Breaking Dawn
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Unusual You [Isillie]

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Maggie Aikens
Maggie Aikens



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Unusual You [Isillie] Vide
MessageSujet: Unusual You [Isillie] Unusual You [Isillie] I_icon_minitimeVen 23 Avr - 16:28

Unusual You [Isillie] Iconjessicastam Unusual You [Isillie] 160840icjuli15
Maybe you’re not even human cause
Only an angel can be so unusual
Sweet surprise, I could get used to
Unusual You

Britney Spears


Il fallut un moment pour que les yeux de Maggie se relient à son cerveau. D'abord, sa vue fut floue, pour enfin se préciser. Elle se trouvait dans une pièce qui, bien que fermée, donnait l'impression d'être ouverte grâce à ses murs translucides. Allongée dans un lit ample et confortable, dont les draps de lin caressait sa peau presque nue, elle remarqua qu'elle était vêtue d'une simple nuisette qui ne lui appartenait pas. De couleur rose, la petite robe de satin possédait de la dentelle noire qui contrastait avec la teinte bonbon de l'ensemble. La chambre où elle se trouvait était chaude et rassurante, mais lui était totalement inconnue. Elle ne se souvenait de rien, son dernier souvenir remontait à sa descente de l'avion, avec Fred. Fred... Où était-il passé, celui-là ? Et où était-elle d'ailleurs ?

Ce n'est qu'alors qu'elle remarqua une silhouette éblouissante assoupie sur un petit fauteuil en face d'elle. Il s'agissait d'une jeune fille, d'à peu près son âge. Isillie. Enfin, elle se souvenait...

Après que son vol se soit achevé à l'aéroport du coin, la jeune fille avait du chercher un lieu où se loger. Et il était hors de question d'abuser de l'hospitalité de Fred, son agent. Déambulant dans Hanover, dans le but de visiter et de trouver où dormir, Maggie avait rencontré une jeune étudiante, Isillie. D'apparence assez solitaire, le visage de la magnifique jeune fille s'était illuminé à l'idée d'amener quelqu'un chez elle. Ne se sentant pas le cœur de refuser, Maggie n'avait pu qu'accepter. Et puis, d'un certain côté, cela l'arrangeait. Isillie avait assuré à Maggie qu'elle n'aurait rien à payer et que cela lui faisait le plus grand plaisir d'aider les autres. Une personne si généreuse existait-elle réellement ?

Lorsque Maggie ouvrit les yeux pour de bon, bien réveillée, l'inconnue leva la tête. Sa beauté époustouflante avait coupé la respiration de la petite californienne qui peinait à reprendre son souffle. Sa chevelure, d'un blond entre le platine et le doré, faisait ressortir ses yeux d'un miel ambré somptueux. Magena n'avait jamais vu une telle couleur d'iris, c'était la première fois qu'elle voyait un tel être. Autant de beauté créait un sentiment de jalousie et de sécurité à la jeune fille, béate devant son interlocutrice. Néanmoins, la belle vénus qui posait sur le fauteuil avait quelque chose d'irréel, d'effrayant. Un frisson parcourut le dos de Maggie. L'inconnue avait un teint d'albâtre, d'une pâleur angoissante digne des meilleurs films d'horreur et des cernes violacées qui donnaient l'impression qu'elle n'avait pas dormi depuis des jours. Son sourire 'colgate' suffit tout de même à rassurer la blondinette californienne qui, avec difficulté, lui rendit ce sourire. Elle était trop impressionnée par sa splendeur pour réagir normalement. Étudiant en silence la perfection d'Isillie, prénom peu commun à notre époque, Maggie constata que la jeune fille n'avait aucun défaut. Non, elle n'en voyait pas un. On eût dit que ses traits avaient été sculptés par les anges ; ou qu'Apollon et Aphrodite réunis l'avaient enfantée. Elle était trop belle pour que l'on puisse la décrire.

Attrapant vivement ses affaires sur la chaise à côté, Maggie enfila son short et sa tunique qu'elle ajusta rapidement. Ses vêtements n'étaient pas vraiment adaptés au temps du New Hampshire mais elle n'avait pas pris le temps de consulter la météo avant de venir. Avec seulement un ou deux pulls, elle n'allait pas aller bien loin. Huit degrés dehors la changeait incomparablement de la Californie et de son soleil omniprésent. Le temps n'avait pas la moindre importance, quoiqu'il en soit. Son seul but était Lucas... Elle regarda autour d'elle avec nervosité et s'adressa enfin à son hôte. Il n'y avait pas de mot pour décrire sa gratitude mais elle ne pouvait en accepter davantage.

« Merci, Isillie. Mais je ne peux pas rester plus longtemps, il faut que... » s'interrompit-elle lorsqu'elle entendit le bruit du vent et de la pluie. Il lui fallut une bonne minute pour comprendre ce qui se passait dehors. Son regard se porta instinctivement sur la fenêtre puis sur sa misérable tunique et son short en jean. Elle ne pouvait pas sortir comme ça, pas avec ce temps fougueux et imprévisible. Dieu seul savait combien de temps cela prendrait... Et elle avait rendez-vous le soir même avec son producteur pour parler affaire. Quelle heure était-il, au juste ?

« Lucas... » se chuchota-t-elle à elle-même. « Il pleut toujours autant, ici ? » murmura-t-elle de sa voix douce, à l'adresse d'Isillie cette fois-ci.

Peu importe que ce soit un coup du destin ou non, elle ne pouvait pas mettre son premier jour au profit des recherches. Elle était bloquée chez sa nouvelle amie jusqu'à ce que la tempête se calme. Bien que la situation était loin d'être déplaisante, Maggie se sentait tout de même mal-à-l'aise de s'imposer de la sorte, à cause du temps. Elle aurait voulus s'éclipser discrètement et ne pas déranger la superbe étudiante mais le sort semblait en avoir décidé autrement. Ce lieu posé et apaisant la charmait et elle oublia vite qu'elle avait voulu s'en aller juste avant, surtout lorsque le sourire de son interlocutrice se fana à l'annonce de son départ. Se rasseyant sur le lit, elle contempla de nouveau la fenêtre, afin d'arrêter de dévisager la belle blonde, de peur de paraître impolie.

« Eh bien, je crois que je suis coincée, hein... ? Tu crois que je pourrais rester jusqu'à ce que la tempête se calme ? »
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Isillie Hadington
Isillie Hadington
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MessageSujet: Re: Unusual You [Isillie] Unusual You [Isillie] I_icon_minitimeDim 2 Mai - 9:59

    La proie émit un frisson imperceptible, son prédateur le plus terrible se cachait non loin. Isillie sortit donc de sa cachette à un kilomètre de là et sauta dans la lumière naissante du matin, atterrissant tout près de la gorge de la biche dans un bond gracieux. L'animal tenta de s'enfuir, en vain car la splendide blonde maintenait son cou gracile contre ses lèvres de marbre. D'un geste qui n'avait plus rien d'adorable, elle planta ses crocs blancs dans le cuir et avala goûlument le sang qui s'en échappa. Chaque gorgée était un délice chaud et puissant qui ravivait l'éclat des prunelles dorées d'Isillie. Une fois qu'elle eut vidé le corps désormais flasque et sans vie, elle le relâcha avec dégout et observa, un peu honteuse, le cadavre. Elle s'estimait heureuse d'avoir eu le courage de choisir la voie difficile mais avait toujours un peu peur de toucher au sang d'un humain, même d'un animal. C'était pour cela qu'elle était venue chasser aux aurores, elle ne voulait pas faire du mal à celle qui logeait chez elle en ce moment même. Elle n'en revenait toujours pas mais elle était si heureuse ! La veille, elle avait croisé une jolie blondinette d'environ son âge qui n'avait pas trouvé de logemet et qui paraissait choquée du temps pluvieux et humide du New Hampshire. Après avoir un peu discuté, Isi -qui ne savait même plus pourquoi elle avait dit ça- lui avait proposé de venir dormir chez elle. Bien qu'un peu méfiante, et cela se comprenait, la beauté d'Isillie était difficile à digérer, Maggie avait accepté. Elle s'appellait en effet Maggie, mais Isi savait que ce n'était qu'un surnom et n'osait pas lui demander son vrai prénom. Maggie lui avait brièvement raconté son histoire, et Isillie s'était juré de l'aider : la pauvre petite californienne en avait vu de belles ! Sa vie n'avait été qu'un enfer, et Isi voulait l'aider à en faire quelque chose de mieux.

    En l'invitant à séjourner chez elle autant qu'il le faudrait, Isillie se doutait qu'elle devrait fournir des efforts, alimentaires comme psychologiques. N'ayant pas pû chasser la veille, elle s'était retenue toute la nuit de ne pas attaquer Maggie. Certes, c'était assez facile mais elle n'avait pas confiance en elle et ne voulait pas tenter le diable. Elle avait voulu cuisiner, mais Maggie semblait plus douée dans ce domaine et l'avait aidée à préparer un copieux plat italien. Cette nourriture ne sentait rien, juste peut-être la terre mais comme son hôte avait l'air de se régaler, Isillie avait goûté la recette. Ça n'avait tout bonnement pas de saveur, c'était comme mâcher du papier. Elle s'était forcée à avaler pour ne pas froisser Maggie et avait fait de même avec l'assiette qui lui était destinée. A force, elle arrivait presque à sentir le goût terreux. Cette expérience culinaire n'avait fait qu'augmenter sa frustation d'être un vampire sans vie.

    La soirée s'était ensuite bien mieux déroulée, et les deux jeunes femmes avaient bavardé jusqu'à ce que les paupières de Maggie se ferment d'elles même. Isillie lui avait ensuite amené une nuisette -elles faisaient environ la même taille- rose pâle et noire qui allait comme un gant à l'humaine. Ensuite, elle avait aidé la blondinette à s'allonger douillettement dans l'immense lit de la chambre à l'étage qu'Isillie n'avait jamais utilisée. Elle était contente que Maggie soit bien installée chez elle, et même si elle n'osait pas se l'avouer, elle était ravie de l'accueillir chez elle ! La belle vampire solitaire se sentait comme une grande sœur et amie envers sa nouvelle petite protégée, et se demandait même si elle n'en faisait pas trop. Mais l'humaine avait l'air heureuse de cette aubaine, bien qu'un peu gênée s'abuser de l'hospitalité de son hôte. Pourtant, Isillie lui avait bien fait comprendre que cela ne la gênait pas le moins du monde, bien au contraire...

    Elle était revenue à la villa, un peu inquiète que Maggie se soit réveillée. Mais elle n'avait pas envie d'user de son pouvoir pour le savoir, elle voulait être la plus normale possible. Elle avait déjà dû perdre les habitudes qu'elles avait prises en vivant seule dans cette immense maison, elle devait éviter d'enjamber l'escalier en un bond par exemple, Maggie ne l'aurait sans doute pas très bien pris. Isillie s'installa dans un fauteuil de sa chambre dans une position qui aurait pû être confortable si elle en avait ressenti les effets et observa Maggie de son regard ambré. L'humaine dormait profondément, sa poitrine se soulevant au rythme de sa respiration régulière. Elle entendait son cœur battre, bruit si alléchant qu'elle sentit du venin affluer dans sa gorge. Elle déglutit péniblement, bien que cela ne soit pas nécessaire et ne fit pas disparaitre son poison tant haï. Elle était si heureuse qu'elle s'en voulait de tout gâcher avec une nature qu'elle n'avait pas choisie et qui pourrait facilement détruire Maggie et tout ce qu'elle avait accompli en des siècles d'existance.

    Soudain, la tête blonde de la jeune humaine bougea légèrement et Isillie se resaissit, faisant semblant de somnoler. Ses cernes risquaient de la trahir mais elle venait de chasser et elles restaient encore pâles. Maggie semblait avoir du mal à émerger de son sommeil, bien qu'Isillie ne puisse la voir car il n'y avait pas de vent dans être pièce et qu'elle prétendait dormir. Mais autant se "réveiller" maintenant pour ne pas gêner son invitée. Elle leva donc la tête en s'étirant comme un chat, les bras en l'air et sourit à Maggie qu'elle vit en train de se lever. Ce sourire laissait à peine entraperevoir ses crocs mais l'humaine avait l'air aussi mal à l'aise que si elle lui avait annoncé qu'elle  pouvait la tuer à tout moment. Perspicace... Elle devrait faire plus attention. Maggie profita de ce court moment de réflexion pour remettre ses habits -peu adaptés au temps pluvieux du New-Hampshire, apparamment gênée de porter une nuisette rose. Isillie détailla d'un œil critique sa tenue : elle portait une longue tunique beige en coton rebrodée de perles et un jean qui semblait être fait pour elle. Ses vêtements étaient assez froissés par la chasse et sa position dans le fauteuil pour qu'elle puisse prétendre avoir dormi ici. Elle se leva et défroissa son haut du plat de la main avant de regarder Maggie. La jeune fille lui annonça qu'elle devait partir et les pépites dorées qui brillaient dans les yeux d'Isi se fanèrent tandis qu'elle affichait une moue triste. Elle avait envie de connaitre un peu mieux Maggie, qui différait des autres humaines sûrement à cause de son passé douloureux. Mais à dire vrai, elle avait surtout envie de l'aider à trouver celui qu'elle cherchait et lui faire ressentir un bonheur qu'elle aurait dû connaitre. Elle ne pouvait pas partir. Isillie jeta un imperceptible coup d'oeil vers la fenêtre, un peu embuée, derrière laquelle on appercevait les trombes d'eau qui tombaient sur des arbres déchainés. Jamais Maggie ne pourrait repartir... Elle s'en voulu d'être aussi égoïste mais, après des années et des années de souffrance, elle avait bien le droit de connaitre l'amitié, même avec un proie éventuelle.


    « Il pleut toujours autant, ici ? » 

    « Oui mais tu n'as pas l'habitude, alors pour toi cela ressemble à une tempête. Cela dit, il pleut vraiment beaucoup aujourd'hui. »

    Isi avait dit cela avec un petit sourire contrit. C'était vrai, la Californie -qu'elle n'avait jamais visitée- était en permanence exposée à un soleil radieux et Maggie de devait pas beaucoup connaitre la pluie. Soudain, un détail perturba Isillie... Maggie avait dit "Lucas". Celui qu'elle était venue voir sans aucun doute... Elle avait l'impression d'en connaitre un, mais ce prénom était si répandu ! Quoi qu'il en soit, elle savait qu'un Lucas habitait la réserve, seul lieu qu'elle ne pouvait pas approcher. Dommage, elle aurait voulu aider son amie.

    « Eh bien, je crois que je suis coincée, hein... ? Tu crois que je pourrais rester jusqu'à ce que la tempête se calme ? »

    « Tu peux rester autant que tu le souhaites, jusqu'à la fin de ton séjour et même si si tu dois repasser par Hanover, je te l'ai déjà dit mais je suis ravie d'être moins seule dans cette maison. Tu as faim ? Il faut aussi que je te prête des vêtements plus adaptés, ton short ne va pas faire long feu ! » rit-elle d'un son si beau et si cristallin qu'elle eut peur que Maggie ne s'effraie. Elle détestait cette voix, tout aussi belle et inutile que le reste de sa personne. Ignorant la sensation amère qui menaçait de la submerger, comme toujours, elle emmena Maggie dans le dressing attenant à la chambre tout en évitant de toucher sa main. En ouvrant la porte, elle pût sentit l'etonnement et l'admiration de l'humaine face à une telle marée de vêtements plus ou moins luxueux. Isillie respira l'odeur agréable de la soie et du coton avant de se diriger instinctivement vers les jeans. Elle examina le portant et en attrapa un qui pourrait aller à Maggie, plus petite qu'elle. Elle le tendit à la jeune humaine avec un t-shirt et un gilet exesivement doux qui la protégerait du froid. Puis, ajoutant une paire de baskets confortables mais toujours à la mode, elle tendit le tout à Maggie avec un grand sourire : « Tiens, tu peux les prendre, tu te sentiras mieux avec vu ce temps. Ne te sens pas gênée, ça me fait plaisir ! »

    Elle se retourna pour lui permettre de de changer et se composa une tenue peu différente de celle de la veille : un jean moulant et un t-shirt à manches longues d'une couleur bleue éclatante et au décolleté un peu échancré. Une nouvelle journée débutait, à la différence qu'elle promettait d'être bien plus fascinante que d'habitude. Inutile d'aller en cours, Darthmouth pourrait se passer d'elle une journée et elle n'en avait pas besoin, sauf si Maggie voulait être seule. 

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Maggie Aikens
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MessageSujet: Re: Unusual You [Isillie] Unusual You [Isillie] I_icon_minitimeDim 16 Mai - 16:53

La peau, d'une pâleur cadavérique remua dans un mouvement gracieux. Isillie bougeait. Maggie ignorait que cela lui était inutile mais ce geste la convainquit de l'humanité de son interlocutrice. Elle qui était si belle, bien habillée et gentille, que pouvait-elle cacher ? Car Maggie le savait mieux que quiconque : trop de perfection était le meilleur masque de la défectuosité. Et Isillie l'impressionnait beaucoup, quitte à l'effrayer un peu. Inconsciente des efforts que sa présence demandait à son hôte, Magena tripota ses cheveux et se frotta le cou, piqué par un moustique. Ce dernier la démangeait affreusement mais, par chance, ne saigna pas. Isillie devait sûrement sentir le fluide, tout chaud, proche de la fine peau de son invitée. Si Maggie avait pu savoir le risque qu'elle courait, sur ce lit douillet, exposée au pire prédateur jamais connu... Acquiesçant aux révélations de la magnifique jeune femme, la jolie californienne resta plantée devant les rideaux. Le ciel était obstinément gris et ne laissait passer aucun rayon de lumière. Sombre, l'extérieur de la maison laissait sous-entendre sa fraîcheur et son hostilité. Sortir avec son simple short aurait été déplacé et au mieux, un rhume était à présager. Elle n'était évidemment pas à l'abri d'une bonne pneumonie. Au pire, elle mourrait de maladie chez une vampire. Scénario étrange, autrement dit.

Isillie était le genre de fille que Maggie rêvait d'être. Carrément superbe, adorablement gentille, plutôt friquée. Le seul bémol était sa solitude. Comment une fille comme elle pouvait-elle être seule ? Y avait-il quelque chose qu'elle avait oublié de lui dire ? Était-elle une tueuse en série ou un truc comme cela ? Elle n'était pas si loin de la vérité... Sans compter que cette belle jeune fille habitait dans un trou perdu. Pourquoi ? Dans une ville si populaire grâce à son université, pourquoi se mettait-elle tant à l'écart ?

Tandis qu'Isillie lui expliquait que cette tempête était plutôt forte sans pour autant être excessive, Maggie contempla la chambre. Son regard évita celui, ambré et somptueux, de son interlocutrice pour revenir fixer la vitre. Les arbres bougeaient en rythme et un sifflement persistait dehors. Le vent était déchaîné. Où était Lucas ? Que faisait-il ? Et s'il lui était arrivé quelque chose ? Son cœur manqua un battement à cette idée. Il était fort, grand, maintenant. Comment est-ce qu'on aurait pu s'en prendre à lui ? A part être un peu bagarreur, on ne pouvait pas lui reprocher grand chose. Qui donc pouvait lui vouloir du mal ? Si Maggie avait su que celle qui se tenait devant elle en faisait partie. Peut-être qu'Isillie était pacifique mais un vampire reste un vampire, et loup et vampire ne font pas bon ménage. Non ?

Le souffle court, inquiet, Magena émit l'hypothèse de rester. Son hôte lui indiqua qu'il n'y avait aucun soucis, l'invitant à séjourner le temps qu'il faudrait. Soit, elle ne pouvait pas vraiment refuser. Ça aurait été mal poli et le temps ne lui laissait pas le choix. Lorsque la superbe blonde l'interrogea sur l'état de son estomac, elle se contenta de hocher les épaules. Elle n'était pas du genre à se gaver de peur de ne plus rien avoir manger dans le futur. Ce n'était pas parce qu'elle pouvait se retrouver sans rien du jour au lendemain, qu'elle allait en abuser aujourd'hui. Elle ignorait qu'elle était la seule de cette maison à se nourrir « normalement ». Car Isillie s'était forcée, la veille, à avaler ce que Maggie avait cuisiné. Ce qui était étrange. Si Isillie vivait toute seule, pourquoi ne savait-elle pas cuisiner ? Commandait-elle des plats tout prêts ? Et si oui, pourquoi y avait-il donc tant d'aliments frais ? Les avait-elle acheté juste pour Maggie ? Quand ?

Interrompue dans ses songes par la vampire, Magena se retrouva en deux temps trois mouvements dans un dressing de la taille de son ancienne maison. Isillie était une fan incontestable de vêtements, ça se voyait. Alors que Maggie, par manque d'argent, ne s'intéressait que très superficiellement à son apparence. On disait tout de même d'elle qu'elle était très belle au naturel, heureusement. Car s'il avait fallu, pour récolter des compliments, qu'elle se change entièrement, elle ne l'aurait pas fait. Tandis qu'Isillie fouinait dans ses affaires, en quête d'affaires à passer à son invitée, Maggie observa les portants. Ils étaient classés par couleur, matière... Isillie revint vers elle avec un jean à la main, ainsi que d'autres vêtements et les tendit à la petite Maggie qui, tout d'un coup, se sentit encore plus laide qu'auparavant. A côté de la superbe Isillie, au visage angélique et au corps parfait, dont les vêtements griffés retombaient avec perfection sur elle, elle n'avait rien. Mais elle était humaine, et l'erreur est humaine. L'erreur du physique. Tout en Isillie était charmant, elle semblait trop adorable pour être vraie. Maggie rêvait-elle éveillée ? Était-elle tombée dans un piège sans fin comme on en voit à la télévision ? Une fille naïve qui accepte de rester chez quelqu'un et qui finit droguée ou un truc du genre ? Oh, si elle avait su...

Tandis que la blonde californienne enfilait les vêtements qu'Isillie lui donnait gentiment, l'hôte s'habilla à son tour. Il fallait reconnaître que le jean était très bien taillé et ajusté à Maggie, comme s'il eût possédé un quelconque pouvoir d'embellissement et que les baskets étaient très confortables. D'ailleurs, Magena s'étonna qu'Isillie put porter des baskets. Elle paraissait plus du genre talons hauts de grands couturiers. Et dans un sens, ça arrangeait la petite humaine, habituée à être à plat depuis toujours. Les Docks étaient les seules amies de ses petits pieds fragiles. Le petit gilet, dont la couleur illuminait le visage de celle qui le portait donnait aux formes de Maggie un côté très féminin. Elle était méconnaissable...

Attachant ses longs cheveux blonds avec un élastique qu'elle avait autour du poignet, elle fit une haute queue de cheval et entreprit de descendre. Toutes les craintes vis-à-vis de son hôte s'estompèrent et elle cria gaiement, pour qu'Isillie l'entende.

« Bon, je m'occupe du petit déj' ! »

Cette initiative était peut être mal polie, ou trop osée, surtout venant de Maggie mais elle savait parfaitement qu'Isillie n'était pas un cordon bleu et elle voulait à tout prix se rendre utile. Alors qu'elle s'affaira à cuir des pane-cakes et à poêler des œufs et du bacon – elle avait rarement eu l'occasion de préparer un vrai petit déjeuner, faute de moyens – Isillie réapparut, si rapidement que Maggie émit un petit « Oh » de peur. Deux assiettes étaient disposées sur la petite table de la cuisine – elles ne prenaient pas la peine de manger dans la salle prévue à cet effet – où du sirop d'érable et des fraises étaient posées. Elles allaient se régaler... Enfin, une d'entre elles au moins. L'autre se forcerait plutôt à engloutir du plastique.

L'odeur des aliments parfaitement cuits emplit la pièce et Maggie posa le tout sur la table où Isillie l'attendait. Ce n'était pas qu'un petit déjeuner, ce serait un interrogatoire pour chacun des deux camps. Maggie, le sourire aux lèvres et avalant avec gourmandise ses œufs brouillés et son bacon questionna en premier.

« Depuis quand vis-tu à Hanover ? Tu es toute seule ici ? » dit-elle d'un ton doux.
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Isillie Hadington
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MessageSujet: Re: Unusual You [Isillie] Unusual You [Isillie] I_icon_minitimeLun 28 Juin - 23:54

    Finalement, l'estomac de Maggie avait besoin d'être nourri. La jeune humaine se dirigea avec une facilité déconcertante vers les escaliers, comme si elle avait toujours vécu dans la villa d'Isillie, ce qui fit sourire la belle vampire. Sa façon de diriger les taches ménagères pour lesquelles elle-même ne semblait avoir aucun don était touchante.  Elle ne descendit pas à sa suite, feignant d'aller coiffer sa longue chevelure blonde. Elle se demandait finalement pourquoi les apparences comptaient tant. Sa pâleur cadavérique dissimulait mal sa véritable nature, et quiconque d'un peu perspicace et observateur aurait pû s'en apercevoir. Mais elle se devait de respecter le secret qui entourait les vampires, sans trop savoir pourquoi elle devinait que c'était crucial. Ils pourraient facilement dominer le monde, et c'était étonnant - et tant mieux ! - que personne n'ai eut cette idée. Quoique les clans du Sud étaient plutôt portés sur cette possibilité, autrement dit asservir les humains et les élever comme de vulgaires moutons. A cette pensée, Isillie serra les dents. C'était ignoble, cruel et vil de faire cela, et elle empêcherait le moindre buveur de sang de mettre cette folie pure en place quelque part.

    Donc les artifices étaient indispensables. Et cela ne dérangeait pas plus que ça Isi, c'était même amusant. Seulement, elle en était lasse. Elle profita quand même de l'absence temporaire de Maggie pour s'appliquer un peu de couleurs sur les joues. Cela ne changeait quasiment rien, mais le résultat la rendait juste un peu plus humaine, vivante. Comme si du sang circulait encore sur ses joues. Cette époque était révolue depuis bien longtemps, trois cent onze ans pour être précis. Elle n'avait pas changée depuis, sa plastique était toujours aussi belle et délicate. Ses yeux avaient juste pris une teinte encore plus dorée et son caractère, un peu hautain autrefois, était devenu si adorable et si gentil qu'Isi avait parfois l'impression d'être fausse. Elle ne se détestait pas, bien au contraire mais elle ne comprenait pas comment il était possible qu'elle fut aussi solitaire. Elle-même ne rêvait que d'une compagnie, et faisait tout pour... Maggie était extraordinaire, mais elle ne comprenait pas : elle n'était pas vampire. Voilà ce qui lui manquait, des véritables frères et sœurs, un petit clan, une famille. Elle ne demandait pourtant pas grand chose, devenir humaine était trop illusoire pour qu'elle y songe. Elle aurait aimé, mais quitter les choses avec lesquelles elle vivait depuis des siècles était trop dur, elle s'acceptait depuis peu comme elle était. Elle avait beau boire du sang, son don si extraordinaire compensait son régime alimentaire. Contrôler les éléments et pouvoir communiquer avec eux de cette façon si étrange était extraordinaire, elle en avait conscience. Il s'agissait d'une chance pour elle, qui aimait passer du temps seule avec la nature. Les capacités énormes de son cerveau étaient aussi non négligeables. Bref, une nature qu'elle n'avait en rien demandée mais qu'elle appréciait de temps en temps, à sa juste valeur. Elle aurait été égoïste de ne penser qu'à sortir de ce corps, alors que ses capacités titanesques pouvaient sauver ou servir tant de gens... Si cela avait été sa passion, Dieu sait qu'elle aurait été à ce jour médecin ou humanitaire, sûrement en Sibérie. A chacun ses inconvénients...

    Elle devait se dépêcher, car même s'il ne s'était écoulé à peine qu'une minute depuis le départ de Maggie, personne ne mettait dix minutes pour se coiffer. Quoique si, beaucoup de monde. C'était elle l'être anormal, beaucoup trop rapide pour vivre avec un humain à son rythme. Seulement, pensait-elle en attrapant un crayon noir, pour le peu de temps qu'elle avait passé avec Mag', elle aimait cela. Ne plus être seule, c'était si agréable... L'apparente pureté de la jeune blonde, son aura naïve et à la fois si mature changeait Isi des tourments sombres de ses pensées et amenait de la fraicheur dans le tournant acrimonieux que prenait son caractère. Si elle n'avait pas eu l'impression d'enfreindre une règle capitale en le faisant, elle aurait mis Maggie au courant de l'existence des vampires et surtout de ce qu'elle était. Vivre dans le mensonge la lasserait très vite, et ce sentiment de lâcheté et de fausseté qui la marquait était horrible. Chaque trait qu'elle créait doucement autour de ses grands yeux dorés accentuait son impression d'être une horrible menteuse. Maggie était tout de même l'une de ses meilleures amies, c'était dire à quel point elle était seule. Non pas qu'elle n'aimait pas la jeune Californienne, mais elle ne la connaissait depuis seulement une nuit... Et elle était l'une de ses amies les plus proches. La solitude commençait à peser très lourd, elle avait tenu trois cent dix ans mais c'en était fini de sa belle assurance. Elle serait sûrement incapable de se contrôler la prochaine dois qu'elle sentirait un vampire, il faudrait qu'elle aille lui parler. 

    En attendant, elle avait ourlé ses yeux de noir avec la plus grande précision, ce qui mettait en valeur ses yeux inhumains. Ce n'était pas vraiment un camouflage, juste un peu de coquetterie. Elle restait une fille tout de même. Une femme coincée dans un corps de fillette - bien qu'elle appréciait cela. C'était peut-être pour cette raison qu'elle vouait un culte à la mode, occupation comme les autres direz-vous. Seulement, c'était inutile. Isillie aurait tant aimé pouvoir faire quelque chose qui aidait... Être mannequin était vraiment futile et stupide. Mais diffile de faire marche arrière maintenant, elle pouvait toujours changer de ville, partir étudier la médecine à Harvard mais elle n'en avait pas envie. À Hanover, elle avait trouvé une maison magnifique, un travail bien payé et surtout, surtout, des amis. Même avoir des ennemis était mieux que de vivre seule. Après avoir goûté trop longtemps à la solitude, n'importe quelle situation prenait plus de valeur du moment que quelqu'un d'autre était impliqué, elle le savait mieux que quiconque. Pour cette simple et bonne raison, jamais elle ne quitterait l'unique ville où elle s'était fait des amis seule, et c'était tout à fait compréhensible. Maggie par exemple, avait beau être une humaine, elle méritait toute l'attention d'Isi et beaucoup de bonheur qu'elle pouvait essayer de lui donner. En proposant de faire le petit déjeuner, elle était si touchante, pleine de joie de vivre... Isillie n'avait qu'une envie : la prendre sans ses bras et la protéger de l'hostile monde extérieur. Que son sang soit tentateur n'y changerait rien, faire le bonheur était comme un oxygène pour Isi, vital. 

    Elle redescendit donc l'escalier qui menait au rez-de-chaussé de sa vitesse vampirique, souple et silencieuse. Des effluves terreux s'échappaient de la cuisine, sûrement du bacon et une autre odeur qu'elle ne reconnaissait pas, beaucoup trop fade. Rien de tout cela n'était appétissant. Si Maggie avait su que le fumet sucré et chaud de sang humain était l'équivalent pour elle de l'odeur du bacon grillé, elle l'aurait prise pour une folle psycopathe, ce en quoi elle n'aurait pas tort. Boire du sang était répugnant, mais son choix s'arrêtait là. Rien d'autre ne pouvait la satisfaire, et son esprit en souffrait. Même tuer de ses mains un animal lui donnait l'impression d'être un horrible monstre, elle était ainsi. L'odeur du jambon l'aurait autrefois ravie, et c'est avec gourmandise qu'elle l'aurait acheté. Elle s'était juste rendue dans une boutique du coin et avait pris un peu de nourriture supplémentaire pour Maggie, sans aucune joie pour elle-même. Si la petite blonde allait se régaler, elle se forcerait à avaler du plastique, ou de la terre. Mais elle pouvait tout aussi bien lui dire, une fois de temps en temps, qu'elle n'avait pas faim, Mag' pourrait se délecter du reste. Cette dernière était d'ailleurs en train de s'affairer aux fourneaux, d'où les odeurs. Par dessus toutes, plus puissante et attirante, Isi percevait du sang, une minuscule particule d'hémoglobine qui devait perler sur la peau de l'humaine. Elle était surprise de voir qu'elle pouvait respirer la fragance sans avoir envie de se jeter sur Maggie. Elle se contrôlait et c'était une agréable sensation. Elle pouvait humer autant qu'elle le souhaitait le liquide vital tentateur, elle savait au plus profond d'elle-même qu'elle n'y toucherait pas. Elle ne relâchait pas sa vigilance, mais s'approchait plus près de l'humaine sans avoir la gorge brulante, et ce progrès soudain la ravissait. Tant d'années de sacrifices pour arriver à un tel résultat, cela en valait largement la peine. Et Maggie, inconsciente du danger et des pensées de son hôte, nourrissait une envie de plus en plus évidente : elle voulait assouvir sa curiosité. Isillie ne pouvait pas lui en vouloir, elle était tellement secrète et renfermée ! C'était d'ailleurs avec plaisir qu'elle voulait répondre à son amie, dans la mesure du possible. Si seulement elle pouvait lui dire toute la vérité ! Sa réaction serait sûrement dramatique, mais au moins... Elle saurait ! Quelle ironie pour les humains de vivre en toute ignorance de leur faible statut... Maggie méritait de tout savoir, et Isi s'en voulait de ne pouvoir l'aider à de protéger au moins de ce monde extérieur dangereux. Elle avait soudain l'impression d'être devenue une mère poule. La jeune femme faisait ce qu'elle voulait après tout. Elle s'assit en face d'elle sur la table de la cuisine, se hissant sur le haut tabouret avec la grâce qui caractérisait sa race, et écouta patiemment la question qui brulait visiblement les lèvres de Maggie. Sa question était simple, elle commençait en douceur. Mais pour Isi, elle signifiait beaucoup de choses... Elle prit le temps de mâchonner quelque chose qui devait être du bacon et elle lui répondit d'une voix douce : 


    « Je suis à Hanover depuis deux mois environ... Je vivais au Canada avant, à Montreal. Je n'ai jamais vécu au même endroit plus d'un an, mais je sens qu'Hanover me plait, et j'ai envie d'y rester. C'est la seule fois où je ne suis pas seule. J'ai toujours été isolée, solitaire, on peut dire que je m'excluais moi-même, mais pas de gaité de cœur... Ici, j'ai enfin quelques amis, et tu ne peux pas savoir quel effet ça fait après tant d'années seule... Même lorsque j'étais enfant, mes parents se fichaient de moi comme d'une gigne, alors j'ai l'habitude. Mais j'en ai plus qu'assez de la solitude ! Et toi, tu as eu plus de chance avec tes capacités relationnelles ? »

    Elle avait été honnête, pas un seul mensonge. Elle n'avait pas dit toute la vérité, simplement... Mais Dieu seul savait à quel point elle se sentait heureuse, à respirer mille fois le doux parfum sucré de Magena. Entre elles, un véritable interrogatoire avait débuté, elle le sentait. Tout ce qui allait être dit serait inédit, mais aussi prononçé en toute confiance et amitié... Jusqu'aux véritables questions qui les forceraient à arpenter le plus sombre de leur vie.
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