Breaking Dawn
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Such a lonely day | Emmett, Edward et Mathie

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Rosalie H. Cullen
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MessageSujet: Such a lonely day | Emmett, Edward et Mathie Such a lonely day | Emmett, Edward et Mathie I_icon_minitimeVen 2 Avr - 19:44

Such a lonely day | Emmett, Edward et Mathie Roblims17-2copy Such a lonely day | Emmett, Edward et Mathie Nikki-R-3-nikki-reed-10047336-100-100 Such a lonely day | Emmett, Edward et Mathie KL-kellan-lutz-3615236-100-100
Such a lonely day
And its mine
A day that I’m glad I survived ▬ SOAD

Such a lonely day...

by Edward, Rosalie & Emmett Cullen




    Edward et Rosalie couraient en direction de la villa, laissant derrière eux les corps calcinés de leurs assaillants. Le combat avait été rude mais la chance s’était rangée du côté du frère et de la sœur Cullen. Non sans mal, ils étaient arrivés à bout des carnivores et n’avaient reçu que des blessures superficielles. Les stigmates de la bataille avaient pratiquement disparu des avants bras d’Edward, et deviendraient invisibles d’ici quelques heures. Mais la blessure que Rain avait infligée à Rosalie était beaucoup plus profonde et allait mettre du temps à cicatriser. L’asiatique l’avait obligée à revivre les épisodes les plus douloureux de sa vie humaine, avec un tel réalisme qu’elle avait eut l’impression d’être violée une seconde fois. Consciente que son frère pouvait lire dans son esprit, elle s’efforçait de penser à autre chose pour ne pas l’inquiéter, mais en vain. Le souvenir de Royce et de ses acolytes s’était de nouveau écrit à l’encre indélébile dans sa mémoire et elle ignorait si elle parviendrait un jour à l’en effacer.

    Edward – qui était deux fois plus rapide que Rose – l’avait pourtant laissée faire la course en tête, sûrement pour mieux pouvoir surveiller les arrières de sa sœur. En effet, ils n’étaient pas à l’abris d’être poursuivis par de nouveaux sbires de Rain ou par d’autres vampires, attirés par l’odeur du sang qui avait séché sur le corps de Rosalie. Cette dernière se retournait de temps en temps pour s’assurer que ça n’était pas le cas, et croisa le regard d’Edward. Sans son aide, elle n’aurait pas survécu à ses blessures et elle n’aurait jamais réussi à échapper aux carnivores. Elle serait morte seule, totalement vidée de son sang et dans d’atroces souffrances. Elle se dit alors que l’éternité serait sans doute trop courte pour qu’elle puisse remercier son frère comme elle le devait.

    Pendant de longues années, ils avaient vécu sous le même toit mais s’étaient comportés comme deux étrangers. Ils s’étaient rapprochés dernièrement et Rosalie avait découvert en Edward un véritable confident. Mais l’arrivée de Mathilda avait complètement anéanti leur nouvelle complicité ; et même si Edward venait de lui dire qu’il était heureux que Mathilda la rende heureuse, l’enfant vampire l’avait tout de même contraint de s’installer à l’hôtel avec Bella. Chaque membre de la famille souffrait de ce départ, en particulier Esmé qui voyait les fêtes de Noël se rapprocher et déplorait l’absence de son fils préféré et de celle qu’il aimait. Voir sa mère dans cet état faisait beaucoup de mal à Rosalie car elle se sentait responsable de la situation.

    Se guidant grâce aux odeurs, Rose sentait qu’elle se rapprochait de plus en plus de la villa et accéléra la cadence. Elle était impatiente de rentrer chez elle et de s’enfermer dans sa chambre. Après l’horreur qu’elle venait de vivre, elle avait besoin de retrouver ses repères pour se sentir de nouveau en sécurité. Elle avait aussi besoin d’Emmett. Bien sûr, elle redoutait le moment où elle devrait lui raconter ce qui c’était passé. Connaissant bien son époux, il se mettrait sans doute dans une rage folle et voudrait retrouver Rain pour lui régler son compte. Rose espérait qu’Edward l’aiderait à raisonner Emmett si sa réaction devenait violente. Quelques minutes plus tard et à la nuit tombée, les deux vampires se trouvèrent sur le pas de la porte. Carlisle et Esmé n’étaient pas à l'intérieur ; tout comme Jasper et Alice. Mais Rosalie reconnut l’odeur de son mari et celle de sa fille, un peu plus sucrée.

    Elle était en proie à deux sentiments opposés : tiraillée entre cette sécurité retrouvée et l’angoisse qui grandissait en elle, elle ouvrit la porte et se dirigea vers le salon. En chemin, elle passa devant l’immense miroir baroque d’Esmé et ne put s’empêcher d’y contempler son reflet. Lorsqu’elle s’y découvrit au travers, elle eut envie de hurler ; elle faisait si peur à voir qu’on aurait pu la comparer à Bloody Mary. Rosalie était couverte de sang séché de la tête aux pieds, et on pouvait lire l’ampleur de son traumatisme dans son regard.

    « Edward… je ressemble à un monstre » et elle le pensa si fort que son frère avait certainement pu l’entendre. Elle continua à avancer, et entra dans le salon. Mathilda ne s’y trouvait pas, ce qui était une bonne chose. Elle n’avait aucune envie que sa fille la voie dans cet état, et apprenne ce qui lui était arrivé. En revanche, Emmett s’y trouvait et lui tournait le dos pour le moment. Il était recroquevillé sur lui-même, comme si lui aussi avait un poids trop lourd à porter sur ses épaules. L’atmosphère était oppressante, et laissait présager quelque chose de terrible. En effet, il était très rare de voir Emmett dans ce genre de position. La dernière fois que cela s'était produit, c'était lorsqu'il avait été attaqué par des chasseurs de vampires. Pendant une fraction de seconde, la souffrance de Rosalie fut releguée au second plan. A cet instant précis, elle s'inquiétait surtout pour celui qu'elle aimait. Elle se demandait ce qui s'était passé, et redoutait de le découvrir.

    « Emmett… quelque chose ne va pas ? » lui demanda-t-elle d'un ton inquiet en se rapprochant de lui.
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Emmett Cullen
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MessageSujet: Re: Such a lonely day | Emmett, Edward et Mathie Such a lonely day | Emmett, Edward et Mathie I_icon_minitimeJeu 8 Avr - 0:23

    Emmett et Mathilda étaient rentrés avant la noirceur, à la Villa. À leur arrivée, il n'y avait personne à la maison. Emmett en remercia Alice. Il savait pertinemment qu'elle avait vu ce qui s'était passé lors d'une vision. Bien qu'elle savait qu'Emmett aurait besoin de soutient après ce qu'il venait de faire, elle avait aussi compris que la seule personne qu'il avait réellement besoin de voir en premier était Rose. Connaissant Alice, elle avait appelé les autres afin qu'ils sortent de la Villa pour la soirée. Cette maison vide donnait un moment de répit à Emmett, mais pour Mathilda c'était différent. Elle aurait eu besoin d'Esmé ou de Carlisle, ils auraient pu la réconforter. Emmett n'était habitué à être un père, surtout qu'il ne considérait pas encore Mathilda comme sa fille. Lui-même avait eu, dans sa vie humaine, un père abusif et violent. Heureusement, il avait eu un autre père, Carlisle, qui avait toujours accomplie sa tâche de manière exemplaire.

    En entrant à la maison, le père et la fille avaient pris une douche à tour de rôle afin de se débarrasser de tout ce sang séché qu'ils avaient sur leur peau. Emmett fut le premier, puis Mathilda ensuite. À sa sortie de la salle de bain, Mathilda avait apporté ses vêtements tachés de sang à Emmett qui préparait un feu dans la cheminée du salon. Sachant tout les deux que l'odeur du sang humain pouvait être difficile à supporter pour certains membres de la famille, ils avaient jetés tout les deux leurs vêtements dans les flammes, puis s'était assis sur le sofa, les yeux rivés sur le feu, dans un silence fatigué. À un moment, la petite tête blonde de Mathie s'était déposée sur les genoux d'Emmett. Sur le coup, le vampire se sentit légèrement inconfortable, mais il s'était détendu, réalisant que ce geste ce voulait rassurant pour la petite. Il se mit à caresser les cheveux encore mouillés de sa fille adoptive, en les démêlant avec ses doigts. Ils restèrent là un long moment, à ne rien dire, les yeux rivés sur ce qui restait de leurs vêtements.

    Ils n'avaient rien à se dire. Emmett se sentait terriblement coupable d'avoir mis la vie de Mathilda en danger. Il avait tenté de pousser les limites de son entrainement afin qu'elle apprenne rapidement à se contenir, malheureusement, le chasseur était devenu le chassé. C'était complètement de sa faute. La petite avait vécu une expérience extrêmement traumatisante à cause de lui. Lui-même avait tué un homme et bu de son sang. Maintenant, Emmett savait que Mathilda se sentait tout aussi coupable, mais il savait aussi que peu importe ce qu'il pourrait dire à la petite chose, rien n'y changerait rien. Alors ils s'emmurèrent tout les deux dans le silence. Sans vraiment qu'il ne s'en rende compte, ce silence les rapprochait énormément. Leurs simples présences l'un pour l'autre leur faisait du bien, ainsi Emmett venait de tisser un lien avec sa fille adoptive, un lien que rien ne pourrait briser. Ce lien avait quelque chose d'apaisant, Emmett n'était pas seul, Mathilda non plus. La situation était moins lourde, comme s'ils partageaient le même fardeau. Ainsi Emmett sentait qu'il arriverait à affronter la situation avec moins de difficulté.

    Emmett ne se pardonnait pas le fait d'avoir tué un homme, même pour sauver la vie de Mathilda. Il avait été tellement enragé en voyant le chasseur s'en prendre à la petite, qu'il n'avait pas hésité avant de lui briser la nuque. Les choses auraient pu se passer autrement. Emmett aurait pu prendre la petite et fuir très loin. Il aurait ainsi évité qu'un homme ne meurt. Aussi, pour combattre l'envie du sang humain de la petite, il s'était jeté sur l'homme et l'avait vidé de son liquide vital. Encore une fois, il aurait pu éviter que cela ne se produise. Il aurait pu se retenir, il venait de boire, il n'avait pas faim. Il avait encore agi impulsivement. Emmett ne pourrait jamais se pardonner d'avoir fait ce qu'il avait fait. Rosalie, quand à elle, le pourrait, Emmett en était persuadé. Elle lui pardonnerait tout probablement d'avoir tué un humain, mais lui pardonnerait-elle d'avoir mis la vie de Mathilda en danger? Emmett en doutait. Mathilda était la source du bonheur de Rosalie. S'il arrivait quelque chose à la petite chose, par la faute d'Emmett, Rosalie divorcerait et partirait sans doute très loin afin de ne plus le revoir, ou encore de mettre fin à ses jours...

    Puis Mathilda, épuisée et sans doute encore sous le choc, décida qu'elle avait besoin de passer du temps toute seule. Emmett n'en cru pas un mot. La petite n'était plus une enfant depuis longtemps, elle avait sans doute deviné qu'Emmett et Rosalie allaient avoir à se parler sans elle. Mathilda avait besoin de sa mère, s'était évident, mais elle savait aussi qu'Emmett en avait probablement encore plus besoin. Le vampire respecta cette décision et en fut reconnaissant à la fillette qui monta dans sa chambre après avoir fait un énorme calin à Emmett. Ce geste eu pour effet de réconforter le grand vampire. Il resta seul au salon pendant un moment. À un moment il se leva et alla s'asseoir devant le feu, recroquevillé sur lui-même, comme si cela l'aidait à se calmer ou à mieux réfléchir. Rosalie allait probablement lui pardonné, mais lui-même s'en voudrait jusqu'à sa mort. Il avait emprunté un miroir de poche à sa femme et se regardait dans la glace. Ses yeux avaient prit une teinte orangées, à peine visible, mais juste assez pour que Rosalie s'en rende compte.

    Puis ils les entendit, des bruits de pas qu'il reconnu aisément comme ceux de Rosalie. Ils étaient hésitants, lents. Emmett pensa alors qu'elle était déjà au courant. Que c'était pour cette raison qu'elle était aussi délicate dans son approche. Les bruits de pas d'Edward la suivaient, elle n'était pas seule. Ce ne fut pas cela qui attira l'attention d'Emmett. C'était l'odeur. Du sang, séché, humain aussi, beaucoup de sang. Emmett se figea à cet odeur. Il n'avait pas le courage de se retourner vers sa femme. Il avait honte de poser son regard orangé sur son épouse. Elle lui adressa la parole, lui demandant si quelque chose n'allait pas. Elle n'était donc pas au courant. Emmett soupira pis se releva en se retournant lentement vers Rosalie. Puis, la vision qu'il eut devant lui fit s'effacer tout ce qui lui était arrivé dans la journée. Rosalie était couverte de sang séché, des pieds à la tête. Ses cheveux étaient en bataille, ses vêtements déchirés, elle portait une chemise d'Edward. C'était évident que quelque chose de grave lui était arrivé, à elle aussi.

    Il fut près d'elle en moins d'une seconde. Ses mains posés sur les épaules de sa femme, il l'observa pendant un moment. Il se rendit compte que l'odeur de sang séché avait une teinte familière. Le sang avait pratiquement la même odeur que Rose. Il pu aussi voir des cicatrices sur la peau de sa douce. Pour avoir vécu la même chose quelques mois auparavant, Emmett comprit rapidement ce qui s'était passé. Tout de suite, il se mit à la place de Rosalie, de ce qu'elle avait vécu. L'attaque au sang de mort, la transformation, la douleur intérieur d'avoir été aussi vulnérable durant un instant. Il se souvenait de ces sentiments, comme si cela lui était arrivé hier. Rosalie avait besoin de lui, bien plus qu'il n'avait besoin d'elle. Dans son regard, personne n'aurait pu déceler le haine qui venait de s'installer en lui. Seul Edward pouvait savoir. Il venait d'ailleurs d'entrer dans la villa. Ces chasseurs étaient maintenant devenus au haut de la liste des ennemis d'Emmett. Pourquoi s'en prenaient-ils à sa famille de la sorte? Dans la même journée, Emmett aurait pu perdre sa fille et sa femme à cause d'eux. Emmett entrait dans une rage sans précédent, intérieurement. Ses membres se mirent à trembler.

    D'un côté, il sentait qu'il allait exploser de haine. Il avait envie de tout briser, de courir hors de la villa et de traquer tout les chasseurs qu'il pourrait trouver afin de leur faire la peau. Il se contenait avec beaucoup de difficulté. La seule chose qui lui permettait de garder son calme était sa femme. Elle se tenait devant lui, fragile, le regard inquiet. Elle avait probablement vu la couleur de ses yeux, mais à présent, c'était le dernier de ses soucis. L'inquiétude qu'il avait lui-même pour sa femme était ce qui l'empêchait d'éclater. Il glissa ses mains sur la visage de Rosalie et examina son cou, ses épaules, ses bras, à la recherche d'autres traces ou de blessures. Puis, il la serra contre lui avec force et lui chuchota à l'oreille:

    "Non, my angel, pas toi aussi... qui t'a fait ça?! Qu'est-ce qui s'est passé?!"

    Derrière Rosalie, il y avait Edward qui le regardait. Lui savait tout, il pouvait lire dans son esprit comme dans un livre ouvert. Emmett lui jetta un regard plein de haine. Cette haine n'était pas dirigée vers Edward. Emmett savait simplement qu'il n'avait pas à se retenir devant son frère qui savait déjà tout. Il était au courant pour Mathilda, il savait qu'Emmett avait tué un humain, il savait aussi que le grand vampire était sur le point de péter un câble, mais qu'il se contrôlait simplement pour ne pas inquiéter d'avantage sa femme. Emmett n'avait donc aucunement le besoin de faire semblant devant Edward. Il profita même du don de son frère afin de lui passer un message. Emmett avait l'intention de tuer à nouveau, il traquerait sans relâche celui ou celle qui avait fait cela à sa femme et il le tuerait, sans remord.
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Mathilda V. Cullen
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MessageSujet: Re: Such a lonely day | Emmett, Edward et Mathie Such a lonely day | Emmett, Edward et Mathie I_icon_minitimeMer 5 Mai - 19:34

Ce que venait de vivre Mathilda était des plus traumatisants. Elle avait eu peur, eut mal et se sentait à présent coupable de la réaction qu’avait eu Emmett en voulant la protéger. Quand son corps avait repris une dureté de marbre, ça avait été l’enfer. Mais Emmett avait été là pour elle, il lui avait tout expliqué en la berçant contre lui. Elle avait pleuré et crié. Puis, finalement, la souffrance avait disparue, elle s’était ainsi trouvée totalement abattue et se sentait toujours aussi vulnérable. Emmett l’avait alors pris dans ses bras et il l’avait ainsi portée contre lui jusqu’à la villa. Elle s’était blottie contre lui, elle se sentait exténuée, alors que la fatigue n’est en rien une sensation vampirique. A cet instant, elle aurait voulu connaître le sommeil et pouvoir tomber inconsciente pendant des heures pour ne plus penser à ce qui venait de lui arriver. La fatigue morale ne pouvait pas s’apaiser aussi facilement que la fatigue physique et humaine. Elle aurait donné cher pour tomber de sommeil et se laisser endormir par le mouvement de course de son père adoptif.

Très vite, ils rejoignirent la villa, et, de nouveau sur ses pieds, la petite vampire découvrit une maison vide. Emmett alla directement prendre une douche et elle attendit dans la pièce attenante qu’il en sorte. Maintenant qu’elle était seule, elle avait les images et les sensations qui affluaient. L’ours qu’elle poursuivait et qu’elle avait laissé partir et puis la seconde chasse, celle qui l’avait emmenée droit dans le champ de tir de cet abominable chasseur. Une seconde avant que la flèche ne l’atteigne, elle avait senti l’humain. L’instinct lui avait hurlé de le vider de son sang sur le champ. C’était pour cela qu’elle s’était immobilisée, son régime végétarien n’était encore qu’à ses prémices. Et lorsque la flèche avait pénétré son corps aussi facilement elle s’était écroulée, couverte de sang. Emmett, furieux, il avait brisé la nuque de l’agresseur sans réfléchir et planté ses crocs aussi soudainement. C’est à cet instant, que la porte de la salle de bain s’ouvrit sur son père adoptif, il lui lança un regard rassurant. Un regard orangé.

Elle prit sa place sous le déluge d’eau chaude et frotta son corps glacé pour faire partir les traces de sang. Sur son abdomen une cicatrice ronde indiquait l’endroit de l’impact. Le regard orangé d’Emmett. Tout ça c’était de sa faute, si elle avait été plus prudente, si elle ne s’était pas arrêtée aussi bêtement pour se jeter en pâture à ce chasseur, si elle n’avait pas été aussi faible, aussi carnivore… Si elle avait fait les choses biens depuis le départ, elle serait toujours en fuite avec Orlando et n’aurait jamais dérangé le fragile équilibre de la vie des Cullen. Chassant cette idée de son esprit, elle se souvint des moments de joie avec Rosalie et de la façon dont Emmett l’avait serrée contre lui pendant le retour à la villa. Ils étaient une famille à présent et ils devaient surmonter tout cela ensemble. Emmett reprendrait son régime habituel avec l’aide et le soutien de tous les Cullen.

Elle sortit de la douche, enfila une robe grise qu’Emmett lui avait posé sur le porte-serviette et rejoint le vampire aux yeux oranges devant la cheminée. Elle lui tendit ses vêtements qui furent aussitôt placés aux côtés des siens déjà en flammes. Il était plongé dans ses pensées, et Mathilda dans les siennes. Machinalement, elle posa sa tête sur ses genoux. Elle le sentit se raidir quelques secondes, puis il sembla se détendre à nouveau et se mit à passer ses doigts entre les cheveux emmêlés de la petite. Ce geste toucha profondément l’enfant-vampire et elle resta ainsi pendant plusieurs minutes, le regard rivé vers les flammes, observant la destruction des preuves du drame qui venait de se jouer dans les bois de Hanover. Un silence parfait régner dans la pièce, seules les buches crépitaient dans l’âtre et Mathilda n’aurait pas su que dire. Elle ne savait pas non plus ce qu’elle voulait entendre. Ce silence était reposant, elle se sentit de mieux en mieux, apaisée par la proximité nouvelle avec son père adoptif.

Mathilda savait que Rosalie allait arriver dans peu de temps, elle aurait voulu se jeter dans ses bras pour sentir son réconfort et son amour dont elle avait tant besoin. Mais elle s’estimait déjà heureuse d’avoir eu Emmett pour la soutenir. Maintenant, elle devait laisser ses parents seuls pour qu’ils s’expliquent. La couleur des yeux d’Emmett ne manquerait pas de soulever des questions et la culpabilité que ressentait la petite à ce sujet serait trop lourde à porter dans une telle discussion. Elle se leva donc, précisa à son père qu’elle avait besoin de solitude. Puis, elle se blottit contre lui, posant sa tête sur son épaule. Elle le relâcha et se dirigea dans sa chambre en quelques secondes. Elle attrapa un livre sur les étagères et tenta de s’y plonger pour ne plus réfléchir.

Elle n’en était qu’à la troisième page quand elle perçut l’arrivée de Rose et d’Edward. Elle essaya de faire la sourde oreille à ce qui se passait au rez-de-chaussée, elle lut quelques lignes en plus mais soudain une odeur frappa ses narines. Du sang. Du sang délicieusement odorant. Du sang humain dans la maison. Ce ne pouvait pas être le sien ni celui du chasseur, ils avaient tout brûlé. Inquiète, elle tendit l’oreille et entendit clairement les mots d’Emmett.

Non, pas toi aussi. Qui t’a fait ça ? Mathilda resta figée un instant. Pourquoi avait-il dit « aussi » ? Se pouvait-il que sa mère ait aussi rencontré un chasseur ? A cette idée, Mathilda trouva une signification à l’odeur de sang qui flottait dans l’air depuis l’arrivée d’Edward et de Rosalie. Affolée, elle laissa son livre grand ouvert sur le lit et se retrouva en bas de l’escalier en un éclair. Elle devait en avoir le cœur net, elle devait savoir si sa mère venait de vivre le même enfer qu’elle. Elle s’approcha doucement, hésitant à chaque pas à pénétrer dans le salon où ils se trouvaient tous. Elle ne voulait pas voir ce qu’elle redoutait…

Elle franchit finalement le seuil et découvrit sa mère enlacée par son père. Celle-ci était couverte de sang et de cicatrices. Son regard était affreusement triste et Mathilda sentit quelque chose oppresser sa poitrine. Ils avaient fait ça à sa mère aussi, et ils avaient été bien plus violents avec elle à en juger par ses multiples contusions. Elle resta un instant ainsi, à serrer les dents de colère et de peur. Puis retrouvant la mobilité de son corps, elle sentit un besoin infini de sentir ses parents près d’elle. Elle se rua entre eux d’eux, se joignant à leur étreinte et se blottissant tant contre l’un que contre l’autre. Elle avait vu Edward mais la vision de sa mère couverte de sang avait occulté sa présence. Elle murmura à sa mère :

    « Maman, je suis désolée c’est de ma faute si ça a mal tourné. Et si cette chasse n’avait pas eu lieu, tu n’aurais pas été seule. C’est de ma faute… »
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Edward Cullen
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MessageSujet: Re: Such a lonely day | Emmett, Edward et Mathie Such a lonely day | Emmett, Edward et Mathie I_icon_minitimeJeu 27 Mai - 22:04

Durant le trajet qui menait le frère et la sœur vers leur villa, Edward n'eut que l'occasion de lire les pensées de sa sœur. Des pensées qui lui faisaient mal et pour lesquelles il donnerait tout, afin de les effacer. Il supportait difficilement de voir sa sœur dans une telle souffrance et aurait aimé pouvoir l'aider. Malheureusement, il ne pouvait rien faire. Il lui était facile de lire dans les pensées des gens, mais il lui était impossible de les modifier. Il se contenta donc de surveiller les arrières de sa sœur, espérant qu'elle parviendrait, avec l'aide de son mari et de sa nouvelle fille, à se construire une fois encore une nouvelle vie. Au moins, il était heureux de lui avoir sauvé cette vie, conscient que ce ne serait pas facile pour elle, mais que tout valait mieux que la mort malgré tout. Il ne pourrait supporter de perdre Rosalie, jamais il ne l'aurait supporté, mais encore moins maintenant qu'ils se comprenaient enfin. Rosalie regarda en arrière, elle aussi, soucieuse que d'autres vampires se mettent à leur poursuite. Elle croisa le regard de son frère et se demanda comment elle pourrait jamais le remercier. Il lui lança un sourire rassurant.

Être en vie est le meilleur moyen que tu as de me remercier. Je ne supporterais pas de te perdre, Rose... et je serai là pour t'épauler si tu en ressens le besoin, ajouta-t-il en faisant allusion aux cauchemars qui la hantaient.

Et celui du souvenir de son viol n'était pas le seul. Rosalie se sentait responsable du départ d'Edward et Bella de la villa. C'était elle qui avait amené Mathilda au sein de la famille et c'est à cause de cette dernière que le jeune couple avait déserté pour quelques temps. Néanmoins, Edward n'en voulait pas à sa sœur. Il savait qu'être mère avait toujours été l'un de ses rêves et il était heureux que cette chance lui soit donnée. Evidemment, il n'aimait pas Mathilda et ne pouvait que difficilement tolérer sa présence au sein de la famille. Mais ce n'était que parce qu'il pensait Bella en danger et lorsque c'était le cas, il pouvait devenir très dur. Il ne mettait cependant rien sur les épaules de sa sœur. Il ne pouvait exiger d'elle qu'elle se sépare de sa « fille » au nom de son amour à lui pour Bella. Quel droit aurait-il de plus d'avoir Bella alors que Rose ne pourrait avoir Mathilda ? Aucun. Cependant, il devait reconnaitre que sa sœur les avait tous mis devant le fait accompli et c'est cela qu'il n'avait pas apprécié. En amenant Mathilda à la maison, Rosalie avait mis Bella en danger. Cette situation était compliquée, et Edward en était inquiet. Toutefois, il n'en voulait pas à sa sœur et refusait qu'elle culpabilise pour cela. Elle avait déjà bien assez de soucis à se faire et il était convaincu que de toute façon, la situation se résoudrait d'une façon ou d'une autre. Il ne voulait pas mettre ses propres inquiétudes sur les épaules de sa sœur. Il ne s'autorisait à en vouloir qu'à Mathilda, qu'il ne connaissait pas, n'aimait pas et qui était responsable de cette situation. Après tout, c'était bien elle qui s'était tournée vers les Cullen et Rosalie en particulier, et qui avait usé de son pouvoir sur ses nouveaux parents.
Edward ne releva donc pas les pensées de sa sœur sur sa culpabilité, car s'il accusait Mathilda, il savait qu'il lui ferait de la peine. Et il en avait déjà bien assez fait. Il ne s'était pas privé lorsque la situation s'était mise à jour devant la famille, il n'allait pas remettre de l'huile sur le feu. Et surtout pas maintenant. Ce n'était pas le moment. Rosalie avait besoin de soutient et ne devait pas se sentir responsable.

Rosalie avait hâte de rentrer à la maison et lorsqu'ils s'en approchèrent, elle accéléra le pas. Elle redoutait la réaction d'Emmett et espérait qu'Edward l'aiderait à le raisonner afin qu'il ne se mette pas lui aussi en danger. Edward acquiesça doucement aux pensées de sa sœur pour la rassurer tandis qu'ils atteignaient la maisonnée. Deux odeurs étaient présentes : celle, reconnaissable, d'Emmett, et la moins désirée odeur de Mathilda. Edward prit sur lui pour ne pas siffler. Il était content que Bella soit loin d'ici, en sécurité. Ils entrèrent dans la villa et Rosalie ne put s'empêcher de regarder son reflet dans le grand miroir de l'entrée. Elle en fut effrayée et confia à son frère qu'elle avait l'air d'un monstre. Edward lui souffla que cela n'avait pas d'importance, que le plus important était qu'elle soit en vie, saine et sauve, et ils avancèrent plus loin, jusqu'au salon lumineux de la villa. Seul Emmett s'y trouvait, le petit monstre à l'étage et Edward tout comme Rosalie en furent soulagés. Pas pour les mêmes raisons, cependant. Néanmoins, Emmett semblait secoué par quelque chose, lui aussi, et rapidement, Edward sut les grandes lignes de l'histoire. Il n'en dit rien à Rosalie, estimant que ce n'était pas son rôle, mais sentit que l'histoire du couple allait prendre un sacré coup aujourd'hui.
Ainsi, son frère avait tué un homme et avait bu son sang afin de protéger le petit monstre. Edward fronça imperceptiblement les sourcils mais Rosalie ne put le voir puisqu'elle se dirigeait vers son mari. Il hésita à rester, mais pensa à Rosalie qui avait dit avoir besoin de lui pour affronter la situation et parvenir à calmer Emmett en cas de besoin. Aussi resta-t-il en retrait, attendant la suite des évènements. Rosalie demanda à Emmett ce qui s'était passé. Emmett se retourna lentement et posa un regard orangé sur sa femme, un regard qui n'échappa pas à Edward. Le sang d'humain coulait en lui et se voyait à son regard. Il était inquiet pour son épouse, ayant évidemment compris que quelque chose de grave était arrivé. Il se précipita vers son épouse et comprit rapidement la situation, de par l'odeur du sang qui était semblable à l'odeur de Rose, de par ses cicatrices couvrant son corps à moitié dénudé.
Une haine indescriptible saisit alors le vampire qui ne pouvait supporter que son épouse ait vécu la même chose que lui, quelques semaines auparavant. Rosalie avait eu raison, il allait falloir contenir Emmett s'ils ne voulaient pas qu'il se mette inutilement en danger. Il avait envie de tout détruire, de venger son épouse. Mais il ne le pourrait pas à lui tout seul. Il était impossible d'exterminer tous les chasseurs. Et puis, ce n'était pas la solution. Ils n'étaient pas des monstres, ils n'étaient pas comme eux.

Emmett demanda à son épouse qui lui avait fait cela, ce qu'il s'était passé. Puis, il jeta un regard à son frère. Un regard qui en aurait fait frémir plus d'un. Un regard empli de haine, de rage, de désir de vengeance. Il voulait tuer. Il ne se contenait que devant sa femme. Edward lui jeta un regard apaisant, tâchant de lui faire comprendre que ce n'était pas la solution. Il allait ouvrir la bouche pour parler mais les pensées de Mathilda le saisirent, et elle les rejoignit en une seconde. Edward ne put s'empêcher de siffler légèrement et lança un regard meurtrier à la petite vampire. Il la détestait, c'était comme inscrit dans ses gènes, au même titre que son amour pour Bella. L'un n'allait pas avec l'autre, ils étaient comme des aimants qui se repoussaient et la vue de Mathilda le mettait chaque fois hors de lui.
Elle se rua dans les bras de ses parents et s'excusa auprès de Rosalie, l'appelant « Maman », ce qui aurait pu donner la chair de poule à Edward. Son aversion pour Mathilda était si grande qu'il devait se contenir pour ne pas lui sauter à la gorge. Il détestait ces vampires carnivores, mais aujourd'hui, son propre frère en était devenu un. Il ne pouvait l'en blâmer, il n'avait fait que protéger une personne qu'il aimait, au même titre qu'Edward le ferait pour Bella. Mais cette situation était difficile.

Mal à l'aise dans ces retrouvailles familiales, Edward se mit un peu plus en retrait. Son regard ne quittait pas Emmett, qu'il était prêt à rattraper si celui-ci se laissait aller à ses envies de vengeances.
Il souhaitait partir, mais avait promis à Rosalie qu'il serait là si elle avait besoin de lui.


Rosalie, je suis dans le jardin, si tu as besoin de moi... dit-il alors à sa sœur. Il monta les escaliers en vitesse, attrapa une chemise propre dans sa chambre avant de redescendre pour disparaitre à l'arrière de la maison.
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Rosalie H. Cullen
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MessageSujet: Re: Such a lonely day | Emmett, Edward et Mathie Such a lonely day | Emmett, Edward et Mathie I_icon_minitimeLun 14 Juin - 0:27

En voyant Emmett dans cet état, Rosalie s’imagina tout d’abord qu’il était au courant de ce qu’elle avait vécu dans l’atelier de Rain. Après tout, Alice avait très bien pu avoir une vision et le prévenir. Mais cette idée ne tenait pas la route ; connaissant son époux, il serait très certainement parti à sa recherche et n’aurait pas attendu bien sagement son retour à la villa. Non… quelque chose de terrible avait du se produire pendant sa partie de chasse avec Mathilda, et le pressentiment qui l’avait hantée depuis son agonie dans la foret allait bientôt se confirmer. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, Emmett se précipita sur elle, après l’avoir toisé pendant quelques secondes. Rosalie sentit ses mains s’entourer autour de ses épaules, et il la contempla longuement. En plongeant son regard dans le sien, elle s’aperçut que quelque chose avait changé chez lui. Ses yeux avaient perdu leur éclat doré et arboraient désormais une teinte rougeoyante.

Complètement désemparée par cette découverte, elle se demandait ce qui était à l’origine de ce changement de couleur. Emmett n’était pas du genre à s’attaquer aux mortels par plaisir, il y avait bien longtemps qu’il avait appris à contenir ses pulsions carnivores. En revanche, il aurait très bien pu boire du sang humain si son immortalité ou celle de Mathilda s’était trouvée menacée pour une raison quelconque. Rosalie en était persuadée : sa fille et son mari avaient croisé la route d’un chasseur au cours de leur promenade en foret. Il n’y avait aucune autre explication possible. Emmett faisait partie d’une famille de vampires végétariens ; elle ne pouvait se résoudre à croire qu’il s’en était pris à un humain par pur plaisir.
Elle respira bruyamment pour s’assurer que Mathilda était présente dans la villa, et elle décela son odeur à l’étage supérieur, ce qui la soulagea. Perdre sa fille ou son mari lui était insupportable, et le plus important pour elle était de les savoir sains et saufs pour le moment.
Elle n’eut pas le temps de questionner Emmett car ce dernier la devança. Il lui murmura à l’oreille plusieurs questions qui confirmèrent ses suspicions.

Citation :
"Non, my angel, pas toi aussi... qui t'a fait ça?! Qu'est-ce qui s'est passé?!"
Jamais encore elle n’avait vu son époux dans un tel état d’anxiété. Il en avait même retrouvé quelques réflexes humains, car son corps était secoué de tremblements. Maintenant qu’elle l’avait face à lui, elle se rendait compte qu’il serait difficile de lui faire part de ce qui lui était arrivé, surtout maintenant qu’elle le savait en colère.
« Je… je n’ai rien, et ce n’est pas ce que tu crois… » commença-t-elle d’une voix mal assurée lorsque Mathilda fit irruption dans la pièce et lui sauva la mise. En effet, l’enfant vampire se précipita vers ses parents et se blottit contre eux, ce qui pour Rosalie fut une diversion. Mais elle avait du mal à accepter que sa fille la voie dans cet état ; outre le fait qu’elle se sentait honteuse, elle ne voulait pas qu’elle apprenne ce qui lui était arrivée de peur que cela n’éveille en elle un désir de vengeance. Et la dernière chose que Rosalie voulait, c’était que Mathilda croise la route de cette psychopathe de Rain. La petite vampire se sentait coupable des malheurs de Rose, et c’est tout naturellement que cette dernière la rassura, en lui caressant affectueusement les cheveux :

« Non ce n’est pas de ta faute, en réalité c’est de la mienne. Tu n’y es pour rien si je suis une idiote… »
Ce qui était entièrement vrai car Rosalie s’était rendue chez Rain pour venger la mort de Tess - la fille biologique d’Anna qu’elle avait transformé quelques mois plus tôt - sans en parler à personne. Peut-être que les choses n’auraient pas tourné de cette manière si elle avait informé sa famille de ses petits projets.
Puis elle reporta son attention sur Emmett qu’elle observa longuement avec compassion. Elle tenait à le rassurer mais aussi lui montrer qu’elle comprenait.
« Tu as fait ce qu’il fallait, et à ta place j’aurais sûrement réagi de la même manière. Tu n’es pas un monstre, tu es juste un père… »

Rosalie n’était pas prête à raconter son histoire à son époux, surtout maintenant que Mathilda était dans les parages. D’un certain coté, la présence de sa fille à leur cotés l’arrangeait bien. Cela lui fournissait une excuse pour repousser le moment où elle devrait lui narrer sa torture, et donc la revivre. Elle était en train de gagner de précieuse minutes avant sa mise à nue. Un silence long et gênant s’installa entre Rosalie et ses interlocuteurs, et ce fut Edward qui le rompit. Rose avait presque oublié que son frère était dans le salon et elle s’en voulut de ne pas lui avoir accordé plus d’attention. Après tout, c’était grâce à lui qu’elle était encore vivante, car sans son aide elle n’aurait pas survécu à ses blessures et à l’attaque des deux carnivores. Même si leur complicité était toute récente, Rosalie connaissait très bien Edward. Il se sentait de trop au milieu de ces retrouvailles familiales, ainsi il informa sa sœur qu’il serait dans le jardin, si elle avait besoin de lui. Une fois qu’il quitta la pièce, elle reprit la parole :

« Je suis désolée… » murmura-t-elle à l’encontre de ses deux interlocuteurs. « J’ai fait une mauvaise rencontre moi aussi mais l’essentiel c’est qu’aucun de nous n’en soit mort. » Emmett devrait se contenter de cette explication pour le moment, car sa femme n’était pas disposée à lui en dire davantage devant leur fille. « C’est grâce à Edward que je suis encore en vie, alors la moindre des choses serait de ne pas le laisser tout seul dans le jardin… » en prononçant ces mots, elle adressa un regard entendu à Emmett, car elle savait qu’il y avait des tensions entre lui et leur frère depuis l’arrivée de Mathilda.

Rosalie avait envie de s’isoler ; elle avait également besoin de prendre une douche pour se débarrasser de tout ce sang qui avait séché sur son corps. Elle s’échappa lentement de l’étreinte de son époux et de celle sa fille, et se força à leur sourire pour dissiper leurs angoisses.
« Je monte prendre une douche. Ne vous inquiétez pas pour moi, je vais très bien » déclara-t-elle comme si elle cherchait plus à s’en convaincre elle-même qu’en convaincre ses interlocuteurs. Sans leur laisser le loisir de lui répondre, elle regagna l’étage et s’enferma à double tour dans sa chambre. Une fois seule entre ses quatre murs, elle fit tomber son masque et laissa éclater librement la douleur de son traumatisme. Ses sanglots invisibles se confondirent avec l’eau de la douche qui ruisselait sur son visage.
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Emmett Cullen
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MessageSujet: Re: Such a lonely day | Emmett, Edward et Mathie Such a lonely day | Emmett, Edward et Mathie I_icon_minitimeVen 2 Juil - 4:48

Les sentiments d'Emmett se bousculaient dans sa tête, il avait terriblement honte de lui, mais en même temps, il savait qu'il referait la même chose s'il avait la chance de revivre les évènements de la journée. De plus, il ressentait une énorme rage envers tous les chasseurs, mais aussi contre les Volturi qui rendaient sa vie aussi misérable, maintenant que Mathilda faisait partie de la famille. Ce qu'il aimerait pouvoir aller à la fête foraine, se promener dans la foule avec la main de sa femme dans la sienne, puis avec la petite Mathilda sur les épaules. Une vraie famille qui ne serait pas sans cesse sous la crainte d'être attaquée par des gens qui ne comprenaient même pas ce qu'ils faisaient. La famille Cullen avait vécue plusieurs décennies de bonnes actions et de beaux moments, pourquoi devaient-ils souffrir autant maintenant? C'était totalement injuste. Rosalie ne méritait pas ça, et Mathilda avait droit à une seconde chance dans la vie. Mais il n'y avait pas qu'elles.

Edward méritait aussi de pouvoir passer du temps avec sa femme, en tant qu'humaine, jusqu'à ce qu'ils soient prêts. Isabella méritait de pouvoir choisir le moment de sa transformation, sans subir les pressions des italiens ni de qui que ce soit. Emmett le comprenait d'avantage aujourd'hui. Bien sur, il avait hâte de pouvoir courir dans les bois avec sa belle-sœur à ses trousses, mais ils étaient sensés avoir l'éternité pour ça. Le fait d'avoir une épée de Damoclès au dessus de la tête de la gentille humaine était, au final, très inconvenant. Surtout qu'avec ce qu'il connaissait de la jeune femme, il savait parfaitement que Bella devait vouloir précipiter les choses. C'était ce qui inquiétait probablement Edward. Bella ne devrait pas avoir à vouloir précipiter les choses, elle devait prendre son temps et bien réfléchir aux conséquences. Parce qu'il y avait des conséquences. Une fois transformée, elle ne pourrait pas revenir en arrière. Mathilda n'avait jamais eu la chance de vieillir, d'aller au collège, de tomber amoureuse et de faire des erreurs typiquement humaines.

Maintenant, avec tous les dangers qui entouraient sa famille depuis quelque temps, Emmett ne pouvait pas emmener sa femme et sa fille à la fête foraine. Les chasseurs se tenaient partout. Certains connaissaient leur régime alimentaire, mais la plupart n'en avaient aucune idée. Mathilda, avec ses yeux encore rouges, ne pouvait pas aller partout où elle le voulait. Lui-même, pour les prochains jours, ne pourrait pas sortir de la maison. Si les loups le voyaient avec ses yeux orangés, ils penseraient certainement qu'Emmett avait rompu le traité. Il l'avait fait, d'ailleurs. Même en plaidant la légitime défense, rien ne lui assurait que les loups accepteraient ce qu'il venait de faire. Emmett était torturé à l'idée que sa famille souffre autant. Eux qui n'avaient jamais cherché à faire de mal à qui que ce soit. C'était une totale injustice et cela le rendait d'autant plus en colère.

Emmett se rendit à peine compte du fait que la petite Mathie était redescendue pour prendre sa défense. Il avait à peine remarqué qu'Edward avait quitté la pièce pour aller au jardin. Il était toujours aussi en colère, mais il avait cessé de trembler. Il avait repris le contrôle. Il se devait de le faire, pour sa femme, mais surtout pour ne pas péter un câble devant sa fille une seconde fois dans la même journée. Mathilda n'avait jamais eu la chance de connaître le vrai Emmett, le blagueur, toujours prêt pour la bagarre et pour les enfantillages. Celui qui avait un sourire d'étiqueté en plein visage vingt quatre heures sur vingt quatre. C'était triste. Tout ce qu'elle avait pu voir de lui, c'était un être grognon et distant, enragé même. Il n'avait qu'a pensé au moment où il avait soulevé la petite par la gorge, dès leur première rencontre. Ce n'était pas Emmett, il n'était plus lui-même, et cela depuis plusieurs semaines avant même l'arrivée de Mathie dans sa vie. Toute cette haine, cette peur même, il la devait aux chasseurs, en tout premier lieu. Les Volturi n'avaient été que la cerise sur le sunday de la colère d'Emmett. Il aurait tout donné pour redevenir le bon vieux Emmett, mais pour le moment, il avait quelque chose de plus important à faire.

Emmett sentit que Rosalie voulait se sortir de cette étreinte à trois. Elle avait raison, elle devait se sentir un peu compressée. Elle tenta de rester calme et rassurante, mais elle resta très vague. Elle expliqua à moitié ce qui lui était arrivée. Mathilda étant présente, Emmett compris rapidement que Rosalie voulait protéger au maximum la petite qui en avait assez vu et entendu pour aujourd'hui. Il n'insista donc pas, il apprendrait bien assez tôt ce qui était arrivé. Si ce n'était pas par Edward, cela serait par Alice. Edward... mais bien sur, c'était évident qu'il avait sauvé Rosalie. Elle portait ses vêtements, et Edward semblait, lui-aussi, s'être battu. Plein de reconnaissance envers son frère, il laissa ses pensées se rendre jusqu'à lui. Il ne saurait jamais comment le remercier.

Rosalie quitta la pièce. Elle voulait prendre une douche et s'isoler. Emmett la connaissait assez pour savoir qu'elle avait envie d'être seule. Cependant, Emmett avait un plan, il allait devoir quitter la maison pour la soirée. Rosalie et Mathilda allaient se retrouver seules à la maison, et le colosse ne voulaient pas qu'elles soient séparées, chacune de leur côté, en broyant du noir. Si elles voulaient broyer du noir, il faudrait qu'elles le fassent ensemble. Emmett s'agenouilla pour être à la hauteur de Mathilda et la regarda dans les yeux, comme un adulte parlant à un enfant.

"Lorsque Rosalie sortira de la douche, tu devras bruler ses vêtements. Je ne crois pas qu'Edward en sera choqué. Ensuite, tu devras la convaincre de rester avec toi. Je sais pas trop... louez vous un film sur le satellite, peu importe. Si elle continu de vouloir rester seule, obliges là." il prit une pause avec un regard très sérieux. "Pas avec ton pouvoir bien sur... mais fait lui comprendre que tu as peur ou que tu ne veux pas rester seule. Je la connais, elle n'aura pas le choix. Je ne veux pas qu'elle reste seule ce soir." il prit une seconde pause. "Tu as bien compris que je vais devoir quitter la villa pour quelques heures, alors soyez sages et ne vous inquiétez pas pour moi."

Il tapota la tête de Mathilda de manière très maladroite, lui fit un sourire rassurant, puis se rendit au jardin, afin de rejoindre Edward. La première chose qu'il fit en apercevant la silhouette d'Edward dans le noir, fut de s'accrocher vivement à son cou. Il le serra dans ses bras en lui donnant une bonne tape fraternelle dans le dos. Cette accolade lui fit un bien immense. La situation entre lui et Edward s'était envenimée depuis quelques temps. Emmett avait été stupide et égoïste, disant à Edward qu'il devait passer à l'acte et transformer sa femme au plus vite, pour le bien de la famille. Mais maintenant, Emmett avait compris. Il était terriblement désolé, mais surtout énormément reconnaissant envers Edward qui venait de lui sauver sa femme. Des deux, Edward était le plus sage, le plus réfléchi. Emmett ne pensait qu'en surface et il lui avait fallu gratter un peu avant de comprendre les décisions de son frère.

"Merci, Edward, mon frère."

Il fit une pause. Il savait qu'Edward lisait dans ses pensées, et il cherchait la manière la plus simple de lui demander ce que son frère savait déjà qu'il allait lui demander. Emmett voulait savoir si la personne qui avait attaqué sa femme était toujours en vie. Il se fichait bien de qui il s'agissait, de quel "race" était cette personne, il se fichait des détails et de ce qui avait mené Rosalie à cette attaque. Il ne voulait pas savoir ce qui était arrivé. Il voulait simplement savoir, si l'attaquant de sa femme était toujours vivant. Dès qu'il aurait la confirmation, il allait retrouver ce monstre et lui faire payer. Emmett se sentait assez fort, l'estomac rempli de sang humain. Sa colère était toujours bien présente, même si elle était moins visible. Il n'aurait qu'à suivre la trace de l'odeur de sa femme pour retrouver son assaillant. Il se fichait bien des détails. Peut-être même qu'Edward viendrait avec lui. Alertée par ses visions, Alice enverrait peut-être même Jasper, le guerrier, afin qu'il les aide. Peut-être aussi qu'Emmett irait seul, ce n'était pas important. Il n'avait besoin que d'une seule information, une toute petite, un oui ou un non.

C'est là que le colosse décida qu'il ne voulait plus rien demander à Edward, pour la simple raison que, peu importe ce que son frère lui dirait, Emmett allait tout de même se rendre là où l'attaque s'était produite. Par curiosité, mais aussi parce qu'il n'était pas certain qu'Edward lui dirait la vérité. Ce n'était pas qu'il n'avait pas confiance en lui, c'était simplement qu'Edward déciderait peut-être de le protéger en lui cachant la vérité. C'était possible, parce que lui-même venait de faire la même chose en ne révélant pas son projet à Rosalie. Emmett regarda son frère, sachant que les mots étaient inutiles avec lui.

"J'imagine que tu vas tenter de m'en empêcher, n'est-ce pas? Mais tu sais très bien que j'irai quand même, tu ferais la même chose pour Bella. Maintenant, je ne te demanderai pas de venir, l'important c'est que tu saches que je t'aime, mon frère et pas seulement parce que tu viens de sauver la vie de Rosalie. S'il m'arrivait quelque chose, prends soin de ma femme et de ma fille."

Il fit une pause en se disant qu'il serait très difficile à Edward de s'occuper de Mathilda, étant donné qu'il ne l'appréciait pas. Lui-même avait eu beaucoup de mal à créer un lien avec la petite chose. Il eut un sourire en coin, se sentant pour la première fois comme un vrai père, étrangement fier de son enfant.

"Elle ne sera pas un danger pour Bella très longtemps. Elle est très déterminée et fait des progrès très rapidement. Cette gosse est réellement surprenante. Toi aussi tu apprendras à l'aimer, j'en suis persuadé."

Emmett ne perdit pas son sourire. Il donna une bonne tape amicale sur l'épaule de son frère et se prépara à détaler vers les bois et à remonter l'odeur de sa femme jusqu'à ce qu'il retrouve celui qui lui avait fait du mal.
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Edward Cullen
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MessageSujet: Re: Such a lonely day | Emmett, Edward et Mathie Such a lonely day | Emmett, Edward et Mathie I_icon_minitimeJeu 22 Juil - 7:48

Edward avait préféré s'éloigner des retrouvailles familiales. D'abord parce qu'il savait qu'ils avaient besoin de leur intimité même si Edward était capable de tout entendre, aussi bien parole que pensées, du jardin, ensuite parce qu'il avait encore du mal à voir cette Mathilda aimée de sa sœur et son frère. Mais bien qu'il essaya de ne pas entendre, rien ne pouvait empêcher son pouvoir de fonctionner, ni même ses capacités de vampire le rendre capable d'entendre toutes les paroles dites.
Rosalie et Emmett se demandaient l'un l'autre ce qui était arrivé à leur partenaire, tandis qu'Edward lui, savait déjà tout. C'était quelque chose qu'il n'aimait pas particulièrement : tout savoir sur tout et tout le monde, alors qu'il ne devait pas être le premier à être au courant. Mais cela arrivait malgré lui, il ne pouvait rien y changer.

Rosalie, comme souvent, se sentait coupable de ce qui était arrivé. Elle prenait sur elle tout un tas de responsabilités qu'Edward aurait aimé contredire, mais là n'était pas son rôle, pas maintenant. Elle tâchait de rassurer sa famille, et de comprendre ce qui était arrivé à son époux, il n'allait pas l'accabler en essayant de lui faire entendre raison. Elle avait même oublié qu'il était là. Quand Mathilda arriva, Edward se retira, il ne voulait pas voir cela, et il ne voulait pas s'immiscer dans quelque chose qui ne le concernait pas. Il prévint donc tout le monde qu'il serait dans le jardin, tenant sa promesse d'être présent si Rosalie avait besoin de lui.
Mais il entendit la suite des évènements, Rosalie racontant de manière très brève son aventure et insistant sur le fait qu'Edward l'avait sauvé. Il ne vit pas le regard qu'elle adressa à son mari, mais put lire les pensées qui l'agitaient. Elle souhaitait qu'Emmett fasse un pas vers son frère puisqu'il venait tout juste de sauver sa femme. Edward, le regard perdu vers la forêt, fronça légèrement les sourcils à cette idée. Il en voulait à Emmett. Il lui en voulait de s'être permis de s'immiscer dans son couple, et de prétendre en connaitre mieux que lui-même toutes les ficèles. Il lui en voulait de l'avoir jugé, d'avoir jugé ses raisons de ne pas vouloir transformer Bella maintenant. Il n'était pas prêt à rediscuter avec Emmett si ce dernier affichait la même attitude que la dernière fois qu'ils s'étaient parlé, en bas de l'hôtel.

Rosalie disant qu'elle allait prendre une douche le sortit de ses pensées, et il scruta son esprit pour savoir si elle désirait un peu de compagnie. Il y vit le contraire : elle souhaitait être seule, et il le comprit. Il espérait simplement qu'elle ne s'enferme pas à nouveau dans cette carapace de fragilité qui l'avait poussée, un jour, à se jeter dans une voiture en feu. A cette image, il eut mal. Il ne voulait pas que Rosalie souffre à nouveau. Pourtant, il savait ce que Rain avait fait et il savait ce que cela signifiait pour sa sœur. De vieilles blessures avaient été réouvertes, et elle allait avoir besoin de temps et de beaucoup d'amour pour s'en remettre. Edward se jura d'être là pour sa sœur, bien plus qu'il ne l'avait été lorsqu'elle avait rejoint la famille Cullen. Il affronterait même sa haine envers Mathilda pour cela. Mais il ne laisserait pas Rose dépérir. Pas cette fois.

Soudain, les pensées d'Emmett l'atteignirent, interrompant les siennes. Edward n'était pas stupide et connaissait son frère. Avant même qu'il ne l'ait pensé, Edward savait qu'Emmett voudrait se venger. Rosalie l'avait prévenu, elle aussi. Pour l'instant, Emmett se contentait de songer à sa famille et Edward fut quelque peu soulagé de constater que son avis sur la transformation de Bella avait évolué. Et puis, il était reconnaissant envers son frère – bien que cela, Edward pouvait s'en passer, il n'avait pas besoin d'être remercié pour avoir sauvé sa sœur.
Le plan d'Emmett parvint à son frère rapidement. Si Edward était soulagé que son frère ait changé d'avis en ce qui concernait Bella, il n'aimait pas les idées qui germaient dans l'esprit d'Emmett. Ce dernier laissa Rosalie aller prendre sa douche et s'adressa à sa « fille ». Il lui demanda de ne pas laisser Rosalie seule ce soir-là et bien que cela signifie qu'il allait quitter la maison, Edward en fut reconnaissant. Il ne souhaitait pas que sa sœur soit seule à broyer du noir non plus. Puis, Emmett quitta la villa pour venir rejoindre son frère. Il l'attrapa par le cou et lui donna une tape dans le dos, mais Edward, ayant vu ses intentions bien avant qu'il ne les commette, tira sur le bras de son frère et le fit valser à terre. Il afficha un petit sourire satisfait, puis tendit une main vers Emmett pour l'aider à se relever.
Emmett se contenta d'un merci, tous deux sachant qu'il ne faisait pas allusion à l'aide que venait de lui apporter Edward pour se remettre sur ses pieds.

Emmett savait que son frère lisait ses pensées et essayait de les organiser pour lui demander ce qu'Edward savait déjà. Il voulait savoir si Rain, l'attaquant de Rosalie, était toujours en vie. Mais au fil de son raisonnement, il décida que peu importe la réponse, il se rendrait sur les lieux, ce qu'Edward considéra comme une très mauvaise idée, ayant vu de quoi les sbires de la vampire étaient capables.
Emmett lui adressa enfin la parole, disant qu'il imaginait que son frère allait l'empêcher d'y aller, mais arguant qu'il ferait de même pour Bella. Emmett marquait un point, c'est pourquoi la décision d'Edward fut prise, aussi stupide soit-elle. Si Bella apprenait tout ce qui venait de se passer, elle mourrait d'angoisse. Heureusement, elle le croyait toujours en simple chasse, et c'était mieux ainsi.
Emmett demanda à son frère de prendre soin de sa famille si jamais il lui arrivait quelque chose. Edward sourit, toujours surprise de voir que son frère imaginait toujours qu'il allait le laisser y aller seul. Rosalie n'approuverait pas, et il lui avait promis de l'aider à empêcher Emmett de faire tout cela, mais l'un comme l'autre savait que c'était inutile. Emmett irait, peu importe les arguments qu'on lui exposerait.
C'est alors qu'Emmett aborda le sujet de Mathilda, un sujet délicat puisqu'Edward ne pouvait pas la supporter. Emmett promit qu'elle faisait beaucoup d'efforts pour arriver à se contrôler et qu'elle ne serait pas un danger très longtemps. Il promit même à son frère qu'un jour, il l'aimerait. Edward s'esclaffa cette fois. Il retint son frère qui était déjà prêt à partir.


Mathilda sera toujours un danger pour Bella tant qu'elle sera humaine. Regarde ce qui s'est passé avec Jasper. Mais là n'est pas la question, Emmett. Je vais avoir du mal à prendre soin de ta famille puisque je viens avec toi. S'il m'arrive quelque chose, prends soin de Bella, toi aussi d'accord ? On n'a pas le choix, il faut que l'un d'entre nous s'en sorte vivant ! dit-il alors en plaisantant.

Plus sérieusement, je sais qu'il est inutile d'essayer de te convaincre de ne pas faire une telle chose. Mais écoute-moi. Rosalie a besoin de toi, plus que jamais. Alors tu vas me promettre de rester prudent et de ne rien faire qui mette réellement ta vie en danger. Cette vampire est toujours en vie, et elle est dangereuse, Emmett. Ne fais pas ça à Rose. Je viens avec toi pour elle, elle ne supporterait pas de te perdre. Promets-moi de faire attention à toi, et de ne pas foncer tête baissée comme tu en as l'habitude ! On est deux, on a la surprise de notre côté. Tâchons d'être intelligents et réfléchis et de nous sortir de là entier, d'accord ?
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MessageSujet: Re: Such a lonely day | Emmett, Edward et Mathie Such a lonely day | Emmett, Edward et Mathie I_icon_minitimeLun 9 Aoû - 15:15

    Mathilda ferma les paupières un instant quand Rosalie passa sa main sur ses cheveux avec amour. Ce geste de réconfort sembla réchauffer son cœur tout autant que la chaleur d’un feu pouvait réchauffer un corps. Sa mère lui assura que ce n’était pas de sa faute et elle se traita d’idiote. L’enfant-vampire rouvrit les yeux et adressa un regard de mécontentement à sa mère. Non, Rosalie n’était pas une idiote, elle ne serait jamais une idiote aux yeux de sa fille adoptive. Le sort, le destin, le hasard ou peut-être Dieu s’il existait s’acharnaient simplement sur elle. Mathie avait eu droit au récit de l’histoire tragique de la sublime blonde. Elle pouvait sentir la souffrance que sa mère avait du porter en elle pendant des années. Et ce soir-là, les traits tirés de Rosalie trahissaient un état d’esprit à nouveau torturé. L’arrivée de Mathilda, malgré son lot de drames, avait apporté du bonheur à la vampire en mal d’enfant. Une réelle complicité s’était nouée entre les deux blondes et elles s’aimaient sincèrement. La petite vampire espérait que malgré tout le malheur que son arrivée avait causé, elle avait au moins réussi à apporter un nouveau but à la vie de Rose et qu’elle avait comblé le trou béant dans son cœur. Mais à cet instant, les yeux plongés dans ceux de sa mère, Mathie comprit que quelque chose s’était à nouveau brisé en elle. Le sang qu’elle portait sur elle avait été répandu par une personne abjecte que la petite vampire eut sur le champs envie de mettre en pièces.

    Rose brisée, Rose fanée, flétrie, recroquevillée, en poussière… Comment arriverait-elle à redonner le sourire à sa mère ? Elle ne savait pas si elle en était capable mais c’était son devoir d’essayer. Et même si son cœur lui criait de partir sur la trace de l’agresseur de sa mère et de la venger, sa raison lui murmurait qu’elle lui serait bien plus utile en restant à ses côtés qu’en se mettant en danger. Et puis, elle avait peur de ressentir à nouveau le sang s’écouler d’elle, la vie la quitter et la douleur violente de la retransformation. Elle frissonna à cette idée, non, décidément, elle n’était pas assez courageuse pour cette mission là. Elle se contenta de répondre d’une voix douce à sa mère en résumant ses pensées :

      « Ce n’est la faute de personne au final. Tu n’es pas idiote, le sort s’acharne sur toi, c’est tout… »


    Sa mère relâcha son étreinte pour s’adresser à Emmett. Rose n’avait du tout l’air d’être suffisamment forte pour s’indigner de la couleur des pupilles de son mari. Même si Emmett et Mathie avaient redoutés cette entrevue, l’enfant-vampire se rendit compte qu’elle aurait préféré voir la magnifique blonde en colère, crier et s’indigner plutôt que cette absence de réaction si inquiétante. Elle rassura son époux en justifiant ses actes par son statut de père. Même si ce n’était pas le propos, entendre cette expression sans protestation d’Emmett à la suite provoqua une vague de plaisir à Mathilda. Cette journée avait été douloureuse, tragique, mais c’est dans les épreuves que les liens d’une famille se soudent. Elle se sentait à présent totalement acceptée… Enfin, il y avait toujours le cas d’Edward et de Bella… L’attitude du premier compagnon de Carlisle peinait beaucoup Mathie mais elle la comprenait. Le sang de sa future femme était terriblement attirant et même si l’enfant s’exerçait, elle était un danger mortel pour l’humaine. L’ancienne captive des Volturi aurait pourtant voulu créer des liens avec cette brune maladroite, elle était sûre qu’elles pourraient bien s’entendre si son instinct ne la poussait pas à la voir comme un casse-croute. Cependant, dès son arrivée dans la pièce, Edward s’était raidi et il avait quitté la pièce avec empressement. Elle ne savait pas si c’était précisément et uniquement à cause d’elle, mais Bella était à l’abri et pourtant, le jeune Cullen ne lui montrait pas plus de sympathie. Il la haïssait vraiment, ce n’était pas seulement en rapport avec Bella car sinon, il pourrait la supporter quand sa femme était absente. C’était réellement douloureux pour la petite qui voulait s’intégrer dans la famille et elle trouvait un peu dur qu’il ne se contente pas de se méfier d’elle mais qu’il aille jusqu’à la détester. Elle se promit qu’elle finirait par lui prouver qu’elle était digne de confiance. D’ailleurs, Mathilda n’avait plus aucune animosité envers lui, surtout que comme sa mère venait de lui apprendre, elle lui devait la vie. Sachant très bien qu’il entendait ses pensées, elle lui adressa un message mental timide.

    * Je sais que tu ne m’aimes pas, que tu te méfies de moi. Mais, merci. Merci d’avoir sauvée Rose et je t’aime pour ça et pour tout ce que tu fais pour cette famille. Un jour, peut-être, tu me supporteras… *

    Reportant son attention sur Rosalie, elle était de plus en plus inquiète. Celle-ci refusa de raconter ce qu’il s’était passé, elle n’avait pas envie de s’étendre sur les détails. Rose brisée, fanée, éparpillée… Mathilda avait envie de la réconforter, de lui montrer tout son amour, de se blottir contre elle pour lui faire comprendre à quel point elle tenait à elle. Peut-être que ça l’aiderait à aller mieux. Peut-être que ça la sauverait de la dépression qu’elle avait lu dans ses yeux… Ou peut-être pas. Mais elle devait essayer et c’est pourquoi quand Rosalie prit congé en quelques mots et disparut dans les escaliers, la petite vampire se trouva tout décontenancée. Elle fit un pas vers les marches en murmurant : « Maman… ? » mais seul les jets d’eau de la douche lui répondirent. Que faire ? Comment aider sa mère si elle se refusait à se trouver en compagnie de sa fille ? Et si elle ne voulait plus d’elle à présent ? Si cette épreuve lui avait ouvert les yeux et qu’elle rejetait la vampirette aux yeux rouges ? Cette pensée fit tourner la tête de l’enfant qui eut envie de pleurer même si elle en était incapable. Elle fut tirée de ses craintes par les prunelles orangées d’Emmett qui se trouvèrent brusquement à sa hauteur. Accroupi, il la regardait comme un père, elle ne trouva plus la réticence et la méfiance qui voilaient son regard peu de temps auparavant.

    Il lui donna des instructions pour s’occuper de Rosalie pour la soirée. Brûler ses vêtements après sa douche… C’était presque devenue une routine aujourd’hui, plutôt morbide comme routine. Et ensuite, elle devait lui tenir compagnie, ne pas la laisser seule car Emmett allait partir. Mathilda pouvait tout à fait accomplir cette mission, elle en mourrait même d’envie. Elle avait elle-même vécu une expérience traumatisante aujourd’hui et elle avait besoin de sa mère. Emmett précisa inutilement qu’elle ne devra pas faire usage de son don. A ces mots, elle acquiesça en levant les yeux au ciel comme l’aurait fait n’importe quelle adolescente à qui on répète pour la énième fois de ne pas rentrer toute seule de nuit. Quand son père adoptif affirma qu’il ne serait pas à la villa pour quelques heures, la vampire comprit qu’il avait eu la même idée qu’elle. Sauf que lui, il n’avait pas peur ou du moins il ne le laisserait pas voir et il irait venger Rosalie. Ne vous inquiétez pas pour moi, disait-il… Facile à dire. Si Rose découvrait ce qu’Emmett partait faire, elle perdrait l’esprit. Comment Mathilda allait-elle justifier l’absence de son père ? Elle regretta d’avoir promis de ne pas utiliser son don car une simple suggestion à sa mère lui éviterait de se poser cette question. Mais avant de s’occuper de gérer l’inquiétude de Rose, elle devait faire face à la sienne propre. Elle retint Emmett par la manche alors qu’il s’apprêtait à se redresser et lui dit :

      « Si je vais m’inquiéter… Tu ne devrais pas y aller, pas ce soir. La journée a été trop dure, reste avec nous je t’en prie… »


    Ses yeux suppliants ne seraient pas suffisants elle s’en doutait. Car même si elle ne voulait pas qu’il se jette dans la gueule du loup et aurait préféré passer la soirée en famille, elle voulait que le coupable paye. Elle voulait que celui ou celle qui avait brisé sa mère ne puisse plus jamais nuire. Et si elle n’était pas si choquée par l’attaque du chasseur, elle aurait certainement insisté pour être de la partie. Alors, elle ne réitéra pas ses supplications, elle se contenta de serrer son père dans les bras, puis de le laisser rejoindre Edward dans le jardin après lui avoir glissé à l’oreille : « Sois prudent car je vais mentir à Rosalie et s’il t’arrive quelque chose, elle m’en voudra pour l’éternité ». Elle resta quelques instants au même endroit, écoutant les retrouvailles des deux sauveurs de la journée. Des deux héros, des frères tantôt très proches, tantôt ennemis. Puis, elle gravit les marches jusqu’à se retrouver devant la porte de la salle de bain. Les vêtements rougis étaient sur une chaise, elle les saisit et redescendit pour les jeter au feu. Pourquoi tant de sang avait-il coulé ? Pourquoi tant de malheur s’abattait-il sur les Cullens ? Etait-ce uniquement sa faute ? Peut-être mais elle avait déjà le pouvoir d’apaiser certaines blessures. Elle attendit que les habits soient totalement consumés, puis que l’eau cesse de couler. Edward et Emmett s’étaient suffisamment éloignés de la villa à présent. Et, Mathilda supposa que le bruit de l’eau avait empêché Rose d’apprendre le véritable dessein de son mari pour occuper sa soirée. Elle avait trouvé le parfait mensonge qui apaiserait sa mère et elle grimpa l’escalier, honteuse de la trahison qu’elle s’apprêtait à commettre. Elle rejoint sa mère et lisant sur son visage qu’elle venait de se rendre compte de l’absence de son frère et de son époux, elle s’empressa d’expliquer :

      « Je crois que ces deux-là ont besoin de se retrouver, de s’expliquer. Emmett a beaucoup de choses à dire à Edward et il pense qu’une soirée rien qu’à nous serait aussi bénéfique… »


    Elle lança un regard interrogateur à sa mère pour s’assurer qu’elle n’allait pas lui dire qu’elle ne voulait plus la voir et s’enfermer dans sa chambre. Quand, elle fut rassurée, elle se blottit contre sa mère propre et terriblement belle en murmurant :

      « Je t’aime tellement, je ne veux pas que tu souffres encore. Je veux que tu souries comme avant et si pour cela je dois te serrer dans mes bras trois jours durant je le ferai. Et si pour ça tu veux parler toute la nuit je t’écouterai, et si pour ça tu veux que l’on se taise toutes les deux, promis j’essaierai… »


    Elle tenta un petit rire sur sa fin de tirade pour se moquer de son propre côté bavard en espérant que cela affiche ne serait-ce qu’un pâle sourire sur les lèvres roses et douces de sa mère.

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