Breaking Dawn
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal

A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Rain Si-jie
Rain Si-jie
« I've seen through this HELL in your EYES »


Nombre de messages : 3237
» Age : 21 / 367
» Occupation : Artiste visuelle
» Pouvoir : Vos démons du passé se réveillent...
» Humeur : ...artistique...



Who I Really Am
» Pensée du Moment:
» Relations:
Points BD:
A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] Left_bar_bleue16/500A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] Empty_bar_bleue  (16/500)

A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] Vide
MessageSujet: A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] I_icon_minitimeSam 14 Nov - 13:52

Le Soleil n'allait pas tarder à se lever au-dessus d'Hanover, faisant la lumière sur une ville aux abois depuis les récents événements... Loin des agitations du centre, l'atelier de l'artiste était un havre de paix... Une paix bien hypothétique lorsqu'on savait ce qu'il s'y tramait... Mais en cette matinée hivernale, ce lieu de vie couvait une bien étrange quiétude. Les oiseaux de la volière demeuraient silencieux, fredonnant de rares mélodies. Le sang des crimes perpétrés ici-bas avait été nettoyé... L'odeur de métal froid avait fait place à une agréable senteur d'encens. Pas de ceux qui étouffent l'air d'une odeur capiteuse comme les effluves indiens, mais d'un parfum doux, frais, celui du vent d'Himalaya. Les masques de théâtre accrochés au mur, qui montraient des visages inquiétants à l'accoutumée, semblaient aspirer à un paisible repos, tirant leur révérence après une ultime représentation. La légion d'armes avait été rangé dans la caserne au sous-sol, leurs formes agressives ne venant pas opposer leur violent contraste avec la tranquillité si rare en ces lieux... Les peintures mêmes semblaient dénaturées de leur fond angoissant, les coups de pinceaux torturés s'apparentant plus à des touches gracieuses... L'atelier ressemblait à l'intérieur d'un temple shintoïste après la tempête des intrigues de cour. Sa sérénité ambiante n'avait rien d'habituelle... mais l'esprit du lieu était étroitement lié à celui de son hôte...

Pour la seconde fois, Trajan se réveillait douloureusement de la rencontre avec la Mort. Etait-ce le prix à payer pour espérer atteindre l'insaisissable ? Il allait rapidement le savoir... Mais pour le moment, il pouvait profiter d'un doux réveil, sans que son bourreau ne lui apparaisse, le replongeant dans ses cauchemars. Le vieux loup n'avait, pour se vêtir, qu'un drap noir dont l'odeur n'était pas sans lui rappeler celle des produits neufs. Il semblait paré pour l'occasion. Si le lycan y réfléchissait à deux fois, il comprendrait que ce qui avait l'apparence trompeuse d'une chambre n'était qu'un énième lieu de torture, où les victimes ne disposaient que d'un maigre futon, sur lequel il était allongé en ce moment même, pour tenter de trouver le sommeil. Il pouvait trouver cela curieux, car après tout, si un vampire ne dormait pas, sa vie nocturne n'était pas pour autant inanimée, bien au contraire... Seulement, Rain ne conviait personne dans son antre. Si elle ne les tuait pas, ses conquêtes accomplissaient leur forfait ailleurs que sous ce toit, qui avant d'être son atelier de travail, était son lieu de vie, d'intimité, son seul pied-à-terre, sa seule connexion avec les cendres de ses origines écartelées entre deux cultures.

Privée à jamais de Morphée, Rain avait longtemps observé Trajan, les milles questions qui lui avaient taraudé l’esprit durant son voyage entre deux Mondes, trouvant leurs réponses. Durant son sommeil, elle avait tenté de l’égorger. En vain.

Les heures passaient… Trajan retrouvait ses forces, peu à peu, après avoir été vidé de son sang par la vampire qui l’avait attaqué juste après s’être réveillée d’une Mort qu’elle croyait enfin venue. Le sacrifice de Trajan n’avait pas suffit ; les trois policiers qui avaient fait irruption par la suite, avait subi la faim d'un monstre qui revenait d'entre les Morts... Rain avait ramené chez elle, le loup qui avait retrouvé forme humaine après l’agression, s’étant évanoui... La nuit avait été mouvementé pour l’apatride, qui ne savait où aller, prise pas les nombreuses remises en question qu'avait suscité son suicide... Elle était revenue au petit matin, Trajan dormait toujours... La culpabilité la gagnait à mesure qu'elle contemplait le visage paisible du loup... Une journée s’écoula, puis... une nouvelle nuit d’interrogation, pour finalement laisser l'aube engloutir les derniers recoins d'ombre dans l'atelier...

Assise aux côtés de Trajan la nuit dernière, Rain avait prit une décision... S'il ne remplacerait jamais son âme sœur, elle ne pouvait le mépriser plus longtemps. Elle allait apprendre à accepter ce que lui dictait cet organe mort, laissé à l'abandon depuis sa dernière idylle.

Une légère pluie fine, à peine visible, assez éparse pour humidifier l’air, s'empressait de nourrir la nature féconde des environs. En observant ce cadre où la végétation luxuriante semblait prendre le pas sur les constructions de l'homme, l'Eurasienne retrouvait les paysages du Sichuan, ses terres natales. Vêtue d'une simple chemise de travail peinturlurée, Rain était assise là, sur un rocher large et plat, au lit du fleuve qui bordait l’atelier. La pagode de Leshan l'était aussi... entourée par les bras d'une rivière... Un indice familier de plus qui l’aidait à se sentir à son aise à Hanover... Un étendoir de fortune laissait sécher sa robe qu’elle avait nettoyée et raccommodée. Rain n’avait pas touché à son double sabre depuis la nuit de sa mort prématurée. Aujourd’hui, elle l’avait entre ses mains, bravant sa peur. Son unique peur. La peur de sa propre personne. De ce dont elle était capable. L’assassine fixait son reflet dans la lame de l’arme, dont l’extrémité encore ensanglantée, baignait dans le fleuve. L’eau débarrassait l’acier de la substance colorée qui s’épanchait sur le courant, suivant le chemin de la ville… Les filets de sang disparaissaient au fil du fleuve, comme l’espoir de retrouver son humanité. Trajan allait devoir composer avec l’aliénée…


Revenir en haut Aller en bas
Trajan Andoras
Trajan Andoras
I am not crazy... Maybe


Nombre de messages : 594
Age : 34
» Age : réel : 86 ans
apparence : 50 ans (longue histoire.)
» Occupation : Emmerder quelqu'un....Mes élèves de préférence



Who I Really Am
» Pensée du Moment: As tu déjà dansé au claire de Lune avec le Diable?
» Relations:
Points BD:
A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] Left_bar_bleue0/0A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] Empty_bar_bleue  (0/0)

A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] Vide
MessageSujet: Re: A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] I_icon_minitimeSam 14 Nov - 15:35



    Les derniers vision de Trajan n'était guère réjouissante, la profonde douleur au "cou" lorsque les crocs de sa tortionnaire se plantaient dedans, le hurlement des sirènes, et la vision floue des lumière rouge et bleu balayant la neige salis par le sang. Il savait d'ores et déjà que les policiers allaient être les victimes de Rain, mais que pouvait il y faire, il avait bien essayer de bouger mais presque vidé entièrement de son sang, son corps n'avait put tenir le coup et il s'était effondrer, meurtri par elle, meurtri par lui même.
    La nuit du lycan car maintenant, il en était pleinement un fut pour lui bien étrange, peut être devrions nous décrire ce qu'il voyait à travers ses yeux azurs.
    Il revoyait ces plages de Normandie, il voyait encore les hérissons Tchèques, les casques G.I flottant dans l'eau, les munitions perdu sur les plages de sables fins accompagnons des fusils sans porteurs. Mais pas un corps, pas un sifflement de balles, pas un cris de mourant, il était, seul, assis sur cette plage, fixant la mer et par là même son Angleterre natale, sa respiration lente était emplis d'odeur qu'était l'écume. Le vent, les mouettes, le mugissement calme des vagues étaient ses seuls compagnons. Et lui, lui était là, dans un calme qu'il n'avait pas connu depuis si longtemps. Ses doigts s'enfonçant dans le sable de Normandie, le remuant, sentant ses grains s'enfoncer sous ses ongles. Il y avait un air surréaliste à la scène. Etait-il mort?
    Ce fut la question qu'il se posa. Bien des fois il s'était demandé à quoi ressemblait la mort, et bien, c'était peut être un peu ça, personne hormis le calme. Pour la première fois depuis sa transformation, il se senti...En Paix...En Paix avec lui même.

    Le "récent" lycan ne put se douter qu'il ne faisait que dormir profondément sous le regard immortel de celle qui l'avait "tuer". Rain. Dans ce rêve si paisible, elle continuer de l'intriguer. Il se poser des question, et ne trouvait des réponses. Pourquoi l'avait il sauver? Pourquoi...Cette question est celle qui omnibule toujours les hommes. Il se souvenait d'un épisode de sa prime jeunesse. Enfant, face à un spectacle de marionnette, il avait attendu la fin pour regarder derrière le petit étable de bois. Le forain lui avait demander la raison de son geste. Il lui avait répondu innocemment qu'il avait voulu savoir ce qu'il y avait derrière. Le forain avait rit, "Ce qu'il y a derrière, pourquoi, les deux questions de l'homme". Ces phrases avait bien plus d'impacts que quand il avait 8 ans.

    Mais peut être était il temps pour Trajan de sortir du sommeil. Déjà, la douce odeur de la mer fut changé par une bien plus particulière, bien plus étrange. EN effet, les rares fois qu'il avait senti de l'encens, c'était à l'église, et c'était il y a bien longtemps qu'il n'y était plus allé. De même, il n'avait jamais visité autre chose que la France, l'Allemagne, la Grande Bretagne, le canada et les USA. Il n'avait pour ainsi dire aucune idée des autres cultures si ce n'est ce qu'il avait lut. Et fut ainsi assez surpris en se réveillant. Son corps à moitié nué (et oui, un gros loup est bien plus imposant que le vieillard qu'il était) était était recouvert d'un draps noir, on aurait presque dit un suaire en y pensant. Il ne fallut cependant pas beaucoup de temps pour savoir où il était. Dans l'antre de la Mort...
    Rain, encore et toujours toi Rain, pourquoi le laisser vivre, pourquoi ne pas l'abandonner. Etait-ce devenu ça leur relation, je te hais mais je te sauve, je t'aime mais je te tue. Le malheureux lycan n'aurait sut y répondre lui même. Tout semblait paisible ici, l'étrange odeur flottait dans l'air, la neige avait cessé de tomber remplacé par une étrange bruine. Où pouvait être sa tortionnaire si tant soit peut qu'elle mérite ce nom. Le lycan totalement nue est n'ayant plus qu'un lambeau de pantalon se drapa tel les empereurs romains antiques sans vraiment y prendre gare. Nul doute que Rain le remarquerait et ça ne manquerais pas de la faire sourire.

    Le loup-garou sorti de la maison, une fois dehors, il la vit. Il tourna son regard successivement sur Rain et sur la demeure.Il y avait quelques choses d'intemporel sur les deux personnages. Elle nettoyer presque méthodiquement son arme. Sur le moment, le lycan ne sut quoi dire, lui qui avait le verbe pourtant si facile, il ne savait quoi dire sur le moment, hésitant entre le merci, le pourquoi, le comment ça va, le salut chérie, le connasse d'asiatique de merde. Oui, il ne savait plus trop comment se comporter, lui même encore un peu sous le choc...Il ouvrit alors doucement sa bouche :[/i]

    -Quel jours sommes nous?

    Il avait perdu la notion du temps et lui même se sentait bien étrange, comme emplit d'une vigueur perdu, il n'avait presque plus mal à cette maudite jambe et se sentait emplit d'une jeunesse irréelle. Il était redevenu ce qu'il avait toujours était, un Lycan.
Revenir en haut Aller en bas
Rain Si-jie
Rain Si-jie
« I've seen through this HELL in your EYES »


Nombre de messages : 3237
» Age : 21 / 367
» Occupation : Artiste visuelle
» Pouvoir : Vos démons du passé se réveillent...
» Humeur : ...artistique...



Who I Really Am
» Pensée du Moment:
» Relations:
Points BD:
A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] Left_bar_bleue16/500A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] Empty_bar_bleue  (16/500)

A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] Vide
MessageSujet: Re: A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] I_icon_minitimeDim 6 Déc - 22:36

Quel jour était-il ? Rain n’en avait pas la moindre idée. Pas plus qu’elle ne savait combien de temps il lui restait à vivre.

En effet, Trajan ne pouvait se douter que ce suicide assisté avait été, entre autres, une façon d’enlever le plaisir à ses nombreux détracteurs de l'achever, en s’ôtant ainsi la vie. Avant d’arriver à Hanover, Rain s’était préparée à mourir. Elle n’avait jamais craint la Faucheuse, mais l’assassine savait que la ruse dont elle faisait preuve, lui avait évité, de nombreuses fois, de subir le châtiment ultime. Seulement tout cela avait un temps. Si, en Asie, elle n’avait pas eu à se soucier de ses supérieurs vampiriques, l’ombre des Volturi planait sur les terres occidentales. Ainsi, avec le temps, elle négligeait la discrétion qui lui avait assuré la sécurité dont elle jouissait jusqu'à maintenant… Comme si elle provoquait chaque jour un peu plus, la Loi inquisitrice qui se chargerait tôt ou tard de la faire taire. Et cela ne s’arrangeait pas : ces derniers temps, elle avait laissé derrière elle, les cadavres de bon nombre de victimes bien choisies. Elle avait pour ainsi dire, la moitié de la ville à ses trousses. Rain avait chargé le revolver, car l’idée de mourir de la main d’un de ses ennemis la débectait. C'est dans cet esprit qu'elle avait pressé la gâchette, avec le soutien involontaire de Trajan. Malheureusement pour ses futures victimes, les lois de la roulette russe reposaient sur la Chance…

Nos amants maudits étaient donc bel et bien en vie. Bien que fantasmant sur une Mort qui leur avait tout deux échappé des mains, ils se voyaient maintenant contraints de vivre ensemble. Restait à fixer les règles du jeu.
Les participants ? Rain. « Ce qu’il y avait derrière, pourquoi » Ce qu’il y avait derrière ? Une âme torturée. Pourquoi ? Parce que la société l’avait dévoré, avant de la recracher. Cette même société qui condamnait l’aliénation de ses propres créations. Rain. Qui semblait alors être née pour montrer le vrai visage de cette Putain. En incarnant cette folie. Rain. De son vrai nom, Yǔshuǐ. Puis il y a cet homme. Trajan. Trajan, ce pion de cette même entité qu'on appelle donc "la société". Envoyé à la Mort sur les plages de France, pour revenir parmi les Vivants, brisé. Lui, choisit de vivre paisiblement, enterrant ses démons. Ceux là même qui ont hanté la nuit dont il se sorti doucement en ce jour pluvieux.

Il se réveilla, baigné par une odeur qui n’était pas sans lui rappeler celle qui imprègne les monuments érigés à la gloire de Dieu… mais l’atelier du Diable s’imposait plus comme un purgatoire qui lui offrait le choix de basculer dans la gueule des Enfers, ou dans le linceul du Paradis… L’Empereur sorti au dehors, bravant l’hiver glacial qui s’était arrêté aux portes de cette demeure atypique.

Rain ne lui prêta pas attention : rêveuse, elle se perdait dans son propre reflet, tenant toujours fermement sa lame. Ce n’est qu’une fois la question posée, que la métisse daigna jeter un regard par-dessus son épaule. Ce n’était pas la façon dont il était vêtu mais bien cette drôle d’idée de sortir par un froid pareil, qui la fit sourire. Et, plus encore, cette interrogation qu’il lui avait lancé là, à laquelle elle ne saurait répondre. Le lycan ne savait sur quel pied danser… Si il était quelque peu perdu, elle, avait les idées claires. Rain se permit même d’ironiser sur la situation qu’ils avaient vécue.

« Ma morsure ne t’as pas conféré les pouvoirs des mes semblables… Je suis dans le regret de t’annoncer que tu es, et demeura, le bâtard de compagnie que je connais, aussi sensible à l'assaut des tiques qu’à la piqûre du froid… »

Elle se releva enfin, avant de se retourner vers Trajan. En y réfléchissant bien, c’était la première fois qu’il la voyait en plein jour. Les nuages lui offraient la couverture dont elle avait besoin pour ne pas subir les effets du Soleil... Mais son partenaire pouvait enfin apprécier la splendeur de cet être à la beauté surnaturelle. La pénombre des lieux dans lesquels ils s'étaient rencontrés auparavant n'était plus là pour voiler le charme de la métisse.
Alors qu’il était à quelques mètres d'elle, Trajan put se sentir de nouveau attirée par l’aura de la belle… Brandissant son sabre vers le lycan, Rain l’abaissa un instant, avant de le pointer vers le nombril de l’homme qu’elle n’avait cessé de tourmenter. La légère pression qu’elle donna au fourreau obligea l'Empereur à reculer doucement jusqu'à la porte de l’atelier, le plaquant contre le bois de l’édifice. La créature se rapprocha alors dangereusement de sa proie…

Face à lui, son regard magnétique dévorait l’être chétif que constituait notre bon Trajan. Le légendaire pouvoir de séduction des vampires trouvait légitimité en la personne de Rain. Elle n'avait nul besoin de parader : sa seule présence suffisait à faire des émules parmi les bienheureux qui croisaient le chemin de cette beauté froide. Il était alors difficile de ne pas sombrer en se laissant emporter par le charme oriental de cette figure de majesté. Le plus confiant des hommes n'était qu'un enfant, face à un tel monstre de charisme. Et maintenant, Trajan lui faisait enfin face, sans qu'il n'ait à craindre pour sa vie. Car malgré le fait qu’elle soit armée, Rain semblait dénuée de toute hostilité, comme si la rage intérieure qui la possédait avait été balayée par ces jours de remises en questions.

Durant ces longues heures d'introspection, Rain avait éclairci cette brume autour de leur relation pour la moins complexe. Elle avait entre autres, soulevé le conflit d'intérêt moral... Et quoi ? S’il avait eu la force de lui faire opposition avant qu’elle taillait les policiers en pièces, Trajan s'en serait-il prit à l'assassine ? Sûrement. Ce constat était éloquent : cette union était vouée à l'échec. Autant par le gouffre qui séparait leurs éthiques que par le clivage des races.

Son regard fiché dans celui les yeux cristallins de Trajan, Rain prit la parole, hésitante...

« Tu t'obstinerais à condamner mes actes… »

Mais, elle s'interrompit... Rain en avait assez de marcher sur le fil. Elle n’avait pas pour habitude de faire dans la nuance, pourquoi Trajan serait une exception ? Il avait maintenant deux choix : se lancer à corps perdu dans cette relation ambiguë, ou fermer la porte de ce rêve éveillé qui prenait des allures de cauchemars. Elle lui laissait la chance de fuir tant qu’il était encore temps…
Alors qu’elle s’était lancée dans une argumentation hasardeuse, Rain trancha :

« Passes le pas, ou rétractes toi »

Soit il prenait conscience du pétrin dans lequel il mettait les pieds, soit il franchissait la ligne. Ici matérialisée par la porte contre laquelle Trajan était plaqué. L'invitation était claire. A ce stade, elle pouvait prétendre oublier l’existence de cet homme qui éprouvait une attirance morbide envers l’une des créatures les plus dangereuses qu’il lui ait été donné de rencontrer… A savoir s'il était, lui aussi, capable de faire table rase des derniers événements et d’effacer le vampire de sa mémoire ? La réciproque était moins sûre…
Revenir en haut Aller en bas
Trajan Andoras
Trajan Andoras
I am not crazy... Maybe


Nombre de messages : 594
Age : 34
» Age : réel : 86 ans
apparence : 50 ans (longue histoire.)
» Occupation : Emmerder quelqu'un....Mes élèves de préférence



Who I Really Am
» Pensée du Moment: As tu déjà dansé au claire de Lune avec le Diable?
» Relations:
Points BD:
A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] Left_bar_bleue0/0A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] Empty_bar_bleue  (0/0)

A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] Vide
MessageSujet: Re: A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] I_icon_minitimeLun 7 Déc - 23:36

    Trajan se mit alors à penser, a quoi ressemblait elle en plein soleil, quand elle était encore un être humain, quand elle pouvait sentir la douce chaleur du soleil sur sa joue. Elle devait être resplendissante. Le lycan se doutait qu'elle n'avait pas dut avoir un vie facile, qu'elle devait être bien plus âgé que lui, mais, pendant un instant, il l'imagina heureuse, souriante, allongé dans une herbe grasse et verte comme on en trouve si souvent en Grande-Bretagne, il l'imaginait riante de joie. Cette idée lui était plaisante, elle allait tellement mieux avec ce visage si jeune.
    La jeunesse, Trajan était jeune si on y pensait, il était même un gamin par rapport à la majorité des vampires, mais le temps était passé dans sa tête, le temps l'avait frappé car il ne le supportait plus. Et maintenant, il se trouvait avec elle. Trajan, empereur qui avait vu l'apogée de Rome, voyais tu ici ta propre chute?

    Soudain, le visage de l'asiatique sourit avant de décocher une réplique acerbe comme à l'habitude :


    « Ma morsure ne t’as pas conféré les pouvoirs des mes semblables… Je suis dans le regret de t’annoncer que tu es, et demeura, le bâtard de compagnie que je connais, aussi sensible à l'assaut des tiques qu’à la piqûre du froid… »


    Le lycan pesta intérieurement contre lui même, il aurait dut lancer une réplique lui aussi, il aurait dut envoyer une remarque acerbe, vite, il lui en fallait une! Une qui la calme et qui la remette à sa place! Soudain, à l'instar des dessins animés où l'on voit une ampoule s'allumer, le courant passant dans les (rares) neurones de Trajan, et il lâcha à son tours, d'un faux air de dédains et de noblesse :


    -Me voilà rassurer, je ne serais pas une sangsue qui ressemble à une boule de disco. Oui Rain, les années 80 sont désuètes, je suis désolé de te l'annoncer aussi, mais, ABBA et les Villages People ne sont plus dans le top 50...

    Haha! Dans tes dents! Wouhou, bien lancé mon loulou!! Euh, excusez moi...Oui, donc l'empereur venait de lancer une réplique aiguisée (et fortement inspirée) à l'asiatique. Il allait lancé autre chose quand une légère brise lui porta les senteurs de la belle. Il avait toujours eut les sens sur-développés de par sa nature d'homme-loup, mais, cela faisait bien longtemps qu'il ne les avaient pas senti autant puissants, qu'il ne les avait pas vu à leurs pleines capacités. Ses retrouvailles avec sa vrai nature le surprenait, il ressentait le monde comme avant, et, il y avait le parfum de la belle, indescriptible, si envoutant. On parlait dans les contes que les vampires pouvaient séduire aisément leurs victimes par leur pouvoir. Etait-ce un pouvoir ou tout simplement cette chose étrange qu'est le pouvoir féminin sur les hommes.
    Mais les pensées de Trajan revinrent sur terre quand la lame se pointa sur son nombril et s'y appuya un peu. Heureusement qu'elle l'avait laissé dans son fourreau, car il aurait eut du sang, encore. Mais, attendez, a quoi jouait elle? Se laissant faire, le lycan recula, un pas, puis deux, elle n'avait pas un regard de haine, elle ne semblait pas vouloir le tuer? Et lui même, maintenant emplis d'une nouvelle vigueur, pourquoi ne l'attaquait-il pas? Il lui aurait suffit d'un bond, d'une transformation. Il aurait put lui arracher la vie, il en était sûr! Il... Non, l'empereur chuta de son trône alors que ses pas brisé le silence et que son dos se cogna doucement contre le bois de la porte de l'édifice.
    Le loup-garou s'était refusé à aimer les Hommes, les lycans et les vampires. Les Hommes (il entendait par la les femmes homo sapiens), car ils étaient mortels, oui, comment aimé une femme alors que vous savez qu'elle va dépérir et que tout ce que vous y ferez n'y changera rien car à l'inverse des vampires, la lycanthropie se transmet par les parents.
    Les lycans (lycanne?) étaient voué à mourir au combat, tomber sous les coups d'un vampire trop fort pour eux. Vivre dans la peur que sa bien aimé ne meurt, c'était inconcevable. Quand au vampire, comme un amour pouvait il naitre?
    Et pourtant, Rain... L'aimait elle? Ayant refusé depuis longtemps de porter de ce genre de sentiment, il n'était pas sûr, et ça lui faisait peur. Car s'il l'aimai, avait elle les même sentiments? Ou bien à l'instar de lui c'était flou et empli de peur. Oui, la folle aimait jouer avec lui, était-ce donc encore un jeu où elle brûlait le lycan pour son bon plaisir, le torturant pour satisfaire ses désirs sadiques? Les yeux saphirs du loup plongèrent dans ceux rubis de Rain. Alors qu'elle parla d'une voix hésitante :


    « Tu t'obstinerais à condamner mes actes… »

    Elle s'arrêta brusquement, oui Rain, cette voix, toi pourtant si forte, tu hésitais, tes mots te troublaient ils? Pas longtemps en tout cas, car, sonnant comme une déclaration à mort, la voix du juge sonna :


    « Passes le pas, ou rétractes toi »

    Le loup détourna son regard de celui envoutant de Rain, ils étaient opposés, l'un représentant le "bien", l'autre le "mal". L'un loup, l'autre vampire, l'Ouest, l'orient. Trajan soupira et repoussa doucement l'arme de Rain pour partir, en murmurant un « je suis désolé », l'abandonnant à sa folie démentielle, la pourchassant quand il faudrait. Deux ennemis mortels qui ne se feraient plus aucun cadeau. Car tel était leur destin...

    C'est ce qu'aurait dut faire le lycan, mais, pour la première fois, il se sentait bien avec quelqu'un, il savait qu'il la haïrait pour ce qu'elle ferait, qu'il tenterait de calmer ses ardeurs vampiriques, qu'il trouverait des moyens détournés (sang de transfusion, criminel), il savait qu'il n'y arriverait probablement pas, mais, là maintenant, se rétracter, c'était briser ce pourquoi il avait abandonné sa vie "normale", c'était vivre avec de nouveaux regrets, encore des fantômes.

    La tête du loup se releva pour fixer de nouveau Rain en plein dans les yeux, il n'avait fait attention, mais, il y avait un côté belle et la bête entre eux. Lui, Grand, mal rasé, lycan, bourru. Elle, belle, fine, agile, semblable à une porcelaine de chine. Et pourtant c'était elle le monstre des deux...Enfin...

    Le loup avait pris sa décision, d'un simple coup violent, surprenant, il fit valdinguer la lame de la jeune femme et marqua un seul pas en avant, se rapprochant de l'asiatique. Il ne la toucha pas, ne la frôla même pas, gardant entre eux la barrière invisible qu'elle avait créer, comme s'il n'osait la briser, comme si elle seule pouvait rompre ce "charme". La voix du loup se fit forte mais, on y sentait une légère appréhension :


    -J'ai renoncé à trop de choses, par peur, par lâcheté, par haine...
    Si tu crois que je vais te laisser seul alors que tu l'as pris... Tu te trompes lourdement!


    Le loup avait décidé d'accompagner l'aliéné dans sa folie, de la suivre duce-t-il aller jusqu'en enfer. Oh, je pense que vous l'avait remarqué, mais, Trajan fait référence a quelque chose que Rain lui a pris. Je ne pense pas qu'il s'agisse de sa vie "d'humain", enfin, peut être suis-je entrain de me tromper, après tout, dans cette relation entre eux eux, entre folie, haine, passion, il faut être bien présomptueux pour affirmer les comprendre.
    Somebody is save?
Revenir en haut Aller en bas
Rain Si-jie
Rain Si-jie
« I've seen through this HELL in your EYES »


Nombre de messages : 3237
» Age : 21 / 367
» Occupation : Artiste visuelle
» Pouvoir : Vos démons du passé se réveillent...
» Humeur : ...artistique...



Who I Really Am
» Pensée du Moment:
» Relations:
Points BD:
A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] Left_bar_bleue16/500A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] Empty_bar_bleue  (16/500)

A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] Vide
MessageSujet: Re: A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] I_icon_minitimeDim 17 Jan - 19:12

Peur de se faire dévorer par le Serpent
Lâcheté de ne pas pouvoir résister au charme du Vampire
Haine d’être complice de la Main Droite de la Mort

Ces trois ingrédients, arômes d’un poison nommé Amour, Trajan en connaissait déjà la saveur.
Que lui avait-elle donc dérobé ? Son humanité peut-être… en le forçant à se montrer sous sa forme originelle alors qu’il avait fait le serment de ne plus se transformer. Mais elle pouvait tout aussi bien lui avoir volé son Jugement, la seule chose qui le retenait sur Terre. L’ennemi de la folie, de ce qu’elle représentait, finalement… Elle pouvait aussi lui avoir subtilisé son cœur… Mais elle ne serait jamais assurée des sentiments de Trajan. Il pouvait la couvrir d’or, déplacer monts et vallées pour elle, elle resterait insaisissable. Même lorsqu’on croyait enfin avoir enfermé entre ses mains, le papillon de nuit, il nous échappait, inlassablement. Car, par peur d’avancer et de tomber, elle préférait rester amarrée à sa solitude. Elle savait mieux que quiconque, ce que représentait le tribut à payer pour se voir arrachée à sa moitié. C'est ainsi qu'elle avait condamné son coeur, se refusant à l'ouvrir à un autre. Ce comportement avait atteint de tels sommets qu’elle n’était même plus sûre d’être capable d’aimer. Trajan était-il en mesure de supporter cette ignorance ? Il n’était pas l’élu. Car « elle » avait existé, dans un passé qui n’était pas si lointain, sous la forme d’une humaine. Mais cette chance n’arrive qu’une seule fois, même dans une vie aussi longue que celle de Rain. Cependant, il pouvait s’estimer heureux si elle lui portait de l’affection. Aussi, était-il prêt à se dévouer à un être qui, en plus de lui porter une certaine indifférence, se permettrait d’être volage ? Si seulement Trajan prenait conscience de sa condition, il savourerait chaque instant passé à regarder Rain dans les yeux sans la mépriser pour son infidélité. Mais pour le moment, être innocent qu’il était, il était aveuglé par les charmes de l'Eurasienne.

Cette dernière jeta un œil au-dehors. Personne ne viendrait les déranger et encore moins voler son sabre qui gisait à terre. Rain revint vers Trajan, fichant son regard dans le sien.

« Sache que je n’accepterais aucune trahison de ta part »

Voilà une drôle conception de la loyauté. Fondée, mais incompréhensible pour un lambda : en effet, elle jouissait d’une indépendance qui lui autorisait toutes sortes de fantaisies, dont ses amants pouvaient aussi profiter. Mais gare à celui qui trahirait sa confiance. Le mensonge et les manipulations, elle ne les acceptait pas. Et pourtant, elle jouait de ces mêmes armes contre ses ennemis.

« Beaucoup rêvent de me trancher la tête. Je n’accepterais pas non plus qu’on se serve de toi »

S’il était impossible de faire trembler cette nymphe déshumanisée, elle connaissait ses failles et se savait fragile face à la trahison.

« Auquel cas, laisse moi te dire que je n’hésiterais pas longtemps, à choisir entre ma survie et la tienne… »

Seulement, il était trop tard pour reculer. L’Empereur avait pactisé avec le Diable, il en assumerait les conséquences. Sur ce, elle fit volte face et pénétra dans son atelier, coupant court à la discussion, et, par la même, à cette fusion qu’on aurait pu imaginer, soldée par un baiser. Mais comme l’avait présagé son compagnon, c’était elle, et elle seule, qui conduisait ces initiatives. Même si elle se plaisait à se faire surprendre, il était difficile de tenter le tout pour le tout au bon moment avec un être aussi instable que Rain. Et pourtant, nombreux étaient ceux qui avaient réussi à la conquérir en bravant cette domination latente, inversant ainsi les rôles.

Lui prenant délicatement la main, le vampire l’emmena avec elle, l’invitant à la suivre jusqu’à l’une des pièces qui se trouvait à l’étage. Leurs pas les guidèrent jusqu'à la volière, cette annexe incongrue que l'on apercevait au-dehors. Au centre de la serre, se trouvait un arrangement de pierres sur lequel était disposé des planches : ce bassin avait l’allure d’un lit ou encore, d’une table de massage, il était à vrai dire, un peu des deux. L’eau bouillante qui sommeillait en dessous de l’installation semblait provenir d'un système d'irrigation élaboré qui alimentait aussi les abreuvoirs des oiseaux. Un nuage chaud de vapeur s’échappait entre les lattes, procurant à coup sûr, un bien fou à l’heureux utilisateur de cette curieuse création… Tout autour, une végétation luxuriante de spécimens orientaux cachait le couple des regards indiscrets. Les fumées enivrait les esprits et détendait l'atmosphère... Rain avait recréée un coin de Paradis.

A l’aide d’une perche crochetée, elle ferma l’une des baies vitrées qui était restée entrebâillée, pour laisser sortir les volatiles. Reposant le bâton contre le seul mur de la pièce, l’Eurasienne reprit la main de Trajan avant de lui ôter avec douceur, le drap qui voilait sa nudité : sa bienfaitrice l’enjoint ensuite à se coucher sur le dos, son regard accompagnant son geste. Puis elle revint à l'entrée de la volière avant de se pencher vers une étagère dissimulée par les fougères, d’où elle sortit une paire d’aiguilles et…. un encrier.

Rain se tourna vers son Adam, avant d’annoncer sa toute nouvelle condition…

« Considères toi désormais comme ma propriété »

Plus que de s’ouvrir à un vampire désorienté, le lycan venait de s’assujettir à une amante des plus… « fatales », dirons-nous…
Revenir en haut Aller en bas
Trajan Andoras
Trajan Andoras
I am not crazy... Maybe


Nombre de messages : 594
Age : 34
» Age : réel : 86 ans
apparence : 50 ans (longue histoire.)
» Occupation : Emmerder quelqu'un....Mes élèves de préférence



Who I Really Am
» Pensée du Moment: As tu déjà dansé au claire de Lune avec le Diable?
» Relations:
Points BD:
A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] Left_bar_bleue0/0A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] Empty_bar_bleue  (0/0)

A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] Vide
MessageSujet: Re: A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] I_icon_minitimeDim 17 Jan - 21:09

    Trajan ne se faisait pas trop d'illusion sur le comportement de Rain a son égard, il ne s'attendait pas à ce que la vampire soit la femme passionné, d'ailleurs, franchement, il n'attendait rien de cette relation, il imaginait assez cela dans un sens unique, il savait qu'il en souffrirait, il savait qu'a un moment, il la haïrait, mais comme le disait le philosophe Morrison, "l'avenir est incertain, et la fin toujours proche." En sommes il allait vivre le moment présent et verrait pour la suite, si suite il y avait car quand on aime la mort, on voit rarement le soleil se coucher.

    La jeune femme parla de confiance, quoi, pensait elle qu'il la trahirait, pensait elle qu'il avait abandonner sa vie paisible pour au finale l'avoir, la voir mise à bas, la voir dans la fange, les poings du lycan se serrèrent imperceptiblement, se retenant pour ne pas en décoller une dans la mâchoire de la jeune femme. Son regain d'immortalité s'était vu accompagné d'une certainement violence, d'un animalisme depuis longtemps oublié, oui, il était presque surpris par cette volonté animale, il avait l'impression de retrouver un vieil ami, celui qu'on aime même si on est tout le temps entrain d'essayer de le gérer pour pas qu'il fasse trop de connerie.
    La voix de l'asiatique résonna une nouvelle fois aux oreilles du britanique en ces termes :


    Auquel cas, laisse moi te dire que je n’hésiterais pas longtemps, à choisir entre ma survie et la tienne… »


    Gardant le flegme légendaire qui animé le peuple de cette île longtemps invaincu, le coeur du lycan s'assombrit pour le moins, oui, il savait qu'il en serrait ainsi, il savait qu'elle n'hésiterait pas a le jeter en pâture pour se sauver, et il savait que lui foncerait tête baisser pour la protéger, comme un bon chien. Oui, un chien, voila ce qu'il serait certainement pour elle, un chien qu'on aime bien, mais au finale ça ne reste qu'un chien, car seul ceux qui ont une âme aime les animaux dans lesquels ils se voient.
    "je suis vraiment trop con", voila ce que pensait l'empereur déchu, il avait pactisé avec le diable et savait qu'il ne recevrait rien en échange de ce pacte. Mais il l'avait fait.
    Le "vieil" homme s'apprêta a dire quelques choses quand la créature entra dans l'atelier puis lui saisit la main, coupant l'herbe sous le pieds à Trajan. Elle avait la main froide, c'est con, mais Trajan n'avait jamais "touché" un vampire comme ça, froide et douce main contre chaude et calleuse main, la belle et la bête. Et pourtant le monstre n'était pas celui qu'on pensait.

    Les deux... "amants" marchèrent, Eve guidant Adan alors qu'il avait croqué dans la pomme, il se savait condamné mais continuer de suivre Eve. Trajan remarqua la casi-absence de douleur a sa jambe, il boitait toujours un peu, mais plus par habitude que par "réel" douleur. Il arrivèrent dans une étrange pièce, rappelant quelque peu au lycan les cabinet de curiosité de certainement maison, sauf que, enfaite non, ça n'avait rien a voir et jamais il n'avait vu pareil endroit. La jeune femme était pleine de surprise.
    Surtout quand elle retira l'unique "vêtement" de Trajan, seul obstacle entre la nudité et le "descend". Ce dernier leva l'un de ses sourcils en signe d'interrogation avant qu'elle ne l'invite a s'allonger sur la table. Et oui, pas de parti de jambe en l'air, fallait s'en douter "papy".
    La sentence tomba :


    « Considères toi désormais comme ma propriété »

    Rain, quand on est comme Trajan, on est toujours la propriété de quelqu'un ou de quelques choses, humain, il était propriété de l'oncle Sam, lycan, il était sous-contrôle de sa "naissance" (en sommes il devait chasser car il était un chasseur...), et avant de te rencontrer, il était la propriété de ses souvenirs, de ses peurs et ses haines. Crois-tu vraiment que tu es un maître pire? Au moins, il ne se fait pas trop d'illusion. L'aiguille pénétra la chaire du lycan avec agilité, ce ne devait pas être la première fois que Rain devait faire ce genre de chose, non, certainement pas. Le lycan resta alors sans bouger, manipuler par les mains agiles de la jeune femme.
    Il se rappelait de ces gosses qui avant de se faire embarquer se faisait souvent tatouer le nom de leur petite amie ou ce genre de chose. Trajan ne s'imaginait pas vraiment avoir un cœur avec marqué Rain au milieux, non, il voyait bien un de ces caractères chinois à la con. Soudain, il se rendit compte que depuis déjà quelques secondes, il ne sentait plus le léger picotement des aiguilles, elle avait fini et n'avait pas entendu un seul mots, peut être n'avait elle rien dit.
    Il se retourna donc, fixant l'asiatique qui venait de finir son office. Sans rien lui laisser de dire et de faire, il porta sa main sur le visage délicatement ciselé de Rain, cela contrasté tant avec sa propre peau buriné, mal rasé...
    La main glissa du visage pour passer sur la nuque. D'un mouvement rapide, presque violent, il tira le jeune femme vers lui alors qu'il s'approchait en même temps. L'impacte fut évité de peu et ce fut presque délicatement qu'il posa son front contre celui de son bourreau. Peut être était-ce cela le syndrome de Stockholm. Face à la perfection vampirique de Rain (qui humaine devait déjà faire tourner bien des têtes), il resta un instant sans rien dire, respirant doucement, les quelques instants qui passèrent, ne durant pas plus longtemps qu'un battement de paupières semblèrent être une éternité.
    L'unique bruit de fond étant le battement de cœur de Trajan, frappant son torse comme pour sortir, les sens sur-développé lui rendait presque désagréable ce bruit sourd de son sang battant dans ses oreilles. Bordel, il se sentait comme un gamin a son premier rendez-vous, au moment où il se demande s'il doit embrasser ou pas. Il se sentait comme un gosse face à cette conasse de vampire. Et pourquoi il avait dit oui? Pourquoi il lui avait pas foutu une branlé?
    Connerie de sentiments...

    Le lycan ouvrit alors ses lèvres et murmura comme s'il avait peur qu'on l'entende :


    -... Ne... Ne soit pas trop cruel avec ton jouet...

    Voilà, c'était dit, Trajan montrait à Rain qu'il n'attendait pas vraiment de clémence de sa part et qu'il ne se faisait pas d'illusion.
    Voilà Yoko, tu as apprivoisé le loup, mais prend gare car le loup restera toujours un loup.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé






A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] Vide
MessageSujet: Re: A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras] I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

A Lull at Dawn [PV. Trajan Andoras]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Breaking Dawn :: ♦ HANOVER ♦ :: Les Résidences :: Atelier de Rain Si-Jie-