Breaking Dawn
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You’re all prisoners [Sous-intrigue #01]

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Billie Jean Cohen
Billie Jean Cohen
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MessageSujet: Re: You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] - Page 2 I_icon_minitimeDim 7 Fév - 20:05

    Désarmée, Billie Jean ne pouvait compter que sur l’arrivée des renforts pour maîtriser la forcenée. Il fallait qu’elle gagne du temps. Autour d’elle, la tension était à son comble. Le vieux professeur semblait avoir quelques griefs avec le jeune homme à l’accent français. Les deux magnifiques blondes ne parvenaient pas à détacher leurs regards de la preneuse d’otage, et la fixaient avec des yeux révoltés. Quant au dit otage, il venait tout juste d’être relâché et s’était assis près de l’officier de police. En voyant sa plaie sanguinolente, l’interne en médecine se rapprocha de lui et fouilla dans son sac à la recherche de désinfectant. Billie Jean tourna la tête vers Lio d’un air désabusé qui voulait dire « si tu ne m’avais pas démunie de mon arme, nous n’en serions pas là ».
    Ce n’était pas la première fois qu’elle agissait dans le feu de l’action sur le terrain. En revanche c’était sa première intervention en solitaire. Les agents du FBI sont habitués à travailler en binôme. Pourtant, son co-équipier Seth Jennings n’avait pas pu la suivre aujourd’hui à l’intérieur de l’amphithéâtre, il aurait risqué de griller sa couverture d’agent infiltré en étudiant à Dartmouth. Billie Jean vivait cette situation comme un échec personnel, et allait mettre un temps fou à se le pardonner. Pour le moment, la délinquante semblait s’être calmée, mais la profileuse savait qu’on ne pouvait se fier à ce genre d’individus instables.

    Elle avait donc décidé de lui poser une question. Il était important de la faire parler, et d’essayer de maintenir le dialogue avec elle. C’était la seule arme qu’elle avait en sa possession, maintenant que son revolver n’était plus entre ses mains. Le visage et la voix de Mariah affichèrent une expression de dureté lorsqu’elle déclara que Kalinka Zatislava était comme une sœur pour elle. Ce qui ne manqua pas de surprendre Billie Jean, car la forcenée n’avait pas été auditionnée en tant que témoin pour élucider cette disparition. D’ailleurs, Kalinka ne semblait pas avoir énormément d’amis ici, trouver des renseignements la concernant s’était avéré être une mission impossible. La policière n’eut toutefois pas le temps d’en apprendre plus car son interlocutrice pointa son arme sur la jeune femme blonde qui était restée debout. Elle décréta que les meurtriers de son amie se trouvaient présents dans la pièce. Son doigt s’apprêtait à presser sur la détente.

    « Je comprends que vous soyez furieuse mais ces étudiants sont innocents ! » s’écria-t-elle avant de se remettre debout.

    Mais il était déjà trop tard. Un coup de feu était parti, mais n’avait pas atteint la bonne cible. L’ancien otage de Mariah s’était interposé entre elle et Suzanne, et la balle s’était logée dans son épaule. La plaie était superficielle, mais il perdait énormément de sang.

    « Vous ! Occupez-vous de lui, et appelez une ambulance ! » ordonna-t-elle à Emma, avant de se précipiter sur la criminelle pour la neutraliser. Mais la blonde à qui la balle était destinée avait été plus rapide. Comment avait-elle pu parcourir une si longue distance en à peine quelques secondes ? Billie Jean l’ignorait. Les deux jeunes femmes percutèrent de plein fouet la fenêtre la plus proche et firent une chute vertigineuse de plusieurs mètres en contrebas.

    Au même moment, Seth et d’autres agents du FBI pénétrèrent dans l’amphithéâtre, par la porte débloquée par une étudiante qui avait pris la fuite. Mais c’était déjà trop tard. La jeune policière se pencha et réprima un cri d’horreur en apercevant les deux corps entremêlés sur la chaussée. Etrangement, Suzanne semblait indemne, ce qui n’était pas le cas de Mariah. La preneuse d’otage s’était brisé les os dans l’impact et se trouvait autour d’une mare de sang. A l’extérieur, de nombreux étudiants qui se promenaient dans le campus poussèrent des hurlements d’effroi. Ils avaient assisté à la défenestration des deux jeunes femmes. Billie Jean reporta son attention sur Suzanne. Elle ne savait pas comment elle avait pu survivre à une telle chute, ni comment elle avait fait pour courir aussi rapidement. Tout ceci était étrange et n’avait aucune logique. Elle allait avoir les plus grandes difficultés du monde à rédiger son rapport sur cet incident.
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Trajan Andoras
Trajan Andoras
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MessageSujet: Re: You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] - Page 2 I_icon_minitimeLun 1 Mar - 12:06

    Trajan n'est plus vraiment ce que l'on pourrait appeler un jeune homme, mais il y a des choses qui vous marquent toute votre vie, il y a des choses dont vous vous souviendrez toujours. Le tir d'une arme en fait parti. Au début, il y a le cliquetis de l'arme, le bruit du chien qui se fracasse sur la culasse, la balle qui part alors dans un bruit ahurissant, l'odeur de poudre suivit le plus souvent par celle cuivré du sang.
    Cela faisait longtemps, pas assez longtemps que notre professeur n'avait pas entendu le bruit d'une arme et senti l'odeur de la poudre noir. Peut être que les souvenirs pas si lointain d'une guerre qui n'aurait pas dut avoir lieux plongea le professeur dans un état second, peut être tout simplement avait il toujours eu en lui cette capacité à devenir soudainement sérieux, oui, la situation venait de déraper au plus haut point et la "mascarade" risquait de partir en fumer.

    Mascarade était le terme qu'il avait choisit pour désigner la discrétion des immortels et tout leurs effort pour éviter que les mortels ne sachent un jours leurs existence.

    Mais revenons à la scène, à l'instar de Lucas, il lui sembla que le tir arriva comme au ralenti, comme si le temps avait cessé de fonctionner normalement. Il vit nettement la balle s'enfoncer dans la peau du jeune homme, il vit lucas chuter au sol alors que l'odeur du sang emplissait la scène. Instinctivement, il lâcha d'une voix forte :


    -Homme à Terre!

    Il avait crier malgré toute sa force de volonté, reprenant l'instant d'un vieux soldat sans fusil. Mais il chassa rapidement les plaines de France de son esprit.Il reporta son attention sur l'auteur de ce crime prêt à lui foutre une dérouillé mais les vampires furent bien plus rapide que lui. Tant pis. Il resta alors debout cherchant quoi faire, quoi dire. Il était donc la, droit comme un piquet, fixer sur sa "canne", observant les agents de police entrer, les hurlements des jeunes gens choquées. Il ne put s'empêcher de remarquer le sang froid et l'efficacité de l'agent du FBI. Cependant, il n'avait rien a faire hormis rester planter là, face à cette agitation.
    Allez, fait quelque chose Trajan. Vite, réfléchis!
    Il cria une nouvelle fois :


    -Que tout les élèves sortent d'ici... MAINTENANT!!

    Le vieux professeur venait d'offrir une excuse valable au vampire "élève" de pouvoir s'enfuir sans trop élever les soupçon. Et c'était certainement une bonne idée, en effet, des vampires, même végétariens n'arriverais certainement pas a se contenir avec cette odeur de sang si fraiche. Ha créature impie, voyez donc votre vrai nature!
    Ceci dit, il fit quelques pas vers l'étudiant prénommé lucas dont la belle Emma, docteur de son état, allait certainement rafistoler en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Il regarda le "p'tit bonhomme" et souffla :


    -Allez mon gamin, sourit à l'infirmière, on en a pas tout les jours des comme ça hein!

    Et il lui décocha un clin d'oeil, le vieux loup essayer de retrouver son optimisme, mais on sentait que le coeur n'y était pas...
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Suzanne Cummings
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MessageSujet: Re: You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] - Page 2 I_icon_minitimeSam 27 Mar - 16:57

Suzanne était à bout de patience et, lorsque la fille du FBI tenta de calmer le jeu en parlant avec la criminelle, elle se sentit redoubler de colère. Voilà ce qui l'empêchait de céder à la gourmandise du sang : la colère. Elle ne tolérait pas que cette humaine soit au courant de leur existence et qu'elle les menace ouvertement. Elle ne tolérait pas non plus l'autorité dont elle faisait preuve face à eux. N'étaient-ils pas les plus hauts dans la chaîne alimentaire ? Eux, les vampires ? Sa fierté la conduirait à sa perte. Combien de fois lui avait-on dit cela ? Cent ? Mille ? Son ancien clan ne cessait de le lui râbacher. Elle ne pouvait cependant pas changer, elle était comme cela : tantôt d'une humeur fleurie tantôt à deux doigts de dépecer. Aujourd'hui était un mauvais jour, ce n'était plus à prouver et tentant le tout pour le tout, elle s'élança sur Mariah. Cette dernière tira, en simultanée mais Suzanne ne fut pas touchée - heureusement ! Non pas qu'elle eût craint d'être blessée mais ne pas avoir de blessure aurait soulevé des soupçons. Elle l'aurait évitée, cette fichue balle, de toute façon. Mais le fait que Lucas ait intercepté le coup rendait ceci plus crédible. Autrement, ils se seraient tous demandé comment elle avait fait pour bouger si vite. Tandis que l'attention était portée sur Lucas et sa blessure, elle continua sa course vers la quasi-meutrière et l'emmena avec elle, à travers la fenêtre. Tout se passa rapidement, même pour un vampire et bientôt, elles ne furent plus dans la salle. La congénère blonde était partie, alarmée par l'odeur du sang et l'autre vampire se trouvait vers le blessé et l'infirmière. Le loup continuait de répliquer, elle l'entendait. Mariah avait été surprise et ne comprenait pas vraiment ce qui se passait mais Sue lisait la peur dans ses yeux. Cette humaine savait qu'elle n'était pas comme eux, même si elle se comportait comme si elle leur était supérieure. Elle mourrait, écrasée sur le sol. Le temps de chute fut long pour Suzanne mais elle l'imaginait court pour Mariah. La police entrait dans le bâtiment et se répandait comme une fourmilière. Ce qui se passait dans cette salle de classe n'avait plus d'importance, maintenant. Cela ne comptait plus, Suzanne s'en fichait. Elle reviendrait en cours, demain et témoignerait devant la justice en prétextant être une miraculée. Elle raconterait que les poubelles à papier qui se tenaient sous cette fenêtre avait amorti leur chute et que Mariah avait servi - en quelque sorte - de coussin. Les excuses ne manquaient pas.

Tandis que le sol se rapprochait doucement, Suzanne attendait. Elle se sentait en apesanteur. Un craquement parvint à ses oreilles, affûtées : celui des os de Mariah. Elle gisait au sol, inanimée ou presque et gémissait les derniers sons qui pouvaient sortir de sa bouche. Même si la soif était omniprésente dans la gorge d'un vampire, Sue n'avait nullement envie de se laisser aller avec cette femme. Non, elle ne s'en abreuverait pas. Cette femme la répugnait, voilà tout. Et elle était tellement fâchée contre elle que la déchiqueter en mille morceaux la tentait plus que la priver de sang. Après tout, elle était morte, cela ne servait plus à rien. Loin d'être cruelle, Suzanne aurait voulu - si elle avait pu - la tuer lentement, avec patience, avec souffrance... La torturer jusqu'à la dernière seconde. Dieu, qu'elle était barbare dans ces moments là !

Ses pieds touchèrent le sol avec délicatesse et elle tomba avec souplesse. Afin de paraître un tout petit peu plus crédible, elle fit semblant de plier les genoux et de basculer en avant en se tordant de douleur. Une douleur légère, la même que celle qu'on a lorsqu'on bute notre tibiat sur une marche d'escalier. Evidemment, elle n'avait rien et était saine et sauve. De toute façon : comment pouvait-elle mourir ? De manière naturelle, c'était impossible. Se relevant doucement, elle sentit quelque chose dans sa jambe. Une lame. Elle éprouva une vive douleur et se retourna : Mariah venait de lui enfoncer un couteau dans la chair. Néanmoins, sa peau ne se régénèrait étrangement pas et elle souffrait. Sa peau devenait molle et du sang se mit à couler de sa blessure. Le corps de Mariah laissa s'envoler les dernières bribes de vie qu'il possédait encore et Suzanne n'entendit bientôt plus le coeur de cette dernière tambouriner. Elle était morte pour de bon. Dans l'incompréhension, elle se mit à courir en quête d'un lieu peu fréquenté et abandonna l'amphithéâtre et ses désastres à leur triste sort. Des choses étranges se passaient, cette semaine. Et elle n'était pas au bout de ses surprises. Le souffle court, comme si elle manquait d'air, ressentant une certaine fatigue, elle partit de ce lieu sordide. Dorénavant, elle aimait autant l'université qu'elle la détestait, comme tout ce pour quoi elle avait des sentiments. Un mélange de haine et de passion, d'envie d'aventures et d'envie de routine. Mariah n'était qu'un début. Un premier maillon dans une longue chaîne. Celle de son immortalité.

You're All Prisoners - The End.
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MessageSujet: Re: You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] You’re all prisoners [Sous-intrigue #01] - Page 2 I_icon_minitime

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