Come And See [Zack]

Bande Son

"Come an See"
Revelation

Hanover, petite ville des états-unis. Son centre ville, ses clients, son starbucks, ses vampires...ses chasseurs. En parlant de chasseur, il y en avait un nouveau en ville, pas vraiment un rigolo, plus proche du dépressif que d'autre chose, Joël, Joël Caïn. Vous savez ce qui est amusant, c'est que Caïn fut le premier fils d'Adam et Eve et il tua son frère, Abel, devenant ainsi le première "tueur" celons la bible. Dans certains jeux de rôle, l'on associe Caïn au père de tout les vampires. Triste coïncidence pour quelqu'un qui voue sa vie à leur destruction non?
Mais reprenons peut être la scène. Il est tôt ce matin là, peut être sept heures et demi, peut être un petit peu moins, peu nombreux sont les gens au café. Une dizaines tout au plus. Et parmi ces hommes Joël. Il a fait la route toute la nuit sans dormir, ses yeux portes les stigmates de cette nuit d'insomniaque. Il porte un lourd manteau de laine noire et a rangé son bonnet dans une de ses poches. Il tiens fermement entre ses mains un café noir sans sucre, ses yeux enflé par les cernes cherches son contact ici : Zack.
Il ne sait que très peu de chose sur lui, juste qu'il est de 16 ans son ainé et qu'il devrait correspondre à la photo qu'il a dans sa poche qu'il a imprimer avant de partir. Il n'avait pas appris grand chose sur lui si ce n'est qu'il avait visiblement presque passé plus de temps en tant que chasseur qu'en tant que simple humain.
Quel horreur avait il vécu lui? Joël ne le savait pas mais il pouvait deviner que c'était quelques choses de pas terrible comme lui, une traumatisme a vie.
Ainsi, il s'assit a une table vide, face à l'entrée, il peut ainsi fixer la porte et voir les allés et venu. Il a cinq minutes d'avance. Il s'enfonce alors un peu plus profondément dans la chaise, se tassant doucement, vouté comme ça, il donne un air encore plus misérable.
Le café est tout ce qu'il y a de plus simple, le sol est dallé de carrelage d'un blanc immaculé. L'ambiance est réchauffé par de nombreuses boiseries et la bonne humeur des serveurs engoncé dans leur uniforme de travail noir surmonté de cette casquette avec ce logo ridicule de sirène sur fond vert.
Mais Joël n'est pas vraiment ici pour apprécier la décoration où le côté impersonnel du lie, il ne fait qu'attendre. Il porte de nouveau le gobelet en carton blanc à ses lèvres pendant que son pouce cache l'icône de la marque. Le liquide chaud et réconfortant entre sans son estomac, il est acre, peu sucré mais salvateur. Le peintre avale une gorgée, puis deux et doucement mais inexorablement les secondes se transforment en minutes et l'heure du rendez-vous approche, Joël ponctuant sa dégustation de coup d'œil à sa montre ou des fois alternant en regardant la photo imprimé pour être sûr de ne pas se tromper sur le personnage qu'il doit rencontré.