This is the last time you'll ever see me ♦ feat. Bella & Alice

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© illusion-exotic & catsoon & Pouss'

This is the last time you'll ever see me
feat. Bella Cullen, Alice Cullen & Edward Cullen

Il savait qu'elle n'accepterait pas, une fois de plus. C'est pourquoi il avait décidé de la rencontrer dans un endroit où elle ne pourrait le fuir. Il savait qu'elle ne le fuirait pas, mais il avait besoin de cette sécurité. Et de cette intimité. Il était redevenu humain, une fois de plus. Et comme à chaque fois, elle allait avoir peur, paniquer, craindre pour lui et sa famille. Elle allait lui en vouloir, il le savait. Mais il savait également qu'elle ne pourrait résister. Leurs étreintes, leur passion, tout était différent lorsqu'il n'y avait plus de barrières. Leur amour entier était différent, il était plus réel, plus profond, ils pouvaient le vivre entièrement, sans réfléchir, sans se retenir. Comment pourrait-il jamais se passer de cela ? Il ne pouvait lui offrir rien de mieux que cela. C'était son plus beau cadeau, celui d'une égalité, certes temporaire, mais qui leur permettait, l'espace d'un moment, d'être deux êtres parfaitement en droit de vivre leur passion de manière unique. Il ne retrouvait pas son âme, mais il perdait cette force qui pouvait la tuer, ce désir de boire son sang, cette envie de lâcher tout et de céder. Bien sûr, avec le temps, tout cela était plus facile pour lui. Il savait se contrôler. Mais c'était un combat de tous les instants, et il ne pouvait profiter, ni elle d'ailleurs, entièrement de leurs moments à deux lorsqu'il devait constamment penser à ne pas la tuer.

Il marchait lentement en direction de la forêt. Il l'avait laissée là-bas, dans cette clairière qui leur rappelait leurs premiers instants en tant que couple. Il n'était pas loin et la savait en sécurité. Il était suffisamment proche pour entendre ou sentir une quelconque présence. Elle n'avait pas aimé qu'il s'en aille, elle savait aussi très bien ce qu'il allait faire, mais il ne lui avait pas laissé le choix. Il était parti trop vite, et dans cet endroit, elle ne pouvait aller nulle part, elle ne connaissait même pas le chemin qu'ils avaient emprunté. De toute façon, elle ne voudrait pas s'éloigner de lui davantage.
Aussi, il s'isola, et lorsqu'il fut à l'abri du regard de son épouse, il sortit la seringue qui contenait du sang de mort. Il l'avait volé à l'hôpital, une fois de plus. Il l'avait fait en plein jour, cela était plus facile. Ôtant le capuchon, il planta la fine aiguille qui perça sa peau de marbre sans difficulté. Il grimaça, mais s'injecta le sang. Une dose suffisamment puissante pour durer longtemps, il voulait en profiter. Il se laissa glisser le long du tronc d'un arbre, et respira plus vite. Des gouttes de sueur commencèrent à perler sur son front, il ferma les yeux et les plissa intensément. Ses poings étaient serrés, et il retint un cri de rage et de douleur. Cela dura un moment, puis enfin, cela stoppa. Il se sentait affreusement faible. Il savait user de ce stratagème beaucoup trop souvent. Son corps d'humain s'affaiblissait un peu plus à chaque injection. Mais il ne pouvait résister. L'appel d'un amour passionnel avec son épouse était trop fort. Il était accro.

Quand il parvint à se remettre debout, la terre tourna autour de lui et il voulut se rattraper à l'arbre sur lequel il s'était appuyé. Mais sa main manqua le tronc et il s'écroula au sol. Il grommela et gémit, et se remit debout péniblement. Il respira profondément, et se mit alors en route pour rejoindre Bella. Alice n'était pas loin, il le savait, il s'en était assuré avant de devenir humain. Au moindre danger, elle serait avertie et les aiderait. En attendant, il ne s'était jamais senti aussi faible qu'aujourd'hui. La faiblesse des autres jours avait été supportable, et camouflable, mais aujourd'hui, il ne pourrait guère donner une apparence de force à son épouse. S'il avait pu, il ne l'aurait pas rejointe, il ne voulait pas qu'elle le voit comme ça, mais il ne pouvait la laisser seule. Marchant lentement, le front toujours en sueur, il arriva à la clairière. Caché, il s'essuya le visage d'un revers de manche, prit une profonde inspiration, et marcha d'un pas plus déterminé. Il donnait plus ou moins le change. Elle le penserait quelque peu affaiblit, mais pas au point où il l'était réellement.

Rejoignant Bella, il sourit et s'approcha d'elle. Il s'assit à ses côtés, et l'embrassa tendrement, pinçant sa lèvres de ses dents qui ne présentaient plus aucun danger, à présent. Sa main monta le long de son bras et vint rejoindre sa joue, et il saisit sa tête, glissant ses doigts dans ses cheveux, pour maintenir son visage contre le sien. Il goûta à ses lèvres et sa peau sans retenue, puis se recula et lui sourit à nouveau.

Jamais je ne me lasserai de cette sensation de liberté, Bella. Je sais que tu es en colère, mais cette chance qui nous est offerte est la plus belle des façons pour être ensemble, sans retenue. Un jour, cela changera, tu seras transformée. Mais nous pouvons encore profiter de ton humanité quelques temps.

Avant qu'elle ne puisse répliquer, il pressa à nouveau ses lèvres contre les siennes. Il savait qu'elle allait le repousser, crier, se mettre en colère, gâcher quelque peu le moment, mais elle finirait par revenir à lui, à ses lèvres, à ses mains chaudes et ses doigts curieux. Même lorsqu'il était humain, elle ne résistait pas, il l'avait appris et en profitait, pour le plaisir des deux membres du couple.

Merci... lui souffla-t-il alors entre deux baisers. J'aime ton humanité... j'aime la mienne. Merci Bella, de me donner tant de toi, même quand tu me maudis de ne pas t'écouter.

Il afficha un petit sourire timide et coquin à la fois, et se pencha un peu plus sur elle pour la coucher dans l'herbe de la clairière. Il caressa sa peau et ses cheveux, et attendit les représailles violentes. Avant le baiser passionné et envieux.

« Cesse de m’étourdir ! »

« Je ne suis pas consentante, et je ne le serais plus jamais dans ces conditions. Je ne voulais plus de ça, tu le savais très bien, et pourtant tu n’en as pas tenu compte. »

« Puisque tu ne fais pas grand cas de ce que je désire, je vais en faire de même pour toi. Regarde et apprends. »

« Observe ta femme s’éloigner ! »

Elle savait déjà ce qu'il allait lui demander avant même qu'il ne poussât la porte de l'immense dressing où elle s'était réfugiée, occupant illusoirement son esprit au rangement des centaines de vêtements présents dans la pièce. Elle l'avait vu. Son humeur renfermée était coutumière en ce moment – depuis un petit moment en réalité. Il n'y avait plus de joyeux petit lutin à cette adresse. Elle avait dû mettre de côté certaines de ses habitudes – et même son état d'esprit – pour le bien de la famille, pour pouvoir rester concentrée sur eux, quoiqu'il arrive. Sa tâche était trop importante, son don était primordial dans ce genre de bataille. Même avec sa voyance, les Cullen étaient passés souvent très près de la catastrophe. Toutes ces fois qu'elle n'avait pu prévoir, toutes ces fois où il avait été trop tard; c'était sa faute. Oh bien sûr, elle n'avait pas toujours été inutile; elle avait réussi à sauver son frère en Italie, et Bella aussi, quelques temps avant ça. Mais le Mal qui volait au-dessus de la tête de ceux qu'elle aimait l'angoissait. Les Volturi, leur sempiternelle épée de Damoclès. Elle fronça les sourcils en un air contrarié. Ce qu'elle aurait aimé avoir la paix, comme avant! Quand elle n'avait pas à craindre pour ses parents, ses frères et sœurs, et le plus important de tous, pour son mari. Même si par le passé, elle n'avait pas manqué d'éducation ni négligé ses nombreuses études, elle n'avait pas la tête à cela en ce moment. Elle allait à Dartmouth assez peu souvent, ce qui ne l'empêcherait pas de très bien réussir ses examens... Encore une raison qui la poussait à délaisser ces cours qui n'étaient là que pour lui donner figure humaine, une excuse pour les jouer les humaines.

Elle se figea au milieu de l'immense dressing, entourée par de nombreux tas de vêtements, tous neufs ou portés une fois ou deux. Alice aurait aimé serré Jasper dans ses bras, l'entendre lui dire que tout ça n'existait pas. Que leur famille n'était pas en danger, qu'ils vivraient en paix, loin leurs inquiétudes. Pourtant, ce n'était pas la première fois que les Cullen vivaient dans la tourmente, dans l'urgence. A l'époque des meurtres de Seattle, ils surveillaient de très près l'activité vampirique qui explosait dans la ville et son rôle avait été le même à ce moment là. Passer le moindre instant à la recherche du futur, dans la crainte de rater ce minuscule quelque chose qui ferait que tout pouvait basculer. Mais sa double vue ne marchait pas comme cela. Elle le savait très bien qu'elle verrait tout événement qui impliquerait les membres de sa famille. Mais elle était inquiète, et même le temps où Victoria courait après Bella était une période moins trouble que celle dans laquelle ils vivaient à présent.

Edward devait l'avoir entendu penser à plusieurs kilomètres à la ronde. Elle n'avait pas songé à nouveau à ce qu'allait lui demander son frère et elle s'évertuait avec brio à penser à ses piles de linges ô combien palpitante. Avant qu'il ne passa le seuil du dressing, Alice murmura:
« Je vous surveillerai avec attention, promis. »
Elle savait qu'il allait faire. Encore une fois. Elle n'était pas d'accord et trouvait cela dangereux, que ce soit pour lui-même ou pour leur famille. Si les Volturi les attaquaient alors qu'Edward était humain, ce ne serait pas sans conséquences, elle en était certaine. Il avait du l'entendre son désaccord, mais Alice n'avait jamais rien dit à voix haute et n'avait pas donné son avis sur la situation parce qu'elle estimait qu'elle n'avait pas à le faire. Edward était dans son droit légitime. Sa femme passait avant le reste. Tout le reste. Alice décida d'accélérer le rythme et en une dizaine de minutes son dressing reprit une meilleur apparence. Tout était de nouveau à sa place; une meilleure place qu'avant cela dit. La petite vampire quitta la pièce, traversa sa chambre et descendit l'escalier. Son pouce gauche faisait tourner autour de son annulaire son alliance. Les vampires n'avaient pas de tic en général, mais cela lui arrivait de le faire quand elle cherchait du réconfort ou qu'elle pensait à Jasper. Elle posa son regard dessus; cette bague avait déjà tant d'années! Elle saisit au passage plusieurs vases qui avaient besoin de faire le plein et se dirigea vers la cuisine où elle les posa sur le plan de travail. Elle sortit les lys que contenait le premier et se tourna vers l'évier.

Le vase se brisa sur le sol alors que les yeux d'Alice se voilèrent. Sa vision ne fut la succession que de quelques images: Bella suppliant Edward de ne pas le faire, celui-ci refusant et s'éloignant... Une aiguille scintilla quelques instants à peine avant de s'enfoncer dans une peau marmoréenne... Le bras d'Edward. Alice savait ce qu'il se passait et comprenait que son pressentiment était bien fondé. Alors que le sang se répandait dans les veines de son frère, celui-ci se tordit de douleur, tremblant à terre, dans la neige... Alice resta interdite encore quelques secondes avant de comprendre tout ce qu'impliquait ce qu'elle venait de voir. Edward allait mourir. Pas aujourd'hui, mais la prochaine fois qu'il s'injecterait du sang c'était certain. Et c'était l'issue qu'elle redoutait depuis le début de cette folie; même si elle comprenait à quel point c'était une douce folie. Elle devait le convaincre d'arrêter, immédiatement! La vampire se précipita à l'extérieur, prenant tout juste la peine d'ouvrir la baie vitrée de la cuisine et se précipita sur la trace d'Edward et de Bella. Au bout de quelques minutes, elle finit par capter le rythme d'un cœur. Sans doute Bella. Aucune des deux n'avaient dû l'entendre arriver puisqu'ils étaient tous deux humains. Elle déboula dans la clairière et s'arrêta à quelques mètres de son frère.
« Edward! » dit-elle en tentant de retrouver son calme.

Oui, Edward était devenu un drogué. Un drogué de la vie, humaine, sensible, fragile, et courte. Quand il était humain à nouveau, tout lui semblait différent. Comme ayant un goût tellement plus puissant. C'était paradoxal, quand on savait qu'il avait les sens bien plus développés en étant vampire. Pourtant, c'était en étant humain qu'il ressentait vraiment les choses. Bien plus que le simple plaisir de la chair, il pouvait être comme elle, ressentir les mêmes choses et lui offrir mille fois plus qu'en étant cet être de marbre qui n'avait pour sentiments qu'un cœur glacé dans le temps. Edward ne parvenait plus à se contrôler. Il lui fallait être humain, encore et encore, et être avec elle. C'était une obligation. Une obsession. Dévorante, puissante, enivrante. Il ne pouvait plus s'en passer. Comme un drogué de son héroïne. Comme un alcoolique de son whisky. Edward avait été drogué par Bella, aujourd'hui il était drogué par la Bella en étant humain. Non qu'il ne trouva plus d'intérêt à la jeune femme quand il était vampire. Rien n'avait changé. Mais régulièrement, il avait besoin de sentir les choses différemment, et surtout, de lui offrir quelque chose de différent. Car elle méritait tellement mieux qu'un bloc de glace comme mari, comme amant. Elle méritait tellement mieux que son enveloppe sans âme. Il ne retrouverait jamais cette dernière, mais grâce au sang de mort, il pouvait lui donner un peu de chaleur. Un peu de passion. La vraie.
Il savait qu'il la retrouverait une fois Bella transformée et il ne faillirait pas à sa promesse. Mais ce serait différent. Et il voulait goûter, encore et toujours, à l'humanité avant d'en être privé définitivement pour l'éternité. Repoussait-il l'échéance ? Sans doute un peu. A choisir entre son épouse humaine et à l'odeur chatoyante, et une épouse nouvelle-née ne pensant qu'au sang et oubliant son époux, son choix était vite fait. Etait-il égoïste ? Pour la première fois de son existence, oui sans doute était-ce là un acte purement égoïste. Mais il n'était même sûr d'en avoir le contrôle. Edward était piégé dans cette addiction et seule une épouse vampire pourrait l'en défaire. Le voulait-il seulement ? Qui aurait pu le dire ? Edward n'était plus lui-même. Encore une chose dont il pourrait se morigéner plus tard. Quand cette obsession aurait disparu.

Il partit pour se « nourrir », de toute autre chose que de sang. Il savait qu'elle savait. Il savait qu'elle n'apprécierait pas l'acte. Il savait qu'elle n'approuverait pas. Il savait qu'elle serait fâchée et que le moment serait gâché, d'une façon ou d'une autre. Mais pour les quelques secondes où il pourrait la faire céder, il ne pouvait s'en passer.
Il était une cible parfaite en étant humain, mais il était fatigué de penser en fonction des autres, pour les autres. Il avait attendu Bella durant cent années, et aujourd'hui il avait le pouvoir de l'aimer comme jamais il ne l'avait fait alors. Comment pouvait-il faire passer les autres avant elle ? Jamais il ne serait capable d'une telle chose. Elle était et serait toujours sa priorité. Il l'aimait trop pour penser à sa propre vie, au danger dans lequel il se mettait lui-même. Oubliant qu'en mettant sa vie en danger, il la blessait. Il ne voulait que lui faire plaisir, l'aimer comme elle méritait de l'être.
Il se mit à ses côtés, faible mais tâchant de n'en rien montrer. Il l'embrassa avec tendresse et elle résista bien l'espace de quelques secondes... pour finir par répondre à son baiser. Lorsqu'il parla, il sut qu'il lui laissait l'opportunité de reprendre ses esprits, de répliquer. Mais il savait aussi comment lui faire oublier tous ses griefs contre lui. Il ne voulait pas la manipuler, seulement lui montrer combien il aimait lui donner plus qu'il n'avait jamais pu le faire. Il l'allongea, se montra plus câlin, mais elle prenait le dessus et le repoussa. Plus violemment qu'il ne l'aurait pensé, d'ailleurs, puisqu'il s'étala sur le dos. Cachant comme il le pouvait la souffrance qu'il ressentait à l'intérieur, comme si chaque membre, chaque organe, se détruisait de l'intérieur, comme s'il était rongé par un mal invisible, il la regarda s'énerver, ne parvenant pas à comprendre ce qu'elle lui disait. Il ne s'était jamais senti aussi mal, jamais encore être humain n'avait été aussi douloureux. A chaque fois, cela devenait pire. Il s'était bien gardé d'en faire part à son épouse, et refusait de s'arrêter là. Il en avait besoin. Il ne pouvait pas s'arrêter. Pas maintenant.

Bella s'énerva, ne se rendant pas compte de l'état de son époux. Elle se rassit et lui ordonna de cesser. Elle voulait qu'il respecte ses désirs, et ne les balaye plus du revers de la main comme il venait encore de le faire. Elle disait qu'il savait qu'elle n'aimait pas cela et n'en tenait pas compte, mais il n'entendait plus. Il suffoquait et se retenait pour ne pas l'affoler. Elle répliqua qu'elle allait faire de même, c'est-à-dire faire main basse sur ce qu'il désirait. Elle s'éloigna à grands pas et s'il avait été lui-même, il se serait retrouvé en face d'elle en 2 secondes. Mais il ne pouvait plus faire un seul mouvement. Oui, il voulait la rattraper, parce qu'elle allait se perdre dans cette fichue forêt. Mais il ne pouvait pas. Il pria Alice pour qu'elle ait une vision et accourt, et son vœux fut exaucé plus vite qu'il ne l'avait espéré. Parce que la vision était toute autre, ce qu'il ignorait.
Elle n'entendit qu'un seul cœur, parce que celui d'Edward venait de cesser de battre. Les yeux du jeune homme se fermèrent doucement, il eut à peine le temps de voir la silhouette floue de sa sœur, et d'entendre son nom. Il partit loin, incapable de bouger, de parler, d'ouvrir les yeux. Il était comme mort. Vampire redevenu humain, mourant, puis redevenant, une fois de plus, vampire. C'est ce qui le sauverait. Son retour à l'état de vampire.
Il comprit le danger que courait Bella quand il était humain. Ce n'était pas les autres, le danger. C'était elle-même. Elle ne serait en sécurité que lorsqu'elle serait vampire. Quoi que cela lui en coûte, il devait reconnaitre qu'il était temps. Il se répugnait de même y songer, mais il n'avait plus le choix. S'il vivait, il la transformerait. Et s'il mourait, il espérait que quelqu'un d'autre le fasse pour lui. Il voulait qu'elle vive. Qu'elle soit heureuse. C'était la seule chose qui ait jamais compté. Le reste, son plaisir, son envie d'être à sa hauteur. Rien ne comptait plus. Il fallait qu'elle vive. Et il fallait qu'elle soit vampire pour que cela ne cesse jamais.

L'inconscient dans lequel était Edward ne l'avait jamais rendu plus conscient qu'aujourd'hui.

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