autre vampire blonde et un vampire brun. Ces derniers étant végétariens. La porte fut bloquée, avant même que Suzanne – dont la nature lui permettait de capter tous les gestes sans qu'ils ne soient encore exécutés – ne le remarque. Elle était ailleurs, perdue dans son affrontement avec la soif. Peut-être que venir à l'université n'était pas une si bonne chose. Peut-être qu'elle n'avait pas sa place ici... Ce n'est qu'à ce moment que l'image de Juliette s'imposa à elle. Et si jamais ça avait été elle qui s'était blessée, l'aurait-elle tuée ? Par chance, elle avait pu partir avant que tout cela n'ait lieu. Dans un état second, sur le point de craquer, enivrée par l'odeur particulièrement exquise du jeune homme brun, elle détailla la salle. Elle devait penser à autre chose et c'était le parfait moyen de se changer un peu les idées. Une fille, humaine, brune, fixait les deux arrivants. Il n'y avait que peu de monde dans cette petite pièce, mais fixer chacun la distraya durant un instant. C'est le vieil homme (xD) qui réagit en premier suite à cette scène.

« C'est pas que je m'ennuie, mais on a cours là, alors si vous pouviez aller dans une autre salle pour faire votre prise d'otage ça serait bien. Et puis on prend un flingue pour faire une prise d'otage, vous avez pas vue Batman the Dark Knight, il a un flingue le Joker! Allez jouer avec l'agent du FBI plus loin, d'accord? »

Grimaçant, Suzanne lança un regard accusateur à l'être puant qui se trouvait devant elle. A provoquer cette désaxée, elle finirait par tuer ce pauvre garçon et Suzie se jetterait dessus sans comprendre le pourquoi du comment. Une colère s'empara d'elle, à force de supporter la senteur alléchante des humains elle était à bout de nerfs, ce qui justifiait ses sourcils froncés et son air contrarié. Elle craignait toute réaction de la part de cette folle. Enfin, pas si folle que ça semblait-il. Le regard soupçonneux, elle tenta de penser à des choses gaies et totalement autre que celles liées au sang. Mais rien n'y faisait, elle était trop proche et n'était pas habituée. Sa figure et ses cheveux se faisaient de plus en plus féroce, bien qu'elle le fut naturellement. En effet, sa masse blonde lui donnait des airs sauvages et bestiaux, qui furent encore plus mis en valeur par ce faciès soudain dur et strict. Elle n'en perdit pas sa beauté pour autant, mais elle était presque effrayante, le visage fermé et le poing libre serré pour garder la maîtrise de soi. En effet, tel un animal, elle devait se dompter pour ne pas perdre le contrôle. Certains réagissaient oralement à ce qui était en train de se passer, mais Sue gardait le silence. Seuls des petits gémissements – comme si la douleur éprouvée était trop difficile à supporter – s'échappaient de sa bouche, aucune parole n'en sortit. Elle préférait vider ses pensées sanguinaires avant de faire quoi que ce soit d'autre. Enfermée dans son mutisme, avec pour mots d'ordre vigilance et attention, elle fixait la jeune femme et son prisonnier. Finalement, cette journée lui donnerait plus de fil à retordre que ce qu'elle avait imaginé...
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MessageSujet: Re: You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] I_icon_minitimeDim 18 Oct - 5:55

Une autre journée à l’université, Kate n’aurait pas pu demander mieux ! En fait, elle avait fait des devoirs toute la nuit. Elle avait pris beaucoup de retard ces temps-ci puisqu’elle avait fait autre chose comme lire des romans ou écouter de la musique. Bon, c’est vrai, ce n’était pas une excuse valable pour lui permettre de sauter les leçons, mais elle n’avait pas pu s’en empêcher. Chose certaine, si elle n’avait pas été un vampire qui ne dort pas elle serait délibérément morte de fatigue malgré le fait qu’elle soit déjà morte. Bref, avec tout cet empressement dans la finissions de se travaux dans les délais pour pouvoir assister à la conférence où elle se rendait, elle n’avait pas eu le temps de boire tout ce qu’elle aurait dû et donc, elle devait être plus que prudente si elle ne voulait pas d’ennui.

Les journées sont froides puisque nous sommes en hiver donc, elle doit faire semblant d’avoir froid. Ce n’était pas si compliqué puisqu’elle est blanche comme du lait en longueur de temps. Elle devait seulement s’habillé de vêtements chauds et se frotter les mains lorsqu’elle rentrait à l’intérieur. Lorsqu’elle sortit dehors, il neigeait abondamment. La vraie tempête que l’on a toujours prêt de noël qui nous permet d’avoir une fête enneigée et un décor magique. Par chance, elle n’avait pas à nettoyer son automobile de toute cette neige car elle habitait tout de même proche de l’université ce qui lui permettait, si elle ce prenait un peu d’avance, de marcher.

Une fois arrivé sur les lieux, elle s’empressa d’aller rapidement à la bibliothèque pour retourner les livres qu’elle avait préalablement emprunté pour ses travaux. Elle alla, du même coup, les porter aux locaux des professeurs pour qu’elle en soit complètement débarrassée. Elle soupira de soulagement, ce qu’elle regretta presque aussitôt vu les nombreuses personnes dans les environs et sa faim qui se faisait de plus en plus présente dans son esprit et dans son corps. Elle se dirigea donc vers la salle où elle était censée avoir la conférence. Elle entendit alors quelques instants et entra. Plusieurs personnes étaient déjà présentes dont un vampire et deux humains dont un qui sentait horriblement mauvais. Tant mieux ! cela pourrait peut-être lui rendre la vie moins difficile en coupant son envie de sauter à la gorge de quelqu’un. Il faillait vraiment qu’elle aillait après les cours en forêt pour régler ça. Elle prit un siège vers la droite de la scène le plus loin possible de l’autre humaine, mais le plus proche possible de l’humain. Voilà, ça l’irait probablement mieux maintenant. Restait plus qu’à espérer qu’il n’y est pas trop de gens dans la salle. Dans le pire des cas, elle était tout de même prêt de la porte, alors elle pourrait s’en aller sans trop déranger l’orateur.

Environ cinq-dix minutes après, une femme très étrange entra dans la pièce. Kate était concentrée à sortir ses effets. Elle ne leva pas tout de suite le regard. Ce n’est qu’à la réaction des autres qu’elle leva les yeux. Une humaine d’âge mûre avait fait éruption dans la salle en tenant prisonnier un autre humain, étudiant comme elle apparemment. Elle tenait fermement un couteau à la gorge de celui-ci.

« Vous tombez bien. Si vous voulez que le joli cœur ici présent ait une chance de revoir sa maman, bloquez cette porte : nous ne voudrions pas que qui que ce soit vienne déranger cette charmante assemblée, n'est-ce pas ? A ce propos, afin que nous soyons en clair : l'un de vous bouge le petit doigt sans mon accord, et vous aurez la mort d'un humain dans la fleur de l'âge sur le cœur. Ce serait dommage, n'est-ce pas ? »

Qu’elle étrange situation ! C’était la première fois que cela lui arrivait et malgré qu’elle soit immortelle, elle eut peur pour sa vie pendant quelques secondes avant de s’en rappeler. En fait, elle se rappela qu’elle était un vampire lorsqu’une goute de sang perla sur son cou. S’en était trop, ses pupilles se dilatèrent immédiatement et se firent plus sombres encore qu’il ne l’était déjà. Qu’est-ce qu’elle aillait faire ? Elle ne pouvait sortir puisque l’aliénée bloquait les portes de sortie. Si elle tentait quelque chose et même malgré sa vitesse, le jeune homme risquait d’y passer et il n’était pas question de risquer sa vie. Dans un autre sens, c’est ce qu’elle était entrain de faire puisqu’elle le dévorait infailliblement des yeux. Elle pouvait déjà sentir le liquide chaud dans sa bouche. Non, il ne faillait pas y penser. Plusieurs personnes tentèrent de la résonner de différentes manières : le professeur était brusque et l’autre étudiant vampire tenta de le résonner gentiment. Par contre, on dirait qu’il n’avait rien à y faire et qu’elle ne lâcherait pas. Par chance, il avait au moins un agent du FBI qui avait fait interruption avant que les autres se manifestent et qui avait aussi une arme. Une arme qui pouvait aussi tuer et répandre du sang sur le sol. Bref, Kate n’était pas sûre non plus que se soit une bonne idée. Elle remarqua aussi une autre vampire qui semblait avoir plus de difficulté qu’elle a contrôlé sa soif. Elle ne semblait pas végétarienne comme elle. Elle voyait la chaise se déformer sous la force légendaire des vampires. Elle ne devait pas céder car si c’était le cas, elle ne résisterait pas non plus.

Elle se concentra cependant sur ce que la vampire avait dit. Il avait utilisé le mot humain. Il avait sûrement du s’échapper. Les gens aillait le prendre pour un extraterrestre s’il continuait ! Il agissait vraiment bizarrement. Pourquoi fait exprès d’avoir dit ce mot ? Elle n’était pas capable de réfléchir correctement, elle avait trop faim, trop soif ! C’était insoutenable ! Que la souffrance s’arrête maintenant ! Elle ne savait pas quoi faire ! Elle ne voulait pas interagir, cela, pour l’instant, était trop compliqué. Elle devait se concentrer de ne pas respirer et faire semblant de le faire en même temps, être apeurée, mais elle croyait qu’elle le faisait déjà naturellement face à la situation et plus ! Elle devait tout faire pour paraître humaine et se contrôler en même temps. Elle devait laisser apercevoir la crainte et la peur et non la souffrance par rapport à sa faim. Elle baissa les yeux, elle avait tellement appuyé fort sur le crayon qu’elle avait sorti de son sac, qu’elle ne s’était pas rendu compte qu’elle l’avait brisé. L’encre bleue de celui-ci s’était complètement répandue sur ses mains. Parfait, en plus d’avoir l’air torturé, elle avait maintenant les mains bleues pour les jours à venir !

Finalement, elle n’aurait pas dû se mettre proche de la porte ! Cela était une très mauvaise idée !
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Breaking Dawn
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MessageSujet: Re: You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] I_icon_minitimeSam 24 Oct - 18:50

    Il fallait totalement être stupide pour comprendre qu'elle était d'une humeur plus qu'irascible. De la part des grandes gueules qu'elle avait l'habitude de rencontrer chez les vampires, ça ne l'aurait pas étonné qu'ils mouftent quand même, mais, surprise, ce n'était pas forcément eux les plus bavards. Snobinards va, quelques décennies derrière soit et déjà blasés. Non, fallait que le problème vienne d'une fliquette, d'un vieillard qui se croyait plus malin que les autres et de son propre otage ! Autant pour elle, c'est vrai, les vampires eux, avaient au moins compris le problème, ses compatriotes humanoïdes étaient bien plus oublieux et stupides. Contrairement aux loups qu'elle avait rencontré, elle ne chassait pas le sang-froid pour protéger autrui. Son mépris d'autant de crétinerie était donc évident.

    « Tu vois comme tout le monde te dévore des yeux, trésor ? » souffla-t-elle à l'oreille de l'étudiant tout en effectuant une pression du poignet sur sa trachée qui, si elle durait, pourrait l'étouffer. « Crois-moi, c'est pas pour ton charisme. Tu l'ouvres encore, et tu sors d'ici les pieds devant. » Elle relâcha la pression, son avertissement donné d'une voix purement glaciale. Ce n'est pas elle qui le tuerait, non, non : d'autres seraient ravis de s'en charger, comme le signalaient les yeux d'un noir d'encre qui ne les quittaient pas.

    « On la ferme les grandes gueules ! » hurla-t-elle pour le reste de la salle, bousillant les tympans de son otage au passage. Elle choisit d'ignorer totalement l'agent du FBI qui, franchement, était une emmerdeuse née pour se trouver dans cet endroit précis à cet instant précis et venir lui prendre le chou avec ses histoires de procureur et de coopération. Elle avait une tête à se soucier de la justice ? La justice, la seule qu'elle connaissait, c'était celle qu'on se fait soi-même. L'autre tâche en revanche la faisait bien rire et elle lui décocha un sourire colgate de démon prêt à mordre. « Faut pas s'inquiéter pour moi chéri. Tu la rouvres et avant que boucle d'or n'ait eu le temps de cafter tu auras une balle entre les deux yeux, c'est clair ? » Une balle ne servait à rien contre des vampires, mais son père lui avait appris à toujours sortir couverte contre les types collants dans ce genre.

    « Cependant, monsieur le professeur n'a pas tort, nous sommes tous pressés. » accorda Mariah sur un ton plus calme, balayant des yeux la pièce et ses occupants. Lorsque finalement un vampire prit la parole, elle lui offrit un sourire de prédateur. Elle détestait quand des types jouaient au plus fin avec elle (pas qu'elle ait eu énormément l'occasion de discuter avec des vampires, elle ne leur en laissait pas le temps, mais bon, ça restait des mâles, tous les mêmes dans leur espèce) mais il lui offrait une ouverture et il serait dommage de laisser passer cela. « Bien sûr, bien sûr. En fait, c'est très simple. Je pose une question, vous répondez à la question, je suis contente, j'emmène le petit jusqu'à la sortie la plus proche, je me tire, et je le lâche avant que vous n'ayez eu le temps de lui sauter dessus. » expliqua-t-elle toujours très calme, ses paroles étant prononcées de manière à faire penser aux humains que "lui sauter dessus" était un lapsus pour "me sauter dessus". Pour le reste, ça ne trompait pas les immortels. Lorsqu'elle fut certaine d'avoir l'attention de tous et l'approbation (au moins tacite, en fait elle ne lui laissait pas vraiment le choix) de l'agent du FBI, elle continua.

    « Question : deux personnes ont disparu ces dernières semaines. Je veux savoir pourquoi, et plus important, je veux savoir qui. Ceux qui n'ont aucune idée de quoi je parle gardent les lèvres scellées, épargnez-nous du temps et des jérémiades. » Son regard s'attarda sur les trois vampires, indiquant clairement que c'était d'eux qu'elle attendait des réponses. Un nom, une explication, et elle se mettrait en chasse pour obtenir vengeance. C'était la seule chose qui comptait, le seul langage qu'elle comprenait, et la seule chose dont elle avait besoin pour retrouver la sérénité qui lui manquait depuis quelques temps.
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Lucas Stevenson
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MessageSujet: Re: You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] I_icon_minitimeMer 28 Oct - 18:31

[HRPG pour Lio ^^' : Lucas n'est pas encore un Loup donc théoriquement il sent pas le loup]

Lucas sentait la lame de son agresseur entailler partiellement sa peau, ce qui le fit légèrement grimaçer. Il avait bien choisit son jour pour se rendre à l'université tiens ! À croire que le destin jouait contre lui. Quoi de plus banal après totu qu'une prise d'otage, dont il jouerait le rôle de l'agressé ? Aucune veine un point c'est tout. Tandis que le professeur faisait une remarque - qui l'indigna et dans un sens l'amusa légèrement. Ce type semblait complètement inddiférent à la situation. Ou plutôt l'était. Donc tandis que l'enseignant leur demandait d'aller faire leurs numéro ailleurs, Lucas jeta un regard semi-circulaire à la salle et ses occupants. Il y avait seulement quatre étudiants de présents dans la pièce. Un homme et trois jeunes femmes. L'une d'elle, plus proche de la porte semblait hésiter sur le comportement à adopter durant cette situation. Elle était d'une beauté qu'il jugerait hors du commun. La seconde, était tout aussi éblouissante. Un teitn d'ivoire, et des cheveux blonds qui cascadaient tranquillement sur ses épaules. Il pouvait, de là où il se trouvait, la sentir crispée. Il ne pouvait pas vraiment comprendre pourquoi. Elle avait presque l'air de se contraindre à rester assise sur sa chaise. La troisième femme était brune, et semblait bien plus calme que les deux autres. Mais on pouvait sans peine distinguer une lueur de panique dans son regard. Lucas marqua une pause, agaçer. Il ne voyait pas vraiment pourquoi ces quatre là pouvait être terrfiés, après tout c'était lui qui avait un couteau sous la gorge ! Et accessoirement une détraquée qui lui hurlait dans les oreilles. L'homme parmi les étudiants lui par contre semblait maîtrsier ses nerfs, bien mieux que quiconque dans cette pièce, si l'on exceptait l'enseignant. Il avait même tenté de raisonner sa détentrice. Mais comment pouvait-on raisonné quelqu'un que la raison semblait avoir abandonner ? Elle hurla à nouveau, que tout le monde ferme sa gu... bouche. La pression qu'elle excerçait jusqu'alors sur sa gorge se réduit et il put alors déglutir avec plus de facilité. C'était déjà cela de gagner. Peut-être qu'avec un peu de chance il pourrait se dégager ? Le souvenir de la poigne de fer de la jeune femme lui revint en mémoire et il se résigna à rejeter la mauvaise idée. Il ne tentait pas spécialemet à finir en fontaine de sang. Y'avait tout de même plus honorable comme décès. Si une mort pouvait être honorable, ce dont il doutait fortement. Qu'on meurt dans son sommeil ou bien en agissant pour le bien-être de sa nation, on finissait tous au même endroit, six pieds sous terre après un bref passage à la morgue. Y'a de la joie...

L'agresseur semblait toutefois s'être plus ou moins calmer, ce qui en avait fait de même pour Lucas. Il sentait une sorte d'issue s'approcher. Il espèrait tout de même s'en tirer avec toutes les parties de son anatomie en place. Il ne tenait pas spécialement à perdre une oreille dans la bagarre You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] 942457. Et puis le carrelage de la salle était très bien en blanc, pas besoin d'y ajouter des nuances de rouge. Il revint à ce que disait la jeune femme, meneuse de la prise d'otage, lorsqu'elle repris la parole pour interroger les personnes présentes sur les disparitions qui avaient eues lieues à Hanover durant le mois de Décembre. Lucas en avait plus ou moins entendu parler, étant donné qu'il était arriver au début du dernier mois de l'année. Des disparitions inexpliquées. Il avait plus entendu parler d'un certain Joey Greyback, enlever près de la forêt d'Hanover parraissait-il. On n'en n'avait retrouver qu'une chaussure. Quel sportif pourrait se débarrasser d'une de ses baskets ? Il parraissait égalemetn qu'une femme avait été enlevée, mais il ne connaissait pas on nom.

« Pour savoir qui, pas besoin d'une prise d'otage, il y à pleins d'avis de recherches placardées à chaque poteau éléctrique de la ville » grommela t'il

Il se mordit la lèvre infèrieure pour se contraindre au silence. Il ne connaissait rien de tout cela, alors autant obéir aux 'ordres' de la jeune femme et fermer son clapet avant de finir égorger inutilement. Mais pourquoi prendre une classe d'étudiants en otage ? Cela n'avait aucun sens. Qu'en saurait-ils de plus que les autres ? Il doutait fortement qu'un des membres de la prise d'otage ait pu faire un coup pareil. Oui décidément, cela n'avait aucune logique...
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Billie Jean Cohen
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MessageSujet: Re: You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] I_icon_minitimeVen 30 Oct - 0:54

    C’était la première fois que Billie Jean était confrontée à ce genre de situation. En tant que profiler elle passait le plus clair de ses heures de service enfermée dans son bureau, ou sur les scènes de crimes à la recherche d’indices. Elle ne faisait pas partie des équipes d’intervention sur le terrain, qui étaient amenées à contrôler les forcenés de l’acabit de Mariah. Mais il était de son devoir de tenter de la raisonner, ayant été témoin de la scène. Elle jeta un regard en oblique en direction de la porte. Seth se trouvait de l’autre coté, et bloquait l’entrée aux étudiants avant l’arrivée des renforts. Son arme était toujours pointée en direction de le preneuse d’otage. Billie Jean n’avait encore jamais tué, et elle espérait ne pas inaugurer ce genre de chose avant très longtemps. Elle déglutit avec difficulté, et commença à analyser les personnes présentes de façon plus détaillée.

    Les occupants de la salle réagirent chacun à leur manière : le professeur s’exprima sur un ton cynique, en priant la trouble fête et Billie Jean d’aller jouer ailleurs. L’agent du FBI lança un regard meurtrier au vieil enseignant, craignant que sa petite provocation n’envenime les choses. Une étudiante – la seule dont les cheveux étaient bruns – semblait extrêmement troublée par la prise d’otage. Assise derrière une table, elle portait un regard angoissé sur les différents protagonistes, la ravisseuse, l’otage dont le col était entaché de sang, et la représentante des forces de l’ordre. Un autre garçon tenta de calmer tout le monde. Ce dernier se positionna derrière Billie Jean, et insuffla des paroles apaisantes à Mariah. La fédérale savait que les efforts du jeune homme seraient vains, mais elle préférait largement ce genre de réaction à celle de son professeur. Les deux dernières personnes dans la salle étaient deux jeunes adultes blondes, tout aussi jolie l’une que l’autre. Et pourtant, elles étaient si différentes. Si l’une d’entre elles paraissait choquée par les évènements, la seconde affichait un visage fermé, empli de haine. Cela lui donnait un air animal, comme si elle se préparait à bondir sur la forcenée. Billie Jean avait du mal à saisir cette prise de position. Peut-être que le jeune homme menacé par le couteau faisait partie des amis ou de la famille de l’étudiante ? De toute évidence quelque chose la dérangeait, et quelque chose d’invisible échappait à la profiler, elle qui était pourtant reconnue comme l’une des meilleures dans sa spécialité.

    Mariah finit par reprendre la parole, de toute évidence ravie d’être au centre de toutes les attentions. C’était elle qui menait les opérations, et sa puissance ne faisait qu’accroître son sentiment de supériorité. Elle ordonna d’une voix forte à tout son petit public de se taire, et dévoila ses revendications : elle attendait à ce qu’on réponde à ses questions. En ensuite, elle relâcherait son otage, et s’enfuirait. Elle voulait donc qu’on réponde à ses questions, mais quelles questions ? Aussi importantes fussent-elles, est ce que cela justifiait tout ce cinéma ? Cette prise d’otage à l’université, ou la blessure qu’elle avait infligé à Lucas Stevenson ? Clairement non. Et si elle croyait réellement que Billie Jean allait la laisser partir, elle se mettait le doigt dans l’œil. Elle s’était rendue coupable de violences avec arme et ne s’en tirerait pas aussi facilement.

    La jeune femme s’intéressait aux récentes disparitions qui avaient secouées Hanover, et sur lesquelles Billie Jean enquêtait. Elle voulait savoir qui étaient les personnes disparues, et comment elles avaient disparu. Elle conclut sa question en lançant un regard accusateur et interrogateur aux étudiants, comme s’ils étaient supposés être les plus à même de lui répondre. Alors que s’il y avait bien quelqu’un qui était sensé être au courant de cette affaire, c’était Billie Jean. Ce détail l’interpella, et retint son attention. Pourquoi diable avoir orchestré tout cela pour si peu ? Elle n’aurait pas pu acheter un journal, comme tout le monde.

    « Parce que vous croyez réellement que des étudiants vont être capables de vous répondre ? ceci est une affaire criminelle qui ne les concerne pas ! » s’écria-t-elle sur un ton qui trahissait sa perte de patience. « Comme le dit si bien votre otage, on voit le nom de ces personnes un peu partout dans la ville : Kalinka Zatislava et Joey Greyback. Quand à la raison de leur disparition, je ne peux pas vous en dire plus. L’enquête est toujours en cours ! »

    Tout ce qu’elle espérait, c’était que les renforts allaient se dépêcher. La situation devenait de plus en plus inconfortable, et Billie Jean redoutait plus que tout d’être obligée de se servir de son arme, toujours pointée sur la chasseuse.

    « Vous êtes contente ? Alors maintenant relâchez le immédiatement. Vous croyez vraiment que cela justifie autant de violence ? Ces étudiants n’ont rien à voir avec ces disparitions ! »
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Trajan Andoras
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MessageSujet: Re: You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] I_icon_minitimeSam 31 Oct - 3:10

[ EDIT du staff : Attention au respect des 20 lignes ! ]

    Visiblement personne n'avait envie d'aller faire un tours plus loin, surtout pas la preuneuse d'otage. Ha, ça allait finir avec un mort car comme on disait "on ne négocie pas avec les terroriste!!", oui bon, d'accord elle n'était pas une terroriste a proprement parlé, mais quand même. Trajan avait bien compris que s'il continuait de parler il allait envenimer la situation, et franchement, il ne comptait pas a ce que le mioche meurs, non pas que les primes pour chocs psychologique le répugne, mais ça allait faire de la paperasse et on fouillerait dans son passé et ça c'était pas bon.
    Notre "chéri", car c'était belle et bien l'adjectif qu'avait utilisé la chasseuse (ce qui n'était pas pour déplaire a Trajan qui se sentit complimenté) trottina vers Emma et s'assit a côté d'elle, il soupira et s'accouda contre la table en passant sa main sous son menton comme le font si bien les étudiants qui s'ennuie pendant un cours.

    Malgré cet air dédaigneux, je m'en foutisme, l'esprit de Trajan tournait a 300 a l'heure, pourquoi tant de sous-entendu? Comment se faisait il qu'une humaine soit au courant des vampires (oui, Trajan ignorait tout des chasseurs), en parlant de vampire, il y en avait tellement dans cette salle, grrr, ça l'agaçait ua plus haut point. Il chassa ces choses de son esprit et murmura à Emma :


    -J'espère pas être aussi ennuyant que cette situation pendant mes cours...

    Il soupira une nouvelle fois et pris un air de chien battu, avec ses yeux bleu, ce look mal rasé et ses airs d'ours mal lèché, il rendait à la scène sordide que se passait un air presque amusant. Il continua à voie un peu plus basse pour que seul Emma puisse l'entendre bien qu'il sache que tout les vampires ici présent avaient l'ouïe assez fine pour percevoir ses paroles :

    -J'ai une faim en plus...On mange chez vous ou chez moi?

    Non, mais c'était pas croyable, notre vieux professeur faisait sa drague alors que la vie d'un gamin était en jeu! Peut être étais-ce une façon de détourner l'attention d'Emma et ainsi de l'apaiser. Ou peut être était-ce un peu des deux...
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MessageSujet: Re: You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] I_icon_minitimeDim 1 Nov - 18:56

Le visage d’Emma exprimait la stupeur face a cette situation qu’on ne voit que dans les films . Elle avait beau chercher dans sa mémoire dans le cursus médecine il n’y a pas d’atelier « comment négocier avec un preneur d’otage » ou « prise d’otage and Co » . Tout ses sens étaient alerte , la panique prend place au fur et a mesure que les secondes s’écoulaient. Lors que Lio prit la parole , la surprise la saisissait . Dans un premier temps , elle l’avait pas reconnue mais son visage se rappela a elle . On n’oublie pas la beauté d’un tel visage , surtout quant l’une de vos collègues en était tombé raide dingue amoureuse . Deux mois auparavant , elle avait rencontré le vampire lors de la prise en charge d’un hémophile junkie qui présentait une blessure hémorragique . Il était le témoin de l’agression . Agression dont le vampire est l’auteur mais ce détail l’interne en médecin l’ignore . Leur chemin ne s’était pas de nouveau croisé jusqu’à aujourd’hui . Sa surprise n’en fut que plus grande de la voir ainsi. L’étudiante n’avait pas saisit la nuance dans la phrase du Vampire . Son regard se détachait de Lio pour se posé sur les deux autres étudiantes assise derrière elle . Elle s’aperçue qu’aussi l’une que l’autre , elles étaient d’un beauté éblouissante . Bordel , elle se trouvait en pleine prise d’otage avec des mannequin digne des défilé de Victoria Secret . Une étrange fascination la saisit en les fixant , seul la voix de la chasseuse l’arrachait a sa contemplation en la faisant sursauté au passage .

La preneuse d’otage indiquait ses revendications , elle voulait des réponses . Emma trouva un peu excessif placer un couteau sur la gorge du premier venue . Bien que se dernier tente de rire de la situation en faisant des jeux de mots . Comme venait de la dire l’agent de FBI comment des étudiant lambda pouvaient avoir des information sur les deux disparition . Les noms cité par l’agent ne disaient rien a l’interne . Comme tout le monde , elle avait vue les affiches placardée au quatre coin du campus . Par contre , elle était au courant des morts suspects des trois derniers mois . Grace a son contact a la morgue de l’hôpital , Emma avait prit connaissance des quatre cadavres d’inconnue présentant des marques similaires que sa défunte meilleure amie Lizzie. Les quatre victimes étaient des inconnue ou des exclus de la société comme des fugueurs, prostitué ou sans abris sans lien entre eux . Le rapport d’autopsie concluait a une attaque d’animal . Le dossier contenant ce qu’elle avait récolté se trouvait dans son sac a l’heure actuelle.


-J'espère pas être aussi ennuyant que cette situation pendant mes cours...

Emma plongeait dans ses réflexions intime sursauta au son de la voix grave du professeur . Il continuait en baissant la voix un peu plus pour qu’elle soit la seule a entendre.

-J'ai une faim en plus...On mange chez vous ou chez moi?


Elle aurait ri si la situation avait autre mais la elle était outrée par cette attitude déplacé. A la différence d’elle , le lycan dont elle ignore la condition semble complètement indifférent . Puis le regard de chien battue qu’il lui adresse, lui inspire de l’agacement . Si ce dernier avait l’intention de la rassurer c’était raté … Les regards se fixaient sur eux …

Je crois qu’on a d’autre chats a fouetter pour l’instant dit elle d’une voix agacé après lui avoir lancé un regard outré .

Son attention se portait de nouveau sur la chasseuse et l’agent de FBI . L’agent du FBI pointait toujours son arme sur la preneuse d’otage . Au regard d’Emma la plaie au niveau du cou du jeune homme ne semblait pas profonde. La preneuse d’otage avait lâché légèrement la pression ….
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MessageSujet: Re: You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] I_icon_minitimeMar 3 Nov - 15:01

S'approcher pour la raisonner n'était une si bonne idée que cela, l'odeur du sang n'en était que plus prenante, enivrante. A quand remonté la dernière fois qu'il avait goûté à du sang humain ? Oui cela remontait à la naissance d'Anna, à plusieurs mois donc. Il secoua la tête pour sortir le liquide rouge de ses pensées et cessa aussitôt de respirer, heureusement qu'ils leurs restaient toujours cette possibilité et que la blessure du jeune homme n'était pour le moment que superficiel. Mais si cette lame venait à trancher cette gorge il y aurait énormément de sang et cela tournerait bien vite au massacre ils seraient trois à se jeter sur lui et le secret volerait en éclat en un instant. Que se passerait il alors ? Dans le cas ou cela adviendrait tous les témoins seraient éliminés par Volterra, autrement dit le temps que cela se sache, la moitié de la ville. De plus les Italiens en profiteraient pour régler leur compte avec pas mal de vampires. Tous devaient donc rester sous contrôle, la chasseuse, mais également l'agent du FBI, une balle tirée produirait plus ou moins le même effet. Lio aurait bien poussé un soupir, mais il devait économiser ses réserves d'air pour pouvoir parler. A la place il passa une main dans ses cheveux, espérant un jour une journée tranquille.

Il jeta un oeil à ses deux consoeurs derrière lui afin de voir comment elle gérait la situation. Comme lui elles étaient déjà en apnée. La carnivore avait beaucoup plus de difficultés à se contenir, chose tout à fait normal. Son regard s'était noirci et elle s'était beaucoup crispée. Celle aux yeux d'or gérait un peu mieux la situation, mais comme pour lui la situation était plus que stressante. Il jugea de nouveau le pour et le contre, elles étaient les deux seules alliés potentielle à pouvoir cerner le problème, avec le vieux loup qui par contre semblait lui vraiment désagréable. Il décida donc de les prévenir elle comprendrait la situation. Il chercha leur regard tour à tour avant de murmurer si bas et si vite qu'elles seraient les seules à pouvoir entendre.


Ne soyez pas surprise... Pour la suite de ce qu'il leur dit il ne bougea même plus les lèvres utilisant son don pour communiquer avec elles * j'ai la capacité de transmettre ce que je pense, ça ne marche que dans un sens... Pour faire court, la preneuse d'otage est une chasseuse de vampire, je ne sais pas si vous en avez entendu parler, elle sait qui on est... J'ignore ce qu'elle veut vraiment. Mais nous devrions peut-être essayé d'ouvrir une fenêtre et de se mettre au fond, l'odeur est... *

Sa conversation mentale fut interrompue par les revendications de la chasseuse, elle était donc là pour obtenir des réponses concernant les disparitions de ces derniers jours. Le français pesta, qu'elle toupet elle devait déjà avoir une bonne idée de ce qu'il leur était arrivé. Il fit quelques pas de côté et recula un peu, le ton de sa voix était bien moins aimable que tout à l'heure.

La seule chose que je sais, c'est qu'un bruit courait que l'une des disparus avait des occupations... dangereuses. C'est surement le pourquoi. Je n'ai aucune idée du reste...

Elle s'adressait aux vampires il était donc normal qu'il lui réponde, mais elle commençait vraiment à l'énerver. Les chasseurs attaquaient autant les végétariens que les carnivores, c'est un fait qui ne pousse pas à la sympathie même pour lui qui était quelqu'un de calme. Il avait d'ailleurs un comportement amicale avec les loups, tous du moins non hostile, fut que ceux-ci faisait en général le distinguo entre les deux types de vampire. Il était pacifiste, mais à ses yeux si les disparus étaient tous deux des chasseurs il n'avait eu que ce qu'ils méritaient et il était vraiment stupide de venir ainsi demander ce qu'il était devenu, ils connaissaient les risques de leur métier après tout. Ce que voulait donc cette femme c'était une vengeance, mais pourquoi diable la chercher dans une université ? C'était incohérent.

Quoi qu'il en soit il avait besoin de se réapprovisionner en air ne serait ce que pour pouvoir continuer à parler. Une idée lui traversa alors l'esprit, une idée désagréable certes, mais assez bonne. Il marcha lentement jusqu'au loup qui discutait, ou plutôt taquinait, le Dr Beckett. Arriver près de lui il empli à fond ses poumons, un dégout le secoua l'odeur était atroce mais c'était là l'effet recherché. Elle était si forte qu'elle chassa immédiatement celle du sang et par la même l'envie de tuer. Il se félicita intérieurement avant de chuchoter au vieil homme.


Vraiment désolé de venir respirer le même air que vous, mais votre « odeur » et la seul chose que j'ai trouvée pour me faire oublier celle du sang... Mais... , D'un coup il se souvint du récit que Rose avait de l'agression d'Emmett, les loups étaient présents ! Vous n'êtes censé être en bon terme avec eux ? Vous pourriez faire quelque chose non ?
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MessageSujet: Re: You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] I_icon_minitimeMer 4 Nov - 17:37

La tension montait dans cette salle à l'apparence si ordinaire. Qui aurait pu imaginer que, derrière ces portes bloquées, se déroulait un tel théâtre sanguinaire et morbide ? Suzanne n'était pas de ceux-ci, apparemment. Ainsi que tout ceux qui s'y trouvaient. A l'exception d'une seule : la preneuse d'otage. Cela n'avait rien de spontané, elle était ici pour une seule et bonne raison. Cependant, quelque chose contraria Sue : tout dans ses paroles portaient à croire qu'elle distinguait vampires et humains. Or, la loi interdisait formellement de divulguer un si lourd secret, l'existence des vampires demeurait cachée depuis la nuit des temps et était destinée à le rester. Pourquoi donc cette humaine parlait-elle comme si elle en savait tant sur les différentes races ? Était-ce le simple hasard ? Ou le fait que Suzy craignait de se faire remarquer la rendait-elle paranoïaque ? En ce qui concernait le sang, Sue avait réussi à en faire abstraction. Car plus forte que la peur de se laisser aller, il y avait la crainte des Volturi et des lois vampiriques. Depuis qu'elle était arrivée à Hanover, il n'y avait pas eu meilleure citoyenne immortelle que Suzanne qui n'avait fait nulle infraction. Et elle trouvait impensable que tous ses efforts soient corrompus par une stupide humaine désespérée au point de s'en prendre à un innocent. Le pire, c'était qu'on traitait la majorité des vampires de monstres ; sauf qu'en regardant le comportement de l'inconsciente mortelle qui se tenait devant elle ainsi que celui de tous les meurtriers du monde, il était injuste de porter un jugement aussi dur. Car, n'était-ce pas eux les monstres ? Les vampires carnivores étaient destinés à se nourrir de sang humain, l'ordre normal des choses en avait décidé ainsi. Donc tuer des gens de sa propre espèce, ça, n'était-ce pas un crime contre nature ? Crispée et incrédule, Suzanne regardait la folle furieuse avec un air de dégoût, on entendait presque un grognement féroce sortir de sa cage-thoracique. C'est alors qu'un vampire végétarien s'adressa à elle ; ainsi qu'à l'époustouflante vampire blonde qui se tenait non loin d'elle. Ses mots furent prononcés si bas qu'il était impossible que les humains entendent quoique ce soit. « Ne soyez pas surprise... » disait-il. Suzy s'interrogea une seconde à peine sur le sens de cette phrase mais n'eût pas le temps de pousser sa réflexion plus loin, car une voix apparut dans sa tête. Tournant cette dernière en direction de l'émetteur du message, elle se pencha légèrement pour lui montrer qu'elle était tout ouïe. Il expliqua alors qu'il était capable de transmettre ses pensées, et un sourire en coin se dessina soudain sur les lèvres de Sue. « Un don bien utile dans ce genre de situation » songea-t-elle.

« Pour faire court, la preneuse d'otage est une chasseuse de vampire, je ne sais pas si vous en avez entendu parler, elle sait qui on est... J'ignore ce qu'elle veut vraiment. Mais nous devrions peut-être essayé d'ouvrir une fenêtre et de se mettre au fond, l'odeur est... »

Les sourcils de Suzanne se froncèrent et elle réprima un cri de rage. Une humaine ? Consciente de leur condition ? Impossible. Impensable. C'était tout bonnement impensable. Suzanne ne connaissait qu'une seule humaine qui savait pour leur nature. Bella Cullen, et elle n'était pas une 'chasseuse'. Si, premièrement, Sue supportait ceci, c'était parce qu'Alice était une de ses plus précieuses amies et, deuxièmement, parce que cette fameuse humaine était vouée à devenir une des leurs par la suite. Or, cette 'chasseuse' utilisait des propos qui laissait sous-entendre qu'elle exécrait leur race et ne ferait jamais partie des immortels. Elle n'avait donc aucune raison d'être au courant. Qui ? Qui avait osé lui révéler la vérité ?

Il fut impossible à Suzie de continuer ses petits commentaires intérieurs et d'écouter son confrère car cette saleté de 'chasseuse' – elle ignorait en quoi consistait ce terme, une fois appliqué à cette fêlée – se remit à parler et posa des questions. Elle était donc là pour en savoir plus sur ces disparitions. Sauf que Sue n'en avait entendu que par la presse... D'ailleurs, elle n'était pas la seule, car plusieurs personnes firent la même réflexion. Ce fut alors au tour de la fille du FBI de parler, cette dernière resta vague sur le sujet : « Ceci est une affaire criminelle qui ne les concerne pas ![...] L’enquête est toujours en cours ! ». Mais une question tracassait la grande blonde : en quoi cela intéressait-il la preneuse d'otage ? Le vampire qui lui avait parlé précédemment dévoila ce qu'il en savait, avec une légère pique dans sa phrase. Cependant, Suzie n'en comprenait pas vraiment le sens. Toujours les sourcils froncés, elle serra les dents pour contenir son envie de s'abreuver. Tout tournait dans sa tête : la soif, cette révélation concernant l'humaine, et le terme 'chasseur'. Cette dernière information trottait dans sa tête sans trouver de réponses. Un chasseur, c'est quelqu'un qui chasse du gibier, tout le monde sait ça. Mais lorsque les vampires sont le gibier, ça change tout. Était-ce bien ça, ce vampire se rendait-il compte de ce qu'il disait ? Pourtant, elle n'en avait jamais entendu parlé... Quoiqu'il en soit, personne ne peut tuer un immortel, à part un autre immortel. Ils n'avaient donc rien à craindre.

S'approchant discrètement de la fenêtre, Suzanne entreprit de l'ouvrir pour lui offrir quelques minutes de répit, ainsi qu'à tous les autres vampires présents dans la salle. Dans un geste mesuré de prudence, elle laissa entrer de l'air nouveau. Bien qu'elle donnât l'impression de se ficher complètement de la réaction de la détraquée, elle l'observait du coin de l'œil en vérifiant qu'elle ne rapprochait pas dangereusement la lame du couteau vers la gorge du jeune homme. Peut-être Sue avait-elle pris un risque en ouvrant cette fichue fenêtre, mais elle n'aurait pas tenu une seconde de plus dans ces conditions. Une éternité lui sembla s'être écouler depuis leur arrivée dans cette pièce. Cette pièce où – elle en était convaincue – il se passerait sûrement un drame. Et, pour la première fois depuis le début, elle fit retentir son doux médium. Chacun de ses mots était pesé, afin de ne pas attiser la folie de l'humaine, et son ton s'était voulu calme et pacifiste, même si elle brûlait intérieurement de colère. Mais Suzanne était dotée de patience. Et elle ferait usage de cette qualité autant qu'elle le pourrait. Aucune attaque n'était à prévoir de sa part si la folle se montrait coopérative. Encore fallait-il que cette dernière le veuille évidemment... Cependant, la couteau serré contre le brun qu'elle maintenait fermement n'en attestait pas.

« Visiblement, nous ne savons rien de plus que vous. Peut-être pourriez-vous relâcher ce jeune homme innocent, maintenant ? »
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MessageSujet: Re: You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] I_icon_minitimeLun 9 Nov - 23:34

Ne pas paniquer ! mais la senteur du sang était tellement alléchante. Il faillait qu’elle résiste à cet envoutement. Quand tout cela serait fini, tant pis si elle avait des choses à faire, c’était direction la forêt pour manger, allez hop ! Plus jamais elle ne prendrait pas le temps de manger au cas où il y aurait une folle qui débaguerait et qui saignerait à blanc tout le monde. Elle ne pouvait prendre le risque de faire quoi que se soit dans la situation présente, surtout qu’elle n’avait aucune idée de ce qu’elle parlait et encore moins des personnes disparues. Elle avait seulement lu quelque chose du genre dans le journal et avant passer à autre chose.

Ah oui, elle se rappelait maintenant à la mention des personnes sur les poteaux électriques de la ville entière. Deux personnes disparues qu’on n’a pas vues depuis quelques jours. Comme si elle savait ce qui s’était passé pour ces personnes et qui les avaient enlevé ou tuer. C’était bien triste tout ça, mais des choses du genre, il s’en passe tout les jours et Kate n’a pas le temps de s’apitoyer sur le sort de chacun. Sa gorge les faisait mal, elle brûlait comme du feu. C’était bien la seule chose qui pouvait lui faire du mal en tant que vampire.

*Ne soyez pas surprise... j'ai la capacité de transmettre ce que je pense, ça ne marche que dans un sens... Pour faire court, la preneuse d'otage est une chasseuse de vampire, je ne sais pas si vous en avez entendu parler, elle sait qui on est... J'ignore ce qu'elle veut vraiment. Mais nous devrions peut-être essayé d'ouvrir une fenêtre et de se mettre au fond, l'odeur est... *

Ouvrir une fenêtre, ou i !!! Elle eut un sourire de joie, mais se reprit aussitôt en regardant autour d’elle, espérant ne pas trop avoir été vu. Ce serait pour eux une délivrance. Mais ce n’est pas exactement ça qui la surprise, c’est plutôt le terme chasseuse de vampire. Depuis quand ça l’existe ? Et comment font-ils pour les tuer ? Tout cela est très étrange ! Elle ne pourrait pas avoir une journée simple pour une journée. Il me semble que se soit impossible dans la journée d’une vampire puisqu’elle doit tuer à sang frais des animaux. Aux dernières nouvelles, ce n’est déjà pas normal… Bref, elle devait être sur ces gardes puisqu’elle savait qui ils étaient, mais est-ce qu’elle savait plus ? Elle aurait très bien pu les espionner ou on ne sait trop. Elle devait être encore plus sur ses gardes. Bien sûr, c’était plus facile à dire qu’à faire avec cette délicieuse odeur qui lui chatouillait agréablement les narines.

Et puis, sa consœur et complice dans l’affaire brava tous les dangers, les marches et les pas pour enfin, et qu’elle délivrance, ouvrir la fenêtre ! Si Kate avait été dans un film, elle aurait pu jurer qu’ils auraient mis la chanson de « Mission Impossible *en arrière plan, au ça, oui… Ayant bientôt une nouvelle bouffée d’air frais et tout le monde ayant dit son point de vue, la petite dernière, c’est-à-dire elle, devait invraisemblablement dire quelque chose si elle voulait que cette folle déguerpisse au plus vite. Elle n’avait visiblement pas le choix de dire quelque chose.

« Je ne sais rien de ces disparitions comme tout le monde ici d’ailleurs », finit-elle par dire en haussant les épaules tentant d’être nonchalante à la situation qui semblait s’aggraver.
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Breaking Dawn
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MessageSujet: Re: You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] I_icon_minitimeSam 21 Nov - 14:56

    L'irritation montait chez notre chasseuse aussi rapidement que la moutarde au nez. Son otage était un crétin de la première espèce, l'agent du FBI qui se croyait au dessus de tout quand elle n'y connaissait rien l'agaçait sévèrement, le prof boiteux n'en parlons même pas, et ces vampires n'étaient décidément bon à rien d'autres que de lui faire perdre son temps. C'était vraiment pas sa journée, et elle aurait donné cher pour se retrouver ailleurs que dans la même pièce que trois buveurs de sang. Vraiment, quelle plaie. Et avec tout cela, elle n'apprenait rien de neuf. Elle se demanda un instant si les vampires lui cachaient quelque chose... difficile à dire avec ces faces de marbre, néanmoins sa connaissance de l'espèce lui souffla que les personnes responsables des disparitions n'étaient pas parmi ceux qui se mêlaient aux humains. Elle aurait vraiment dû chopper les Cullen. Si ceux-ci avaient bien voulu rester en place, on en serait pas là !

    « Très intelligent Trésor. Et devine qui les a collé les affiches ? » susurra-t-elle à son otage, sur un ton si bas que seul lui et les vampires pouvaient l'entendre. « Il me semble t'avoir donné un ordre. Je te déconseille de m'énerver un peu plus. »

    Elle réfléchit rapidement. Elle n'avait dû sa survie qu'à un esprit d'adaptation rapide à maintes reprises, et elle changea ses plans sans même un clignement des paupières. Son regard se posa sur le seul vampire mâle de la pièce, brun et corpulence fine, humain il aurait été à croquer, vampire il était à vomir. Il faisait mine de reculer près du vieux prof. Probablement pour s'éloigner de l'odeur de sang. Pas bête la mouche, malheureusement il devrait attendre un peu. Elle lui fit un signe de tête vers la policière. Qu'ils s'écharpent entre eux s'ils le voulaient, c'était pas la petite blonde qui en sortirait victorieuse et au moins Maria en serait débarrassée.

    « Ne fuis pas chéri. Puisque tout le monde veut sortir d'ici entier, tu vas nous rendre service et débarrassez la demoiselle-qui-ne-comprend-rien de son joujou. Pose l'arme à terre et fait la glisser dans ma direction. Inutile de jouer au héros, nous savons tous deux que ce serait mauvais pour ton grade. » Elle attendit qu'il s'exécute, même à contre cœur, et surveilla attentivement leur interaction. Il la désarma comme elle l'avait demandé et fit glisser le revolver jusqu'à elle. Brave suceur de sang. Sans son arme, la flicette avait déjà l'air moins fine. D'un mouvement du pied, Maria le projeta derrière elle. Puis, elle posa un regard noir sur l'ensemble de ses otages. « Maintenant, tout le monde s'assoit sagement à terre et on arrête de m'emmerder avec vos blablas incessants et totalement inutiles. » Elle attendit à nouveau qu'ils furent tous assis avant de passer à la suite de son plan.

    Elle contracta ses muscles, ses bras se resserrant autour de Lucas et faisant pression sur ses épaules sans que la lame ne bouge de place. Elle lui souffla l'ordre de s'accroupir lentement, accompagnant son mouvement pour que l'arme reste toujours en place sans le charcuter un peu plus (ce serait bien dommage). Lorsqu'il fut accroupi, elle libéra sa main gauche de sa prise et sortit son propre pistolet automatique de son menton avec dextérité. Dans un déclic, elle retira la sécurité et pointa l'extrémité contre la nuque de l'adolescent. C'est dans ce genre de situation qu'elle appréciait d'être devenue ambidextre.

    « Maintenant, je vais enlever ma lame, et tu vas avancer lentement vers tes petits copains. Tu t'assis tranquillement avec eux et tout ira bien. » lui souffla-t-elle avant d'élever un peu la voix pour les autres. « Pas de blague messieurs dames, j'ai largement le choix pour faire couler le sang. »

    Elle retira lentement sa dague du coup de Lucas et le laissa filer auprès des autres. Son arme à feu était néanmoins toujours pointée sur lui, et sa lame toujours en main. Du coin de l'oeil, elle surveillait les buveurs de sang pour s'assurer de leur coopération. Elle allait maintenant pouvoir filer prestement si elle se débrouillait bien, et ce avant que la police n'ait eu le temps d'encercler le bâtiment.
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Lucas Stevenson
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MessageSujet: Re: You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] I_icon_minitimeMer 2 Déc - 19:57

La situation ne progressait pas. Ou du moins si il y avait progression, ce n'était pas vraiment en l'avantage des otages. Lucas commençait à ressentir une sorte d'engourdissement dans ses membres. L'entaille de son cou, aussi superficielle put-elle être, déclenchait des démangeaisons sur sa peau. Il avait l'impression d'être debout depuis une éternité. Surement que la condition d'otage n'était-elle pas faite pour voir le temps passé très vite. C'était bien son jour. N'y avait-il qu'a lui que les problèmes de ce genre, arrivaient ? Soit il était né sous une étoile qui s'était écrasée dans l'atmosphère ou bien il avait un ange gardien qui faisait mal son boulot, c'était la seule explication.

L'atmosphère dans la pièce était pesante. Les dires de Mariah n'arrangeait pas les choses et sa manière de les énonçer non plus. Depuis quand gueuler sur les gens résultait d'une coopération et d'une attention totale ? Sure qu'armée comme elle l'était la dite coopération se faisait nettement plus facilement. Et plus rapidement. Les questions qu'elle posaient n'étaient pas claires. Enfin, si elles l'étaient, mais personne dans cette pièce, mise à part peut-être cette agent de police, n'était en mesure de répondre à ses questions. Comment voulait-elle que ces étudiants la renseigne sur les disparitions de toutes ces personnes ? Ces dernières étaient-elles de sa famille ? Ce qui justifirait pour le quart ses motivations dans cette prise d'otages. Si elles désiraient des informations sur ces disparus, il suffirait de lire les affiches placardées à tout les recoins de la ville, et il n'avait pas manquer d'énonçer sa pensée à haute voix. Mariah approcha doucement sa bouche de son oreille pour lui sussurer quelques mots. Quelques mots qui laissait clairement entendre, que l'auteur des affiches n'était autre qu'elle. Et toc dans le dentier --'. En tout cas, elle devait recherché d'autres détails sur ces gens, autres que l'âge, la situation familiale, et les circonstances de la disparition de chacun.

Il ne comprennait pas pourquoi, certaines personnes de la pièce, semblait plus nerveuses que lui-même ne l'était . Limite même à la crise de nerfs. Il avait perçut l'une des époustouflantes blondes, se rapprocher des fenêtres pour en ouvrir une. À quoi songeait t'elle ? Ils étaient au quatrième étage, aucune chance de tenter quelques choses par ici. Qui pourrait bien avir les yeux fiché à cet instant précis sur cette ouverture ? Elle ne fit que l'ouvrir ,et un courant d'air glacé, digne de décembre s'engouffra dans la pièce.

L'aliénnée commença à donner une petite série d'instructions. Elle ordonna à l'étudiant brun qui avait voulu l'apaiser quelques minutes plus tôt, de débarasser l'agent du F.B.I de son arme. Le même étudiant fit glisser le revolver sur le carrelage jusque la preneuse d'otage. Puis les deux furent contraint de rejoindre le cercle d'étudiants et tout le monde dû s'assoire à terre et surtout se taire. Un instant, Lucas se demanda ce que pouvait bien fiche la sécurité de l'université. Il devait bien y avoir une personne dans ce bâtiment à s'être rendu compte qu'une salle était bouclée et que quelques gueulades en provenait ? Il sentit le bras de Mariah se reserrer autour de ses épaules, sans que la lame ne vienne de nouveau mordre sa chair, ce qui d'un côté le soulagea. Avait-elle comprit que cette scène ne l'avancerait en rien et peut-être s'apprêtait t'elle à en finir en mettant fin à la vie du jeune homme ? Pas du tout, d'un mouvement et de quelques chuchotis à peine audibles, elle lui intima de s'accroupir lentement. Lucas n'essaya même pas de protester, à quoi bon jouer les héros ? Cela ne le conduirait qu'à une tragique fin. Surtout que désormais, une arme à feu était à sa disposition. Lucas fléchit les genoux avec une lenteur volontairement accentuée. Il sentit ses doigts entrer en contact avec la fraicheur du sol carrelé et attendit les prochaines instructions. Elle ne le laisserait surement pas ainsi, à moins qu'elle souhaite qu'il y gagne des problèmes d'arthrose ce dont il doutait fortement. Il se raidit légèrement en sentait le métal froid d'un canon se placer sur sa nuque. C'est bien ce qu'il craignait, elle avait décidé d'en finir. Les battements de son coeur accélèrerent quelques peu. Au moins ce serait bien plus rapide et bien moins douloureux qu'a l'arme blanche. Il allait mourir, il allait mourir, il all...

« Maintenant, je vais enlever ma lame, et tu vas avancer lentement vers tes petits copains. Tu t'assis tranquillement avec eux et tout ira bien. » lui souffla-t-elle avant d'élever un peu la voix pour les autres. « Pas de blague messieurs dames, j'ai largement le choix pour faire couler le sang. »

...n'allait pas mourir. Il ne put retenir un soupir très léger de soulagement. Sa poitrine l'étau d'angoisse qui s'était refermé autour de sa poitrine se dessera progressivement. Il eut un certain apaisement lorsque la lame du couteau quitta le creux de son cou et qu'il put respirer librement. Lucas se releva tout aussi lentement, les mains à découvert pour bien montrer qu'il n'avait pas de mauvaises intentions, et il s'avança vers l'étudiant brun, ainsi que l'agent de police, avant de s'asseoir à leurs côtés. Le jeune homme saisit un coin de son tee shirt et releva celui-ci, afin d'essuyer le sang qui coulait de son entaille. Il le garda quelques instants comme ceci, avant de le laisser retomber. Il était bien plus rassuré à présent, de se trouver face et non contre Mariah. Ce n'était pas moins dangereux, mais tout de même. Il garda le silence. Il avait bien comprit que ses prises de paroles étaient jugées intenpestives du point de vue de la jeune femme armée. Qu'allait-il se passer maintenant qu'elle n'avait pas eut de réposne à ses questions ?
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Billie Jean Cohen
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MessageSujet: Re: You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] I_icon_minitimeVen 11 Déc - 20:38

    Billie Jean n’aurait jamais pu imaginer que son travail à Hanover serait aussi difficile. Lorsqu’elle était encore étudiante à la faculté de Dartmouth quelques années auparavant, la vie en ville était paisible, le taux de criminalité extrêmement bas et le travail de la police se limitait aux conflits de voisinage, ou aux fêtes étudiantes un peu trop arrosées. Elle avait accepté de venir enquêter sur les récents évènements dans le New Hampshire pour fuir la délinquance qui sévissait dans les rues de NY, en pensant que cette petite parenthèse dans sa carrière lui permettrait de souffler. Mais le nombres de disparitions ou de morts étranges ne faisait qu’augmenter depuis son arrivée, la population était terrorisée, et la police piétinait. Les autorités et la presse, soupçonnaient l’œuvre d’un gang ; quant à certaines personnes – à l’instar de l’auteur de BeTruth – elles prétendaient que tout ceci était l’œuvre de créatures maléfiques et surnaturelles. Tout ceci était insensé. Billie Jean était une femme terre à terre, qui ne croyait pas un mot du ramassis de débilités que l’on pouvait trouver dans les pages du bloggeur recherché par la police. Pour elle, l’existence des vampires n’avait aucun sens.

    Mais elle devait également avouer que depuis qu’elle était revenue à Hanover, de nombreux évènements demeuraient inexpliqués et n’avaient rien de rationnel. Comme cette prise d’otage à la faculté. C’était bien la première fois qu’elle assistait à ce genre de chose : en général, les auteurs de tels faits demandent une rançon, pas des renseignements à propos d’une enquête policière en cours. Apparemment, la requête formulée par Mariah n’avait pas seulement provoqué l’incompréhension de l’agent du FBI, puisque tous les témoins semblaient aussi interloqués qu’elle. Certains affichaient même une expression de stress, ou de frustration. Le seul qui demeurait imperturbable, c’était le vieux professeur. Sa désinvolture était tout aussi étrange que la demande de la preneuse d’otage. Mais Billie Jean n’avait pas le temps de s’attarder sur lui ou sur ses étudiants. Il fallait à tout pris qu’elle parvienne à faire entendre raison à Mariah, et que cette dernière relâche le jeune homme.

    L’aliénée s’adressa alors au beau brun qui se trouvait proche de l’agent fédérale. Elle lui ordonna de la désarmer, et de faire glisser son revolver à terre. Billie Jean sentit des mains anormalement froides se poser sur ses avants bras, et la contraindre à baisser son arme avant de l’en déposséder. Elle n’opposa aucune résistance, mais elle ne pu s’empêcher de penser qu’une force surnaturelle habitait les membres du garçon. Il n’avait rien d’une montagne de muscles et pourtant…
    Elle vit son revolver atterrir aux pieds de la preneuse de d’otage, qui l’envoya valdinguer à l’autre bout de la pièce. La situation devenait critique. Lucas Stevenson était toujours sous la menace d’une lame de couteau, et maintenant que Billie Jean était désarmée, ils l’étaient tous. Ou du moins, c’est ce que l’agent de police pensait, en parfaite ignorante de la véritable nature de ses compagnons de galère. Elle adressa un regard noir à Lio, avant de s’asseoir sur le carrelage froid de la salle de cours, comme l’avait exigé Mariah.

    Elle se demandait ce que faisait Seth pendant ce temps là, et si les renforts étaient déjà en route. Elle fixa son regard sur l’aliénée, qui tenait tout le monde à sa merci, et transpirait son sentiment de supériorité. Soudainement, elle sembla relâcher son étreinte. Elle murmura quelques mots à l’oreille de son otage, qui s’avança vers Billie Jean et les autres, et s’assit à leurs côtés. D’une main, elle tenait son arme à feu, et de l’autre la dague qu’elle avait utilisée pour maintenir Lucas. Elle resta plantée là devant eux, tandis que le son des sirènes des voitures de police s’approchait de l’université. Qu’allait-elle faire maintenant ? Tous les tuer et se donner la mort, comme les meurtriers de Columbine? Essayer de prendre la fuite ? Billie Jean savait que les renforts seraient bientôt là, et elle essaya de gagner du temps. Il était impératif que la police parvienne à mettre la main sur cette folle dangereuse avant qu’elle n’ait le temps de s’évaporer dans la nature.

    « Pourquoi vous intéressez vous à la disparition de ces deux personnes ? Vous étiez proche de l’une d’entre elles ? »
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Trajan Andoras
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MessageSujet: Re: You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] I_icon_minitimeMer 23 Déc - 22:01


    Visiblement, les prises d'otages rendent les gens assez soupe au lait, notamment Emma qui avait perdu tout sens de l'humour à la vue de la situation, franchement, une petite prise d'otage, c'est pas grand chose, en plus, elle le connaissait pas ce mec! Que dalle rien, même pas pris un café avec lui!
    Enfin, ceci n'est que des spéculations. Pour Trajan, c'était ça, il ne le connaissait ni d'Adam, ni d'Eve donc s'en faire pour lui...De toute façon il mourrait comme lui de vieillesse, alors faut arrêté un peu ce genre de connerie.
    Mais, il y eut pire que la prise d'otage dans ce lieux, ce fut cette odeur, doucement, même avec ses sens bien affaiblis par le temps, le lycan senti l'odeur d'un vampire. Il tourna la tête pour voir débarquer sur lui une espèce de beau gosse avec un air de frenchie qui se mit à lui chuchoter :


    "Vraiment désolé de venir respirer le même air que vous, mais votre « odeur » et la seul chose que j'ai trouvée pour me faire oublier celle du sang... Mais... Vous n'êtes censé être en bon terme avec eux ? Vous pourriez faire quelque chose non ?"

    Un rictus de dégout et de haine naquit sur le visage de Trajan, déjà, il n'aimait pas les vampires de part sa nature de lycan, et ensuite, de part sa nationalité (god save the Queen!) il avait beaucoup, mais alors beaucoup, de mal à supporter le petit merdeux français.
    Il se pencha légèrement à son tours pour murmurer à voix basses de sorte que seul le vampire puisse l'entendre, prenant bien soin d'appuyer sur son propre accent anglais si caractéristique et gardant par la même son visage de marbre comme tout bon sujet de la couronne d'Angleterre :


    -Alors quoi, l'odeur du sang donne faim? C'est dur de combattre sa nature quand on est un monstre hein? Là, vraiment, il venait d'être méchant en lâchant une remarque plus qu'acerbe. Il continua cependant, En bon terme avec qui?

    Peut être est il utile de dire que Trajan ignorait totalement l'existence de chasseur de vampire, pour la simple et bonne raison qu'il ne s'intéressait plus à cela depuis quelques temps déjà. De plus, ne connaissant la faiblesse vampirique des immortelles par rapport au sang de mort, il ne pouvait se douter que l'on pouvait les tuer aussi aisément. Après tout, en sachant ceci, peut être recommencerait il a chasser...
    Ou pas...

    Le vieux lycan passa sa main sur sa barbe de plusieurs jours, on lui reprochait souvent que ça faisait négliger, mais franchement, les critiques des gens, ça lui passait bien, mais alors bien au-dessus de lui, c'était pour ainsi dire la dernière des ses préoccupation. Surtout vu la situation actuel.
    La voix de la terroriste résonna en ces termes :


    « Maintenant, tout le monde s'assoit sagement à terre et on arrête de m'emmerder avec vos blablas incessants et totalement inutiles. »

    Le lycan soupira elle n'avait pas tord cette jeune femme, les balblas de tout le monde était insupportable. Et dire qu'il aurait eut le temps de déguster une bonne bière fraiche. Enfin... Suivant les ordres de la jeune femme aux longs cheveux jais (souhaitant aussi éviter la mort du jeune homme quand même), il s'assit juste à côté d'Emma en soupirant et en grommelant quelques choses comme quoi il aurait encore mieux fait de rester couché.
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MessageSujet: Re: You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] I_icon_minitimeMer 20 Jan - 20:26

15
Mais on va le monde. On ne pouvait pas aller simplement étudier sans se faire braquer, racketter de quelque façon que cela soit. Plus les minutes s’écoulent plus cela semblait irréel comme situation. Si elle prêtait plus attention a la conversation entre chaque on pouvait y lire des sous entendues. Sous entendue qu’Emma était loin de comprendre. La preneuse d’otage leur demanda de s’asseoir au sol sans mouvement brusque. L’interne s’exécuta sans demander son reste. L’agent du FBI fut désarmé par l’homme qui avait l’un de ses patients … Quel était son nom déjà? … Léo …lio …

La professeur s’installa a coté d’elle tout en grommelant qu’il y avait des jour ou on devrait rester coucher … un truc dans le genre … Ce qui eu pour effet d’arracher un demi sourire a la jeune femme. Mariah lâcha l’étudiant qui lui servait de bouclier qui s’installa prés de l’agent.



« Pourquoi vous intéressez vous à la disparition de ces deux personnes ? Vous étiez proche de l’une d’entre elles ? »


Mais cet instant, Emma s’en contre balançait du pourquoi du comment. Elle ne pouvait détacher son regard de la plaie de l’étudiant.. Appelez ça déformation professionnel mais sans réfléchir au réactions, elle se déplaçât a quatre pattes vers lui … La preneuse d’otage lui lança quelques menaces mais elle les ignorait..

Montre ça ? Dit elle a l’étudiant

Elle posa ses doigts de part et autre de la plaie qui saignait légèrement. Cela ne présentait rien de trop méchant voir au pire quelque points de suture et encore des strips suffiront plus une désinfection.

C’est rien d’important
dit elle pour le rassurer

Justement elle devait avoir ce qu’il faut dans son sac. Elle avait pris la veille a l’hôpital de quoi refaire sa trousse de secoure pour ses expédition escalades. Ni une ni deux elle se rapprocha de son sac mais la preneuse d’otage était d’un autre avis. Si bien que quant elle la bouscule le contenue de son sac se renversa sur le sol … Éparpillant des photos d’un dossier qu’Emma aurait préféré garder pour elle … Les photos étaient ceux de corps mutilé de différente façon … soit disant résultat d’attaque d’animaux. L’interne toujours obsédé par la mort de sa meilleure amie continuait a rassemblait des preuves médicale au vue de retrouver le montre qui avait fait ça a Lizzie, sa sœur de cœur.


Je cherchai juste de quoi désinfecter la plaie … j’ai pas d’arme si c'est se dont vous avez peur … !!!

Son regard était posé sur Mariah dans une position de Défiance..
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Lio Thomas
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MessageSujet: Re: You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] I_icon_minitimeDim 31 Jan - 19:47

Le français dévisageait toujours le vieux loup, attendant une réponse de celui-ci, après tout si les chasseurs étaient en de bon terme avec la meute, un lycan pourrait aider à calmer la situation. Ou du moins il l’espérait et à tord. Lorsque sont interlocuteur ouvrit la bouche, il remarqua tout de suite son accent et il faut dire son ton dédaigneux qu’il n’avait ni l’un ni l’autre pas plus tôt lorsqu’il s’était adressé au docteur Beckett. Il poussa un soupir devant l’éternel conflit outre Manche qui commençait à refaire surface, la guéguerre entre les buveurs de thé et les mangeurs de grenouille… Pourtant en temps qu’ancien soldat de la seconde guerre Lio avait une bonne opinons de ses voisins adorateur de la couronne, mais le ton de celui-ci la faisait cruellement baisser. D’autant plus qui semblait totalement ignorer ce que la chasseuse était, comme tout autre humain présent dans cette pièce. Le français eu l’air un peu surpris, mais fronça bien vite les sourcils en lançant un regard assassin en marmonnant entre ses dents en français.

génial je suis tombé sur le seul loup à pas être connecter en wifi avec les autres… Puis lorsque la preneuse d’otage l’interpella – au « chéri » il changea la cible de son regard et la fusilla à son tour – il se rapprocha de nouveau de l’agent du FBI, mais continua à s’adresser, mentalement cette fois au loup, ses lèvres ne frémir pas. * Branche toi avec ta meute, tu sauras qui elle est… Un monstre qui se moque d’un autre ? Je n’ai pas choisi d’être un monstre, mais j’ai choisi de me contrôler…*

Il se tut alors car il sentait que s’il continuait à discuter avec le vieux prof il aurait du mal à contenir la colère qui lui montait. Il était de nature calme certes, mais cette prise d’otage, l’odeur du sang et maintenant la boule de poil puante, mettaient ses nerf à vif. Il poussa un léger soupir, plus par habitude que par nécessité. Il approcha lentement de l’agent Cohen en lui adressant un regard entre le réconfort et l’excuse. Il posa une main sur l’arme, le canon était presque tiède sur sa peau froide, son autre main se posa sur les avant bras du représentant de l’ordre pour l’inviter à baisser son arme, la différence de température entre leur deux peaux devait se sentir dans les deux sens. Il serra un peu plus fermement le canon, il aurait très bien pu le broyer sans effort pour rendre le revolver inutilisable, mais une telle démonstration de force aurait causé la perte de tout le groupe. Il se contenta de lui obéir, posa l’arme au sol et la fit glisser d’un léger coup de pied dans sa direction.

Lio alla ensuite s’assoir avec les autres, il se mit le plus en avant à demi en tailleur tout en gardant un pied coller au sol pour pouvoir se relever rapidement, bien sur la présence de témoins l’empêcher d’agir à vitesse vampirique, tout aurais était réglé depuis longtemps s’il n’y avait pas eu tant d’humain. Chacun des trois vampires pouvaient se retrouver sur elle avant même qu’elle puisse voir qu’ils avaient bougés, qu’il eu cru qu’une humaine et un couteau tiendrait des immortels en respect. Le vampire brun ne cessait de la dévisager, ses yeux s’était assombris, ses pupilles dilatées comme celle d’un félin guettant sa proie, cherchant patiemment une faille attendant le moment ou il pourrait lui bondir à la gorge. Il sentait ses instincts de prédateur reprendre légèrement le dessus, s’il avait été carnivore sans nul doute que tous ceux qui vivent dans cette salle aurait passé l’arme à gauche. A chacun des mouvements de l’agresseur ses pupilles frémissaient comme l’obturateur d’un appareil photo que l’on règle. Elle lâcha son otage et l’envoya rejoindre les autres, l’idée que la source du sang frais se rapproche ajoutait de la tension à la situation. Du coin de l’œil il vérifia la situation de ses consœurs, mais garda toute son attention sur Mariah. Celle-ci venait d’échanger son couteau contre une arme à feux automatiques, le genre que les vampires ne craignent pas mais qui pouvait faire couler beaucoup de sang en peu de temps.


Tu sais ce qui se passera si le sang coule…

Si elle était saine d’esprit, elle savait qu’elle ne pourrait pas utiliser son arme. Mais voilà la condition était gênante, avait elle des penchants suicidaires ? Si elle tire ils mourraient tous, il y des jours où notre français aurait préféré ne pas avoir de conscience…
Derrière lui il entendit le médecin bouger, annonçant qu’elle n’avait pas d’arme sur elle mais qu’elle désirait simplement aider le blesser. D’un mouvement rapide il consulta la ravissante blonde du FBI, puis reporta son attention sur la chasseuse. Se pourrait il que cela leur offre une ouverture ? Qu’ils puissent profiter de cette légère diversion ? Quoi qu’il arrive il se tenait près à agir et à profiter de la moindre occasion.
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MessageSujet: Re: You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] I_icon_minitimeMar 2 Fév - 0:13

Suzanne était assise, patiemment, sur sa chaise déformée. Elle avait suivi toute la fin de la scène avec les yeux clos, comme si elle méditait sur ce qui venait de se passer. Le souffle stoppé et la gorge tiraillée par la soif, elle se concentrait sur la tueuse et visualisait son visage cruel. Dieu, qu'elle regrettait d'être là ! Elle aurait pu essayer de s'enfuir avant qu'un humain ne la voit, mais il l'apercevrait certainement et se demanderait ce qu'elle était devenue si elle quittait la pièce. Elle était bloquée, juste bloquée. Et la situation semblait s'éterniser, irrémédiable et stupide. Le professeur papotait gaiement avec un congénère de Suzanne, la fille du FBI questionnait Mariah avec des répliques telle que « Connaissiez vous une des victimes ? » et l'otage se permettait de faire ses petits commentaires. Ne pouvait-il pas se soucier un instant de sa gorge avant de parler à tort et à travers ? Elle éprouvait une certaine sympathie, pour lui. Non pas que l'odeur du sang de Lucas l'eût hypnotisée à ce point, mais elle le comprenait – le pauvre ! - de réagir comme cela. Elle-même, si elle avait été humaine, aurait sûrement eût une attitude décalée.

Le vent s'engouffrait un peu plus chaque seconde dans l'amphithéâtre, par la fenêtre que Sue avait ouvert peu de temps avant. Il faisait froid, gris et la grande vampire blonde espérait que son air crispé passerait pour des frissons de froid et la peur du preneur d'otage. Mais il n'en était point. Elle détestait ce genre d'énergumènes, dont le seul but dans la vie était de leur gâcher l'existence. Elle avait appris peu de temps avant que de tels humains existaient mais elle avait compris, maintenant, que les vampires avaient des ennemis presque aussi forts qu'eux car - à défaut d'être forts ou rapides, étaient ingénieux. Les vampires végétariens et civilisés étaient vulnérables, tout du moins. Les autres ne craignaient pas les faux pas. Mais eux... ils ne pouvaient se permettre la moindre erreur. Une seule goutte de sang empruntée en public à une personne de leur ville leur serait fatale et ils seraient recherchés partout. Et, là, la police découvrirait le gros-lot. Faux papiers, fausse identité, et ainsi de suite. Bien sûre, les vampires pouvaient aller vivre en Polynésie du jour au lendemain et se débrouiller pour ne pas être retrouvés mais Suzanne ne se voyait pas fuir Hanover. C'était chez elle, depuis plusieurs années, et elle ne voulait pas vivre ailleurs. Elle connaissait comme sa poche les White Mountains, et tous ces lieux superbes qui faisaient d'elle la plus chauvine des vampires. Donc non, elle ne partirait pas. Toutefois, elle connaissait moins Dartmouth et s'en voulait d'avoir essayé de faire connaissance avec l'université aujourd'hui.

L'otage reçut pour ordre de rejoindre le groupe et Suzanne se réveilla de ses songes. L'odeur de sang se faisait plus forte, plus enivrante. Et sa soif se faisait plus violente, plus difficile à estomper. Elle avait besoin de prendre l'air frais, de vraiment respirer et de sortir de cette salle. Un peu plus et elle allait devenir claustrophobe... Comme si elle suffoquait, bien que ce fût improbable, elle haleta péniblement. On voyait qu'elle souffrait, cela crevait les yeux. Le jeune humain retourna vers les autres et l'apprentie médecin s'installa vers lui en expliquant bien haut et fort qu'elle allait le soigner, pour ne pas être la cible de brimades de la part de Mariah. Suzy eût un léger rire, euphorique. Sa réaction était complètement déplacée mais l'effet du sang, si proche, si chaud la rendait folle. Elle tentait de rabattre son désir de s'abreuver en une colère contre la psychopathe chasseuse. Elle se posait toutes ces questions qui fâchent, qui – elle le savait – la mettrait tellement hors d'elle qu'elle en oublierait le sang de la pauvre victime. « Comment sait-elle ? », « Que nous veut-elle ? », « Est-elle vraiment sérieuse ? », « A-t-elle déjà eu un vampire en jouant à cela ? », « Est-ce sa première prise d'otage et a-t-elle tué des gens ? », « Si oui, pourquoi chasse-t-elle les vampire si elle est tout aussi méprisable qu'eux ? » et enfin, « Est-elle dangereuse pour notre race ? Puisqu'après tout, c'est une humaine... et elle sait... ». Et là, comme un flot de mots qu'elle ne put retenir, Suzanne se leva et prononça de façon très audible :

« Soit, il suffit. Vous n'obtiendrez rien de nous, alors partez. Tout de suite. Mêlez-vous donc de ce qui vous concerne au lieu de vous intéresser aux affaires des... 'autres'. Cela vous évitera bien des ennuis, je puis vous l'assurer. Et ne vous croyez pas supérieure, nous sommes capables de bien plus que vous. Pitié, vulgaire criminelle, ne semez pas le vent, vous ne feriez que récolter la tempête. Aujourd'hui, c'est moi qui vous le dis de façon diplomate mais un jour, votre tête finira sur le plateau d'une créature bien plus cruelle que ce que vous pourriez imaginer. »

Elle n'aurait peut-être pas du la provoquer ainsi. Ou en tout cas dire le fond de sa pensée. Mais elle ne pouvait se retenir ! Elle avait juste le choix entre retourner sa colère et sa frustration contre Mariah ou attaquer le grand brun qui venait de s'ajouter à la liste des témoins et quittait (enfin) le banc des prisonniers. Après tout, que risquait-elle puisque la femme n'était plus vraiment armée ? Elle tenait un fusil, certes, mais armée désignait plus le fait d'avoir le sang frais d'un humain à sa merci. Or, ce n'était plus le cas. Qu'est-ce qui pouvait bien l'empêcher, donc, de faire dégager la chasseuse ?

Son discours était subtil et un humain normal ne l'aurait peut-être pas compris. Pourquoi, d'un coup, prenait-elle ce ton autoritaire, par exemple. Et pourquoi avait-elle insisté en disant 'autres'. Qui désignait 'nous'. Qu'est-ce que serait la 'tempête'. Cette façon de le dire était-elle 'diplomate'. Et, pour finir, quel était le sens de 'une créature cruelle'. Voilà ce que pouvait se demander un humain lambda. Et Sue avait voulu que cet humain lambda se posent toutes ces questions. Car s'il avait eu les réponses dès le départ, cela aurait valu à Suzanne un aller simple pour Volterra. Dévoiler cela à un humain était déjà critique. Mais le dévoiler à toute une classe... C'est pourquoi elle était restée vague. Elle demeurait tout de même certaine que la chasseuse l'avait parfaitement comprise. En attendant une quelconque réaction, Sue ne bougea pas d'un cil et resta debout, de toute sa longueur. Elle cessa, au bout d'un moment, de faire la statut pour tourner son regard vers ses congénères. Ses lèvres bougèrent vite, de façon presque invisible et il semblât qu'aucun son ne sortit de sa bouche. Mais les deux autres vampires pouvaient certainement l'entendre, comme si elle parlait à voix basse.

« Distrayez les humains » disait-elle. « Je tiens à m'occuper personnellement d'elle. »

Elle patienta pour obtenir une réponse – de préférence positive – de la part des deux acolytes. Ils pouvaient la qualifier d'inconsciente, elle s'en moquait. Elle voulait juste avoir la peau de cette femme, par principe. Et l'esprit belliqueux de la belle blonde l'emportait sur toute raison, même sur la soif. Elle était combattante, pas ambassadrice. C'était le seul moyen de lui faire oublier son envie irrésistible de boire. Tuer un bourreau ou tuer un innocent. C'était la comparaison qui pesait dans la balance de son jugement. Néanmoins, puisqu'elle avait demandé l'aide de ses confrères, sa décision était plus ou moins prise, il était trop tard pour ravaler sa dernière phrase. Elle n'attendait qu'un feu vert pour s'en prendre à cette chasseuse – avant que l'inverse ne se produise – et espérait que les deux vampires ne seraient pas trop longs à agir parce qu'elle, elle ne pouvait plus attendre.
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MessageSujet: Re: You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] I_icon_minitimeMer 3 Fév - 14:08

    Le pouls et la respiration de Mariah s'accélérèrent un peu plus qu'ils n'auraient dû pour le confort de la chasseuse. Elle n'ignorait pas que les vampires n'attendaient qu'une fausse note de sa part pour la vider de son sang et leur démontrer qu'elle commençait à stresser ne ferait qu'aggraver son cas. Cependant, son instinct lui soufflait qu'elle n'était plus à cela près. Même en ayant maitrisé la situation jusqu'ici, elle savait arriver à un moment critique. Ce n'était pas tant les sirènes des voitures de police qui l'inquiétaient. Echapper aux flics était relativement plus aisé lorsqu'on avait l'habitude de jouer à cache-cache avec des machines à tuer. Non, eux elle pouvait gérer... Les otages humains étaient sous contrôle (d'un regard distrait, Mariah dédaigna les efforts de l'infirmière pour soigner l'étudiant, cela ne ferait pas disparaitre l'odeur du sang), et deux des vampires semblaient aptes à coopérer sans trop broncher tant qu'elle filait avant une effusion de sang trop importante. Le problème, c'était bien la troisième créature. Elle faisait partie de la catégorie de ces ordures que Mariah haïssait le plus : imbu d'eux-mêmes, de leur âge et de leurs capacités, méprisant de toute tentative de résistance à leur suprématie. Elle refusa dès le début de suivre les ordres de Mariah, et la chasseuse sut à cet instant qu'elle ne pourrait pas suivre son plan de fuite comme elle l'avait espéré.

    Depuis des années que Mariah chassait les suceurs de sang, elle avait un attachement tout relatif à sa propre vie. Son histoire était déplorable, tout juste de quoi faire chialer les mômes, pas de quoi regretter quoi que ce soit, et elle n'avait personne vers qui revenir après avoir échappé de justesse à la Faucheuse. Vivre n'était qu'un outil pour accomplir sa vengeance, et ses collègues de chasse étaient la seule véritable famille qu'elle puisse avoir. Une famille qui avait l'habitude d'être décimée petit à petit, avant de voir ses rangs se regonfler à chaque tragédie publique. En conséquence, lorsque la conclusion s'imposa d'elle-même : elle ne sortirait pas d'ici vivante ; elle l'accepta sans broncher et fixa la Mort en face. Mais tandis qu'elle tenait le regard d'encre de Suzanne, c'est à l'agent de police qui lui avait posé une question (et à tous les humains qui ignoraient ce qu'il se tramait sous leurs yeux), qu'elle répondit :

    « Nous étions comme des soeurs. Et il n'y a que vous pour ignorer l'identité de ses meurtriers... » Elle pointa son arme à feu sur la seule personne restée debout, bien décidée à montrer à ces incrédules ce qu'il en était. « ...alors qu'ils sont dans cette pièce. »

    Ces derniers mots avaient à peine quittés sa bouche, que le coup de feu parti, visant le coeur (l'organe inanimé) de Suzanne. Les choses se précipitèrent sous les yeux de Mariah, contrecarrant une nouvelle fois ses plans, comme si le grand Destin était bien décidé à la contrarier. A la surprise de tous, Lucas s'était levé avec une grande rapidité en l'apercevant levers son arme, s'interposant ainsi entre la balle et Suzanne. Touché à l'épaule, bien que ce ne soit pas critique, il s'effondra à terre, l'odeur du sang s'échappant de sa plaie avec d'autant plus de force. L'instant d'après Mariah se sentit décoller, frappée par une force énorme. Le reste ne fut plus que douleur lorsqu'elles passèrent à travers une fenêtre qu'elle percuta de plein fouet, et qu'elles chutèrent plusieurs mètres en contrebas.


    A l'autre bout de la pièce, l'odeur du sang eut raison de la résistance de Kate Williams, qui quitta la salle en coup de vent, sa force surnaturelle lui permettant d'ouvrir la porte bloquée d'un coup d'épaule et sa rapidité de quitter l'université avant que quiconque n'ait pu réagir. Quelques policiers en profitèrent alors pour s'introduire dans le lieu de la prise d'otage, et le chaos régna pour quelques instants dans la salle de cours... Les évènements avaient été si rapides que la confusion était à son maximum.
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Lucas Stevenson
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MessageSujet: Re: You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] I_icon_minitimeMer 3 Fév - 23:44

Lucas, sous les indications de Mariah, était aller s’asseoir parmi les autres otages. Sa coupure à la gorge n’était que superficielle, toutefois, elle ne manquait pas de lui causer des douleurs brûlantes. À peine se fut t’il assis, qu’une jeune femme brune, se dirigea vers lui, alors qu’il avait la paume de la main plaquer contre son cou, afin de limiter les écoulements. Il obtempéra directement lorsqu’elle lui demanda sur un ton impératif, de lui montrer la plaie. Il leva la tête, mettant sa gorge en évidence et durant quelques secondes, il sentit ses doigts frais, palper doucement sa peau. Quelques gouttes de sang quittèrent les bords de la plaie et Lucas s’empressa de les balayées d’un revers de main. Elle le rassura en lui assurant que ce n’était rien de grave et il lui adressa un regard reconnaissant. Il y avait des gens comme ça, qui en n’importe quelle situation osait vérifier l’état de santé des autres. Il en déduit qu’elle était certainement une étudiante en médecine. Il la suivit du regard lorsqu’elle se leva pour saisir son sac. Sans qu’il ne compris comment, le contenu du sac de la jeune femme se retrouva sur le carrelage. Le regard sombre de Lucas se posa sur des photos qui lui firent serrer les mâchoires avant de détourner la tête. Elles furent rapidement rassemblées et de nouveau rangées. La jeune femme se rapprocha de lui et lui appliqua un désinfectant à l’aide d’une compresse, ce qui lui tira une légère grimace lorsque l’alcool attaqua la plaie afin de la nettoyée de tout microbe.

Entre temps, plusieurs choses s’étaient déroulées. La jolie blonde aux cheveux bouclés, près de la porte, avait déclaré ne rien savoir sur les victimes. L’homme brun s’était déplacé à travers la salle, s’adressant au vieil instit à voix basse. L’agent du FBI était désormais dans une fâcheuse position, désormais désarmée. Lucas se demandait comment tout cela allait bien pouvoir se finir, comme la plupart des personnes présentes dans cette salle assurément. La seconde blonde, pris la parole d’une voix si autoritaire qu’elle tira Lucas de sa légère passivité, dans laquelle il s’était légèrement enfoncer, alors qu’il observait les visages de chacun. Était-elle folle ? Que de provoquer cette personne, aux sautes d’humeurs imprévisibles, tout autant que ces réactions. Tenait-elle à finir la tête trouée par une balle du flingue que Mariah tenait bien en main. Elle semblait d’ailleurs savoir parfaitement ce qu’elle faisait et il était persuadé qu’elle n’hésiterait pas à s’en servir.

Comme un prolongement de ses pensées, il l’a vit lever le bras et pointer son arme vers une cible que Lucas ne pouvait voir sans se retourner. Tandis qu’elle répondait à l’agent du FBI avec un cran de retard, Lucas vit l’index de l’énergumène appuyer lentement sur la détente au fur et à mesure que les paroles qu’elle énonçait se déversaient. L’action se déroula en une poignée de secondes. Une poignée de secondes durant lesquelles Lucas tourna la tête en arrière pour apercevoir enfin la mire de la trajectoire de la balle qui n’allait pas tarder à quitter le canon de l’arme de Mariah. Le son que le départ de la balle se fit entendre un peu plus tard que le réel départ. Lucas se dressa rapidement. Bondit plus précisément. Un geste irréfléchi, spontané. Il se projeta à travers la trajectoire de la balle et soudainement il sentit son épaule se faire perforer avant qu’il ne se retrouve au sol. Le jeune homme serra les dents pour retenir le gémissement de douleur qui menaçait de s’échapper de sa gorge. Pour avoir suivit plus ou moins ses cours de sciences, il savait qu’une artère se trouvait dans les alentours d’où s’était logée la balle. Il espérait seulement que la dite artère ne fut pas toucher, ou il risquait de finir ses jours dans pas moins de quatre minutes. Il sentit des mains se poser sur son épaule pour la comprimer et cette fois la douleur s’exprima à travers ses lèvres. Entre temps, il vit à travers sa vue légèrement brouillée, Suzanne se lever, traverser la pièce et frapper la preneuse d’otages en plein fouet… puis se diriger irrémédiablement vers la vitre, entrainer par son élan. Il entendit le bruit qu’émit la fenêtre en se brisant et une mine horrifiée se peignit sur son visage. Le jeune homme, ignorant la douleur de son épaule se redressa et découvrit là où s’était trouver une vitre solide, un énorme trou, par lequel des rafales de vent s’engouffraient, faisant virevolter les papiers qui se trouvaient sur les bureau, futilités.

« Que quelqu‘un descende voir ! » s’exclama-t-il d’une voix faible, à laquelle il essayait d’insuffler une puissance inutile. On l’avait parfaitement entendu. La blonde restante dans la salle avait quitté précipitamment la salle, après qu’il se fut fait blesser par balle. Le sang continuait de s’écouler de sa nouvelle blessure et il se sentait de plus en plus faible, toutefois, il lui était impossible de décrocher ses yeux de l’impact qu’avait traverser les deux jeunes femmes, aller sans retour vers une mort certaine …
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