Breaking Dawn
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When I walk in the valley of death I am afraid of no evil...feat Mathilda V Cullen

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Leo Atwood
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MessageSujet: When I walk in the valley of death I am afraid of no evil...feat Mathilda V Cullen When I walk  in the valley of death I am afraid of no evil...feat Mathilda V Cullen I_icon_minitimeMar 26 Jan - 19:27


Foulée, foulée.


Saut.

Foulée, foulée.

Saut.

Foulée, virage et foulée à nouveau.

Les longues foulées de Léo se suivaient et se répétait inlassablement tandis que le duo de loups de la meute Soshone parcourait les étendues enneigés des montagnes. Le temps s'était enfin calmé et la météo avait enfin décidé de se radoucir. Les chutes de neiges avait cessé pour faire place à un froid sec, accompagné d'une lourdes masse nuageuse qui semblait vouloir stationner au dessus de la région, plongeant tout les environs dans une obscurité oppressante. On aurait eu du mal à retirer la ville du tableau tant cela correspondait à l'atmosphère qui y régnait depuis des jours.

Car si l'enfer avait une enclave sur terre, Hanovers, vitrine de l'éducation américaine en était devenue ce qui s'en rapprochait le plus. En quelques jours, l'atmosphère était passée de franchement dangereux, à complètement invivable. Les humains restaient pour la plupart cloitré chez eux tandis que les patrouille de police hantaient les rues, dans un défilé incessant censé décourager les assassins qui frappaient la ville sans remord. Les hélicoptères de la police se relayaient dans le ciel dans un balai aériens incessant. Un déploiement de force se voulant convainquant face à cette horde de meurtrier qui hantaient les parages de la petite ville du Nevv Hampshire.

Meurtrier, un qualificatif qui alliait à la perfection justesse et sens comique pour définir la race vampirique. Ces infâmes buveurs de sang qui prenait sans vergogne les vies des hommes, des femmes et des enfants comme on achète un steack au super marché. Clara, l'indienne de la réserve qui avait rejoint Léo dans la ville mortuaire pour l'aider dans sa tâche c'était révéler une redoutable chasseuse, presque à hauteur du jeune amerindien.

Presque.

Les deux loups avaient éliminés 6 sangsues supplémentaire depuis qu'il s'étaient retrouvés mais à chaque fois qu'il envoyait une de ces erreurs de la nature de vie à trépas, deux de ces semblables venaient prendre sa place, comme si quelques choses, ou quelqu'un, les y avait attirés comme des aimants.
Si le visage du loups avait été plus expressifs, Clara aurait pu voir l'air grave et préoccupé du jeune indien. Il échangeait quelques pensées mais sans plus, chacun pouvait sentir à quel point la situation devenait préoccupante. La jeune louve avait même émis l'idée de rallier le reste de la meute, une idée que Léo, bien que nouvel alpha de la dite meute, ne souhaitait pas approfondir, autant pour retarder au maximum les retrouvailles forcés qui accompagnerait se ralliement, que pour garder un atout si la situation devenait encore plus grave.

* Plus grave que de voir une hordes de vampires massacrer les habitants de cette ville? l'avait-elle interrompu.*

Léo n'avait rien trouvé à répondre, mais son instinct lui soufflait que le pire était à venir et que d'une façon ou d'une autre, ils se retrouveraient au beau milieu de ce joyeux merdier.

Les deux loups ralentirent enfin l'allure quand les odeurs habituelles des rongeurs et autres espèces de faune locale furent submergé par une odeur atroce. Une odeur désagréable qui lui brûlait le système olfactifs.

L'odeur qui comme tout le reste, faisait des loups l'exacte opposé de la dite espèce.
L'Homo sapiens sapiens Vampirus, autrement appelée suceur de sang.

Les oreilles du loups se dressèrent sur sa tête, bien droite et oscillant légérement de droite à gauche pour localiser un bruit suspect. Rien, juste le doux bruissements des feuilles sous la bise matinale, quelques champs d'oiseaux, rien de plus. L'Odeur elle était persistante mais en même temps, un peu diffuse, quelques peu estompés comme un parfum sur un pull après une longue journée.Celle-ci annonçait une grand nombre de vampire, il y a peu.
Mais que faisait un aussi grand nombre de vampires ensemble si proche d'Hanovers? plus troublant encore, que faisait un si grand nombre de vampires ensemble?

* Je prend le flanc gauche, annonça-t-elle*
*sois prudente osa-t-il*
*tu me connais! railla-t-elle*
*justement.ponctua-t-il.*

et la louve rousse détala en soulevant quelques mottes de terres enneigées. Léo se mit au devoir d'avancer silencieusement, sa vue perçante fouillant les alentours immédiat. Le pas feutré du loup évoquait la grâce d'une danseuse mesurant la force exacte nécessaire à chaque mouvement. Ainsi, ces mouvements étaient lent et mesurée, lui laissant une réserve d'énergie et de réflexe nécessaire à une action rapide.

L'Odeur devenait insistante, presque entêtante. La brûlure persistait dans son museau, gagnant sa gorge. Il fléchit instantanément les membres antérieurs et postérieur, dans un posture d'attaque quand des bruits parvinrent à son ouïe sur-dévellopée.
Une rangée de buisson épais masquait la scène à sa vue mais à en juger par les bruits, et par l'odeur plus fort que jamais, des vampires n'étaient pas loin.

Sa truffes écarta les feuilles à son passage, silencieusement comme la mort planant sur un champs de bataille, le loup s'avança jusqu'à aperçevoir ces futurs victimes.

Quatres suceurs de sang entourant une fillette. Le jeune indien ne percevait pas l'odeur de l'humaine, c'était donc qu'elle n'en était pas une. Elle passa donc en fin de liste sur ces cibles. Deux des quatres vampires lui tournait le dos, le même schéma se réitérant pour la louve qui l'accompagnait. Invisible et son odeur n'atteignant pas encore les vampires, il se tapis à l'affût, écoutant la conversation qui se déroulait devant lui.

Ces narines se dilatèrent, inspirant chaque odeur à l'aide de laquelle, il aurait pu décrire la situation comme un peintre décrivant son oeuvre.

Ce jour sentait la mort, ce jour fleurait la victoire.


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Mathilda V. Cullen
Mathilda V. Cullen
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MessageSujet: Re: When I walk in the valley of death I am afraid of no evil...feat Mathilda V Cullen When I walk  in the valley of death I am afraid of no evil...feat Mathilda V Cullen I_icon_minitimeSam 30 Jan - 17:26

    Les Volturi avaient attaqué. Ce que la petite vampire avait redouté depuis qu’elle avait débarqué à Hanover s’était réalisé. Mais ce qui s’était passé était plus affreux que ce qu’elle n’avait jamais imaginé. Dans ses cauchemars éveillés, quand elle laissait ses angoisses prendre possession d’elle, elle sentait la brûlure intolérable du pouvoir de torture de Jane. Elle retrouvait Jared Volturi, son geôlier qu’elle craignait affreusement. Ils la maîtrisaient facilement, alliaient leurs pouvoirs pour l’empêcher d’utiliser le sien et ils l’éloignait de son nouveau foyer… Mais ce qui arriva réellement fut bien plus ignoble. Ils avaient fait hurler sa mère devant ses yeux. Un nouveau membre de la garde, probablement recruté exprès pour sa capacité à inhiber le pouvoir de l’enfant immortelle, l’avait enfermée dans une bulle sur les parois duquel ses ordres rebondissaient. Elle n’avait pas pu alléger les souffrances de Rosalie. Elle n’avait cessé d’hurler son désespoir, de pleurer sans larmes et de supplier les Volturi d’épargner sa mère adoptive en leur promettant de se laisser ramener en Italie. Mais ils ne l’écoutaient même pas, ils punissaient. Ils avaient eu beaucoup de chance de s’en sortir tous indemnes. C’était grâce aux loups de la tribu Winnipesaukee et aux chasseurs qui avaient fait plus que respecter la trêve avec la famille Cullen et les végétariens. Ils avaient volé à leur secours et la petite vampire leur serait reconnaissante à jamais.

    Ils avaient évité la catastrophe mais ils n’étaient pas encore hors de danger. Les Volturi allaient revenir et ils étaient même peut-être encore dans le coin… C’était ce que soupçonnaient les Cullen. Alors, Rosalie qui se remettait difficilement de cette confrontation dans laquelle elle avait failli perdre sa fille encore une fois la protégeait à outrance. Elle n’avait pas le droit de sortir, elle restait systématiquement avec un membre de la famille Cullen, et même pour aller chasser ils s’y rendaient à trois ou quatre. Mathilda se sentait comme un loup en cage depuis plusieurs jours. Amusant d’utiliser cette image quand on sait que les loups étaient ses ennemis naturels.

    Ce jour-là, pourtant, l’enfant avait obtenu une autorisation de sortir seule. Elle était allée en centre-ville, en plein jour. Elle avait rendu visite à Emily sa meilleure amie et elle avait enfin pu décompresser un peu après les émotions de l’arrivée des tortionnaires Italiens. Sa mère l’avait déposée en voiture et devait venir la chercher dans la soirée. Mais quand elle arriverait, Mathilda ne serait plus chez Emily. Elle ne trouverait qu’une maison vide, à la porte fracassée. Ils étaient entrés et les avaient prises par surprise. Les deux amies s’étaient mis à fuir, mais sachant qu’ils en avaient après elle, la petite blonde avait ordonné à Emily de courir dans l’autre sens. Comme elle s’en était douté, ils se désintéressèrent de son amie mais redoublèrent d’ardeur à la poursuivre. Elle essayait d’utiliser son don mais étrangement elle n’arrivait à rien. Comme s’ils étaient immunisés… Elle commençait à paniquer, son don ne lui avait jamais fait autant défaut que ces derniers temps. Les quatre vampires aux yeux rouges qui la poursuivaient n’étaient pas des Volturi, mais ils devaient certainement vouloir la livrer à eux. Ils tournaient autour d’elle, la guidant dans sa fuite pour qu’elle ne puisse rejoindre la villa. Elle sentait avec angoisse qu’ils la poussaient vers les forêts des White Mountains. Elle n’avait aucune chance de les semer, ils auraient d’ailleurs déjà pu la rattraper s’ils avaient forcé l’allure. Ils attendaient de l’encercler dans les bois, elle le sentait, elle était prise au piège et ses petites jambes ne lui permettraient pas de sauver sa peau.

    Elle en avait assez de lutter, elle finit donc par stopper sa course au milieu des bois. Ils furent autour d’elle en quelques secondes. Ils n’avaient encore échangé aucune parole, elle leur jeta un regard mauvais et s’écria avec véhémence :

      « Qu’est-ce que vous me voulez ? Vous êtes les petits toutous des Italiens, c’est ça ?! Ils ont dit « va chercher » et vous obéissez, c’est ça ? Ils ne seront pas reconnaissants, ils vous tueront s’ils le doivent. Ils s’en foutent de votre vie !»


    Elle serrait les poings et la colère la gagnait, le monde entier semblait ligué contre elle et il allait falloir qu’on l’enferme dans une pièce blindée pour qu’aucun ennemi ne parvienne à l’atteindre. Elle soupira de lassitude, en écoutant la réponse d’un vampire blond avec un sourire amusé sur les lèvres :

      « C’est qu’elle s’énerve, la petiote ! Et sache qu’ils ne nous ont rien demandé, mais ta présence dans ces lieux n’apporte que des problèmes. Nous n’avons pas envie de voir les Volturi trop souvent dans le coin, alors nous allons te livrer à eux. Ils n’auront même pas un regard pour nous, on ne demande pas de remerciements. On souhaite juste que tu ne fasses plus partie du décor. Les Cullen ont beau être respectables, ils ont vraiment été stupides en t’accueillant chez eux, Mathilda…
      - Ne m’appelle pas par mon prénom ! Je ne vous connais même pas, je ne vous ai jamais vu ici, alors pourquoi vous soucier de la tranquillité de Hanover ?
      - On n’est pas là pour discuter, ma mignonne, tu vas simplement nous suivre, gloussa une vampire rousse.
      - Non, je ne me laisserai pas faire, n’y comptez pas. Je vais me battre. »


    Elle fléchit les genoux et plaça ses bras de part et d’autre de son corps prêts à amortir des coups. Sa position défensive fit rire les quatre vampires à gorge déployée, elle essaya à plusieurs reprises de leur ordonner plusieurs choses mais rien ne fonctionnait comme s’ils étaient entourés d’un bouclier invisible. Elle se mordit la lèvre de rage, ils ne la prenaient pas au sérieux, elle ne pouvait pas leur imposer sa volonté, elle allait perdre sa liberté et ils riaient. Elle fonça sur le vampire blond sans réfléchir. Elle planta ses dents dans sa jambe et il rugit de douleur, en l’espace d’une demi seconde ils se jetèrent tous sur elle et elle fut projetée à quelques mètres de là. Les différentes mains vampiriques l’avaient arrachée à la jambe du blond sans se concerter, si bien que les forces se combinant, sa jambe gauche resta entre les mains d’un brun ténébreux qui n’avait pas parlé. Le craquement terrible du démembrement fut suivi par le cri de douleur de Mathilda. Elle s’était échouée derrière un buisson volumineux, se tordant de douleur sur le sol.

    C’est à cet instant qu’elle sentit l’odeur de loup qui flottait dans l’air. Elle releva la tête et se trouva nez à nez avec un loup gigantesque, blanc aux yeux d’un bleu électrisant. Elle plissa le nez par réflexe et leva les yeux vers les quatre vampires qui s’approchaient du buisson. Elle articula alors son ordre dans l’esprit du loup blanc :

      « Tue-les. Aide-moi à les tuer. »


    Sa jambe tel un aimant avançait sur le sol et revint se souder au corps de la jeune vampire dans un craquement sonore, elle gémit puis la douleur s’estompa aussi vite qu’elle était apparue. Elle frissonna, la violence d’un démembrement ne laissait jamais indemne mais elle ne comptait pas se laisser abattre. Elle avait maintenant un allié.
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Leo Atwood
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MessageSujet: Re: When I walk in the valley of death I am afraid of no evil...feat Mathilda V Cullen When I walk  in the valley of death I am afraid of no evil...feat Mathilda V Cullen I_icon_minitimeDim 14 Fév - 20:05

Léo, camouflé dans les épais branchages blanchit par une épaisse couche de neige, n'esquissa pas le moindre mouvement. Ces muscles étaient tendus et ces prunelles dilatés. Sa respiration, calme et mesuré laissait entrevoir un instinct meurtrier. Léo atwood avait cédé la place au tueur blanc. Plus de pensées, plus d'émotions. Juste une penser unique. Annihiler les vampires. Un frisson parcouru toute son échine. Celui de l'excitation poussé à son apogée par la certitude d'emporter une victoire facile face aux vampires. Qui étaient-ils? et que voulaient-ils à cette jeune immortel? Au fond, tout cela n'avait aucune importance, des histoires de suceur de sang, peut être une simple joute territorial, qu'importe au fond! Cependant sa curiosité était piqué au vif. Peut-être l'épargnerait-il afin d'en savoir plus avant de mettre fin à son existence. Car Léo était sûr d'une chose. Il se tramait quelques choses dans la cité universitaire de Hanovers, quelques choses qui changerait leurs visions des choses. Quelques choses qui les dépassaient. La Jeune sangsues se retourna, faisant face à ces agresseurs comme david affronte goliath. Certaine de sa défaite, elle ne se laissa pas démonter pour autant et cracha quelques mots, avec toute l'ardeur dont elle était capable.

« Qu’est-ce que vous me voulez ? Vous êtes les petits toutous des Italiens, c’est ça ?! Ils ont dit « va chercher » et vous obéissez, c’est ça ? Ils ne seront pas reconnaissants, ils vous tueront s’ils le doivent. Ils s’en foutent de votre vie !»


Le jeune indien aurait applaudit à la verve de la jeune femme. Il resta cependant totalement immobile, telle un gargouille dans le paysage enneigés.Qui était ces italiens à qui elle faisait référence? et qu'avait donc fait cette gamine pour encourir leurs courroux? Sans doute, un clan vampirique assez puissant, une bonne opportunité de chasse! Il devrait songer à obtenir quelques réponses avant d'abréger leurs vie vide de sens. Elle serrait les poings et la colère s'afficha sur son visage sans âge.Léo plissa le nez quand l'odeur nauséabonde, ressemblant à s'y méprendre à celle de la putréfaction pour un humain, atteignit son odorat. Silencieux, il planta ces pattes avant dans le sol, prêt à bondir. L'un des vampire , un blond avec un sourire amusé sur les lèvres qui tournais le dos au loup blanc, lui répondit.

« C’est qu’elle s’énerve, la petiote ! Et sache qu’ils ne nous ont rien demandé, mais ta présence dans ces lieux n’apporte que des problèmes. Nous n’avons pas envie de voir les Volturi trop souvent dans le coin, alors nous allons te livrer à eux. Ils n’auront même pas un regard pour nous, on ne demande pas de remerciements. On souhaite juste que tu ne fasses plus partie du décor. Les Cullen ont beau être respectables, ils ont vraiment été stupides en t’accueillant chez eux, Mathilda…
- Ne m’appelle pas par mon prénom ! Je ne vous connais même pas, je ne vous ai jamais vu ici, alors pourquoi vous soucier de la tranquillité de Hanover ?
- On n’est pas là pour discuter, ma mignonne, tu vas simplement nous suivre, gloussa une vampire rousse.
- Non, je ne me laisserai pas faire, n’y comptez pas. Je vais me battre. »


Décidément, cette petite lui plaisait énormément, absolument pas du genre fataliste, elle cherchait l'affrontement face à un groupe bien supérieur en nombre.Ainsi ce clan se nommait les " Volturi'? Léo n'en avai jamais entendu parler. A la façon dont les sangsues parlaient d'eux, ils les craignaient. Elle fléchit les genoux et plaça ses bras de part et d’autre de son corps, poing levée dans une réplique de boxeuse à faire hurler de rire les sangsues qui lui faisaient face. Ceux-ci ne se privèrent pas et rire à gorge déployées. Les quatres adultes ne cédèrent pas, sûr de leurs victoires. Intérieurement, Léo eut une mimique de dédain, ceux-ci étaient totalement obnubilés leurs chasses, oubliant totalement de se fier à leurs instinct et à leurs sens. Comme des bêtes de sommes à qui on aurait mis des oeillères. Dans le cas contraire, peut-être aurait-il sentit l'odeur de la mort, traduit par le fumet des loups à l'affût. La jeune immortel céda et se lança à l'assaut des quatre vampires. Une action suicidaire, elle n'aurait pas le dessus, elle le savait, et eux aussi. Elle planta pourtant ces dents dans la jambes du premier arrivé à sa courte portée et serra ces mâchoires autant que possible.Peut-être aurait-elle arraché un membre à la sangsues si ces camarades ne s'étaient pas rué à son secours. Les multiples mains la saisir, ne lui laissant aucune chance et la jetèrent au loin. Dans la melée, la jambe de la vampirette resta dans la main à la poigne de fer du brun ténébreux.

Son hurlement résonna dans la forêt, faisant s'envoler quelques oiseaux effrayés. Sa chute l'amena à quelques mètres seulement de Léo, qui émergea lentement du fourrée. Les Vampires, trop occupés pour s'occuper de leurs odorats remarquèrent enfin sa présence, et reculèrent d'instinct. Un grondement terrible monta de la poitrine du loup, menaçant. Ces prunelles d'un bleu électrique se plantèrent dans le regard doré de la vampire. Doré? L'indien n'eut pas l'occasion de s'interroger sur cette étrange couleur pour les yeux de la sangsue, qu'elle recula instinctivement en plissant le nez. Sans doute que son odeur était aussi dérangeante pour eux, qu'elle l'était pour lui. Tout était fait pour les opposer après tout. D'après les légendes de son peuple, les divinités soshone, horrifié par l'apparition du démon suceur de sang, prirent en chaque membre de leurs tribu toute les qualités pour créer l'exacte opposé du vampire, et lui conférèrent tout les atouts pour le vaincre, ainsi naquit le loup, protecteur de l'homme et chasseur du chasseur.

Son esprit se rebiffa quand la voix de la jeune vampire résonna dans sa tête, trouvant écho à ces propres pensées. Se mélant à ces envies, à ces choix. Aussi quand la voix résonna des mots funeste, son esprit ne trouva rien à redire à accomplir la volonté qui pourtant n'était pas la sienne.Pourtant, chacune des parcelles de son âme hurlèrent quand cette volonté tierce dicta le chemin qu'il devait prendre, un peu comme un nageur à contre courant, voulant à tout prix aller contre alors que la simplicité exigeait simplement d'y céder...Ces mâchoires se crispèrent, traduisant se désir profond de mettre un terme à cette lutte intestine.

« Tue-les. Aide-moi à les tuer. »
Le loup aurait presque ajouté une tirade du genre " avec plaisir" mais son esprit était déjà tournée vers ces proies. Son instinct imprimant la situation, éliminant méthodiquement chacune des options qui auraient pu se poser face aux vampires. Ces prunelles électrique se défirent enfin de celle de la vampirette et ces oreilles se couchèrent, tandis qu'un grognement plus franc passa la rangées de crocs aiguisés comme des rasoirs qui se dévoilaient enfin, exposé par le replis de ces babines.

En une fraction de seconde, ces muscles se tendirent et le loup fendit l'air, jaillissant du bosquet comme un diable de sa boite et percuta les vampires comme une boules dans un jeu de quilles. Les vampires voulurent s'éclipser comme un nuée d'hirondelles face à un rapaces, sans plus de succès que les oiseaux en auraient eu. Il percuta le brun ténébreux, et tout deux roulèrent au sol. Tandis que le vampires ruait de coups pour déloger le loups, la mâchoires gigantesque du prédateur se referma sur sa gorge.Ces crocs déchirèrent la peau de marbre, pénétrant les muscles, les tendons pour finalement atteindre la gorge. Et aussi facilement que s'il n'avait rencontré aucune résistance, désolidarisa la tête hirsute de la sangsue du reste de son corps. Les mouvements cessèrent et Léo lança la tête au loin, en poussant un rugissement de victoire. Il pivota sur ces appuis et ces prunelles suivirent déjà sa cible suivante, la rouquine qui accompagnait le groupe mais tandis qu'elle fuyait le terrible loup blanc, elle se jeta dans la nasse de son équipier.

La louve couleurs chocolat jaillit d'entre deux tronc et percuta la vampire, emportant son bras dans sa mâchoire. Elle traina l'immortel sur plusieurs mètres avant de lâcher prise pour repartir à l'assaut. Léo se détourna, elle ne réchapperait pas de l'attaque de son équipière, il le savait. Le troisième acolyte, un vampires blond à la silhouette floutée par sa vitesse de déplacement, fut rapidement repéré par le regard assassin du protecteur. Celui-ci détalait sans demander son reste, sûr de la fin funeste que lui réservait le duo de loup. Léo s'élança, avant de discerner la petite vampire devant lui, celle-là même qui lui avait commandé de les abattre. Elle aussi au trousses du vampires. Sans doute avait-elle dans l'idée de lui faire payer chère sa tentative. Le loup accéléra, ces pattes démesurée martelant le sol avec un rapidité accrue, résonnant comme un gong mortel aux oreilles ultra-sensible du suceur de sang.

Son sort était scellé.
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Mathilda V. Cullen
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MessageSujet: Re: When I walk in the valley of death I am afraid of no evil...feat Mathilda V Cullen When I walk  in the valley of death I am afraid of no evil...feat Mathilda V Cullen I_icon_minitimeMar 9 Mar - 16:38

    Mathilda regarda avec admiration l’attaque du loup, pendant quelques secondes. Avant de se souvenir qu’il était son ennemi naturel et qu’une fois qu’ils auraient mené ce combat ensemble, si elle n’avait pas disposé de son don, il l’aurait déchiquetée comme les autres sans demander son reste. Toutefois, ses mouvements étaient gracieux et efficaces, et même si voir ses dents pénétrer aussi facilement la chair vampirique était effrayant, elle resta béate devant cette force animale. C’était la première fois qu’elle assistait à l’assaut d’un loup. Elle les avait déjà croisés, ils étaient aussi venus à son secours et à celui de Rosalie, quelques jours plus tôt, pour les libérer de la poigne des Volturi. Mais elle n’avait jamais vu une exécution. Elle ressentait un mélange surprenant de soulagement, de reconnaissance, de peur panique et d’horreur. En effet, ces deux loups, puisqu’elle venait d’en repérer un à la robe chocolatée, lui sauvaient la vie en ôtant celle de ces carnivores à la botte des Italiens. Mais d’un autre côté, elle voyait ceux de sa race se faire démembrer avec une facilité déconcertante, le spectacle était affreux pour elle, surtout quand elle savait que la famille Cullen pouvait subir le même sort.

    Elle fit toutes ces réflexions en à peine quelques secondes, et elle réussit à se ressaisir. Elle devait se jeter dans le combat, mais tout d’abord il y avait une chose très importante à faire. C’était bien plus dangereux pour elle que de se jeter au milieu de quatre vampires hostiles mais si elle ne se prêtait pas à cet exercice, alors ce combat serait sans fin. Elle jeta un dernier coup d’œil à ses alliés de fourrure. Le loup chocolat s’occupait de la Rousse, et le loup blanc du brun ténébreux. Il restait le blond qui semblait être le chef mais qui s’apprêtait à fuir tel un lâche et un brun qui essayait de venir en aide à la rousse. Il n’y avait pas de temps à perdre, en quelques secondes, Mathilda ratissa le terrain et revint les bras chargés. Elle déposa son butin non loin du champ de bataille où gisaient des membres qui se mouvaient déjà pour reformer l’intégrité physique de leur propriétaire. Il ne fallait pas tarder, mais ce que s’apprêtait à faire la jeune vampire pouvait lui coûter la vie si elle s’y prenait mal. Et elle n’avait jamais eu l’occasion de s’exercer. Elle avait eu les Volturi le faire des centaines de fois au cours de ses vingt deux années de captivité et elle avait déjà vu des accidents effrayants. Elle plaça une pierre sur l’amoncellement qu’elle venait d’effectuer, prit une profonde inspiration et s’éloigna de quelques mètres. Elle ramassa une seconde pierre et sans attendre la lança avec toute la force et la précision dont elle était capable. Son projectile vint rencontrer la pierre déposée à grande vitesse et une grande étincelle en naquit. Aussitôt, le petit bois et les brindilles amoncelées commencèrent à rougeoyer et en quelques secondes de hautes flammes s’en échappèrent. Le feu… La seule façon de détruire en vampire, la seule façon d’anéantir un être indestructible. Lors de la création d’un brasier, il arrivait qu’un vent fort ou une poche d’air provoque un retour de flamme qui amputait un vampire à vie. Elle se souvint elle-même de l’accident de voiture qu’elle avait eu avec sa mère adoptive quelques temps plus tôt, le moteur avait pris feu et étant restée coincée dedans un certain moment, son jean avait pris feu. Son mollet en avait conservé une forme irrégulière qui était parfois douloureuse. Car sa peau avait fondue, sa chair s’était évaporée, une partie d’elle-même avait rejoint le néant, heureusement elle n’était qu’infime. Mais voilà pourquoi faire un feu était si problématique pour les vampires.

    Pas mécontente d’avoir réussi à faire naître des flammes sans se blesser, elle se rua sur les membres qui traînaient au sol et les jeta dans le feu. La rousse et le brun ténébreux brûlèrent en provoquant des étincelles. Pendant ce temps, le louve chocolat s’occupait du brun anonyme. Elle venait de remarquer que c’était une femelle, ce n’était pas difficile à voir avec un regard de vampire, mais ça n’avait rien d’important dans la situation présente. Le blond, le chef, était resté stoïque, hésitant à fuir mais à présent, il était élancé et s’éloignait à toute vitesse du champ d’exécution. Elle se mit à le suivre avec une petite longueur de retard. Elle maudit ses petites jambes à voix haute :

      « Saletés d’enjambées de gamine ! »


    C’est alors qu’elle perçut le loup blanc à ses côtés, son odeur, le frottement de ses pattes sur le sol. Il allait plus vite qu’elle et il parviendrait à rattraper le vampire dès que celui-ci devrait ralentir un minimum pour changer de direction ou observer ce qu’il se tramait dans son dos. Il allait l’abattre seul et Mathilda n’était pas d’accord, elle voulait absolument participer à ce combat. Elle n’avait pourtant pas une nature belliqueuse et les horreurs que les Volturi l’avaient forcée à faire auraient du la vacciner contre la violence à jamais. Seulement, elle en avait assez d’être passive dans toute cette histoire. Elle était celle qui avait apporté le danger à Hanover en provoquant la colère des Italiens, elle était celle pour qui ils étaient principalement venus mais malgré cela elle était sans cesse exclue de la lutte. Sa mère avait trop peur pour elle et ne voulait donc pas qu’elle fasse partie des plans de représailles contre l’armée de Volterra. Elle voulait qu’on la garde quelque part pendant que la bataille finale se jouerait. Pourtant, Mathilda disposait d’un grand pouvoir qui était d’ordinaire très utile. A cette pensée, elle l’essaya à nouveau sur le blond :

    « Arrête-toi de fuir, lâche. »

    Aussitôt, il s’immobilisa. La surprise de ses deux poursuivants lancés à pleine vitesse fut totale même pour Mathilda qui avait lancé elle-même l’ordre. L’enfant-vampire réussit à éviter de percuter le chef du clan mais le loup, pris au dépourvu, lui rentra dedans à pleine vitesse. Incapable de fuir, le vampire n’avait plus d’autre choix que de se battre. Ils roulèrent sur le sol au son de grognements sonores et les crocs claquèrent aussi violemment que les poings. Mathilda se jeta sur les deux combattants. Le blond n’avait aucune chance contre de tels assaillants. La petite planta ses dents, arracha des lambeaux de peau, recracha de la chair et démantela un bras et une jambe qu’elle jeta au loin. Son acolyte faisait de même avec l’autre moitié du vampire. Bientôt, la tête roula au sol et Mathilda ramassa les morceaux épars. Annihiler ainsi des gens de sa race, même s’ils lui étaient hostiles, lui était douloureux. Elle imaginait tenir sous son bras la tête d’Orlando, son créateur, ou encore transporter le buste de marbre de Rosalie… Avec une profonde inspiration, elle se rua vers le lieu du combat dont ils s’étaient sensiblement éloignés. Les parcelles semblaient vouloir de nouveau ne faire qu’un et elle devait lutter pour les maintenir désassemblées. Le feu était en vue, son apparition la soulagea autant qu’il l’angoissa. Elle y balança les morceaux du chef et, finalement se laissa tomber sur le sol. Elle n’était pas essoufflée bien sur, mais accablée par ce qu’elle venait de faire. S’allier à des loups, démembrer des vampires, les réduire en cendres. C’était la première fois qu’elle ôtait la vie d’un vampire et toutes les images de Volterra lui revenaient par milliers. Toutes ces personnes qu’elle avait vues mourir, elles s’étaient rendues coupables d’un crime ou d’une trahison envers les Volturi mais elles avaient une conscience, une vie, des amis, parfois un clan comme une famille. Mathilda avait condamné les mises à mort de la famille Italienne et maintenant, elle avait fait la même horreur qu’eux…

    C’était de l’auto-défense. Au début, du moins. Mais quand le blond fuyait pour sa vie, elle lui avait ordonné de s’arrêter et elle avait jeté son corps dans les flammes. Il n’était plus un danger pour elle, pas immédiatement en tous cas et elle aurait du lui laisser la vie sauve. Pourtant, elle avait cette rage qui était née en elle, cette colère qu’elle avait déjà ressentie quand la bataille avec Suzanne Cummings s’était engagée quelques mois plus tôt. Elle s’affala sur le sol, dos contre terre et regard rivé sur les branches dépourvues de feuilles qui laissait entrevoir le soleil gris de janvier. Portant ses mains à son visage, elle soupira d’abattement. Elle était en train de devenir un monstre ! Toute cette rancœur qu’elle avait accumulée depuis sa naissance envers ceux qui ne l’acceptaient pas telle qu’elle était voulait sortir. Si Alice n’était pas apparue, elle aurait mené un combat à mort avec Suzanne. Mais ce moment avait été repoussé jusqu’à ce jour, le jour où elle avait ôté des vies pour se venger de ce qu’on lui avait fait subir. Elle trembla et se recroquevilla sur le sol en position de fœtus. Elle aurait voulu que Rosalie et Emmett soient là pour la consoler, qu’ils la rassurent et lui disent qu’elle avait le bon choix mais la seule chose qu’elle entendit fut un grondement agressif.

    Elle releva les yeux et vit les deux loups. Ils avaient fini d’achever le dernier vampire et maintenant ils l’observaient. La louve semblait la plus virulente à son égard, elle attendait le moindre signal de son coéquipier pour se jeter sur la frêle créature. Le brasier n’était qu’à quelques mètres, il leur suffisait de la jeter à l’intérieur et ça en serait fini d’elle. Elle se surprit à se demander si ça ne serait pas mieux étant donné qu’elle devenait un véritable monstre. Puis repensant à sa nouvelle famille, elle ordonna simplement aux loups d’un air exténué avant de se laisser à nouveau choir sur le sol couvert d’une neige dure et verglacée :

    « Ne me tuez pas. »


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Leo Atwood
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MessageSujet: Re: When I walk in the valley of death I am afraid of no evil...feat Mathilda V Cullen When I walk  in the valley of death I am afraid of no evil...feat Mathilda V Cullen I_icon_minitimeDim 14 Mar - 15:24

Les foulées du grand loups blanc évoquait un train lancé à grande vitesse. Chaque poussé de ces muscles le propulsait vers sa proie à une vitesse vertigineuse. Soulevant d'énorme masse de neige à chaque fois que ces pattes venaient heurter le sol avec un bruit sourd. Le fracas atteignant ces oreilles sur-dévellopée, ainsi que celle des vampires, se mêlant à ces rugissement menaçant. Sans tourner la tête, il pouvait presque voir la petite vampire se ruer à ces côtés. Son odeur l'agressant, autant que le bruit de ces pas à elle foulant le sol, à un rythme effrénée, pour maintenir la cadence. Le loup ne perdait pas sa proie du regard, sur que sa gueule béante pourrait enfin se repaitre de l'être tant haïs au moindre ralentissement de celui ci. Et comme il fallait s'y attendre pourtant, celui s'immobilisa, non pas un simple ralentissement pour changer de direction, non. On eu dit qu'une corde le retenait en arrière. Comme lorsqu'il avait débarqué et que cette voix impérieuse l'avait enjoint à s'attaquer aux vampires. Peut-être ce vampire éprouvait-il la même chose? L'esprit de l'indien s'autorisa une fraction de seconde de réflexion tandis que son intellect réduisait les différentes situation à leurs même dénominateurs commun.

A savoir la petite rouquine qui courrait à ces côtés.

Léo n'avait jamais vu de vampire qui disposait de don bien qu'il eu déjà entendu parler d'eux, pourtant, il y avait incontestablement une raison à tout cela. Une raison qui s'expliquait par l'existence d'un don chez la petite suceuse de sang. Ces réflexions l'amenèrent à la réalité, juste à temps pour percuter le vampire de plein fouet. Ces mâchoires claquèrent impitoyablement, cherchant à saisir le vampire tandis qu'ils roulaient tout deux dans la neige. Du coin de la pupille, il put voir le vampire tenter désespérément de planter ces dents dans la peau du loup qui l'assaillait, sans succès cependant, les pattes du canidés le tenant à distance. Leurs roulé-boulé amenèrent enfin Léo dans une position favorable et l'imposante gueule du loup se referma avec délectation sur le bras du vampire. Une délectation rapidement remplacé par l'horrible goût des vampires...

La petite rouquine se jeta dans la melée, plantant ces crocs dans peau de son congénère tandis que léo jetait le bras au loin. Le duo eu tôt fait d'en finir avec celui qui avait été le chef de la petite troupes de vampires. Léo se releva et s'ébroua avec plaisir tandis que la petite se ruait sur les membres du vampires pour aller les déposer dans le brasier démarré un peu plus tôt. Léo saisit la tête du vampire dans sa gueule et trottina vers le feu qui éclairait les environs d'une lueur malsaine. Sans cérémonie aucune, il balança la tête dans le foyer dont les flammes dévoraient ces congénères, léchant leurs membres désarticulés pour les réduire à l'état de cendres sans vie. Clara jeta à son tours un torse vampirique dans l'incendie maitrisé et plongea son regard dans les flammes, la satisfaction émanant d'elle de toute part. Léo se tourna vers la dernière buveuse de sang.

Celle-ci était assise à même le sol, l'air totalement abattu. Léo cilla mais ne broncha pas. C'était la première fois qu'il voyait un vampire être affecté par la mort de quelqu'un d'autre. Pourquoi donc la mort de ces agresseurs la mettait-elle dans cette état? Les mort-vivant qui finissait de s'incinérer dans le brasier n'auraient eu aucun scrupule à la livrer d'après leurs dire. Cependant il ignorait beaucoup de choses de la trame de l'histoire. Cela le dérangeait grandement.

Un grondement sourd monta de la poitrine de sa comparse. De toute évidence, la louve couleurs chocolat avait décidé de la joindre au menu des festivités.
Léo tourna son regard azur vers elle et la stoppa.

" attend.ordonna-t-il"

Au même instant, cette même voix qui les avaient jeté dans le combat résonna, à nouveau, dans leurs esprit.

" NE ME TUEZ PAS"

L'ordre résonna dans leurs boites craniènne, déclenchant une lutte intestine entre chaque fibre de leurs corps qui les poussait à annihiler les vampires et cette ordre qui ne souffrait d'aucune désobéissance.
Clara gémit de douleurs tant l'Ordre la tiraillait entre son besoin naturelle et l'impossibilité de désobéir à cette ordre surgit de nulle part. Léo tenta de la calmer en lui ordonnant la même choses de son ton d'Alpha, ainsi cela paraitrait plus naturel. La louve, enfin, se calma.
Le loup écarlate se tourna vers la fillette et toute agressivité disparut à la seconde où ces prunelles se posèrent sur elle. Il devait comprendre pourquoi et cela ne lui laissait pas le choix.

Il se calma et sa métamorphose se rua en lui comme le ressac sur les côtes. Le loup céda la place et quelques secondes plus tard, l'immense silhouette avait cédé à place à un homme nu, à genoux dans la neige dont le corps fumant faisait fondre la neige autour de lui. Il resta à genoux et leva simplement la tête vers la vampire.


- Je m'appelle Léo.

Aussitôt, son esprit se rebella. Pourquoi diable lui avait-il donner son nom? qu'en avait-elle donc à faire?Une fois encore, la comédie de la scène arracha un sourire au jeune-homme. Lui, nu comme un vers, devant une jeune vampire à l'air abattu qu'il aurait dû dévorer au lieu de faire connaissance. Avec une louve haute comme un cheval à quelques mètres de lui.
Il décida pourtant de continuer, son instinct lui soufflant qu'il le devait. Cette petite n'était pas dangereuse, il en avait un sentiment persistant. Était-ce du à son don? à autres choses? il en aurait bientôt le coeur net.


- Qui étaient-ils? demanda-t-il soudain.
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Mathilda V. Cullen
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MessageSujet: Re: When I walk in the valley of death I am afraid of no evil...feat Mathilda V Cullen When I walk  in the valley of death I am afraid of no evil...feat Mathilda V Cullen I_icon_minitimeDim 2 Mai - 18:34

    Son injonction eut l’effet escompté, les loups tentèrent bien de lutter mais la puissance de son don surpassa leur nature de tueurs de vampires. Ainsi, ils s’apaisèrent tous deux en laissant à la petite vampirette le loisir de s’apitoyer de nouveau sur son sort. Elle s’était toujours bien comportée avec Orlando, son créateur, elle avait beau avoir été une peste, elle n’avait jamais commis de chose vraiment grave… Jusqu’à ce que ses caprices mènent son créateur dans la gueule des Volturi et qu’il meurt pour rien en essayant de la protéger. Elle n’avait fait que des erreurs enfantines, elle avait mal jugé la situation, n’avait pas bien suivi un conseil ou un ordre. Mais jamais, elle n’avait fait preuve de cruauté. Jamais, elle n’avait mis fin aux jours de quelqu’un sans qu’on l’y force et qu’elle déteste le faire. Les humains dont elle avait bu le sang chez les Volturi, elle n’avait pas aimé les mordre, malgré le goût délicieux du nectar écarlate. Et aujourd’hui, elle avait tiré profit de son pouvoir pour arrêter dans sa fuite un vampire apeuré, elle ne lui avait laissé aucune chance de s’en sortir et quand elle l’avait démembré, elle avait ressenti une sorte de soulagement. Comme si elle venait de se retirer une épine qui était plantée dans son pied depuis des années. Comme si elle s’était enfin laissée aller et que sa vraie personnalité de tueuse avait émerger. Comme si depuis sa transformation elle n’avait fait que se retenir de tuer sauvagement tous ceux qui l’entouraient…

    Je m’appelle Léo, dit-il. Il était un humain à présent mais il puait toujours autant. Perdue dans ses pensées elle n’avait pas fait attention à sa métamorphose, elle les avait même occultés de son esprit. Que faisaient-ils encore là s’ils ne pouvaient la tuer? Qu’est-ce qui les retenait donc? Le loup blanc lui souriait et faisait ses présentations. Comme s’il voulait faire ami ami avec elle… Un peu déroutée, elle le regarda et répondit doucement :

      « Moi, c’est Mathilda. »


    Il était plutôt curieux et voulait savoir qui étaient ces vampires qu’il venait de démembrer. La jeune vampire n’avait aucune idée du moment où les deux loups les avaient rejoints. Avaient-ils entendu le discours des troubleurs de fête? Connaissaient-ils les Volturi? Mathilda côtoyait de plus en plus de loups depuis l’attaque des italiens, elle connaissait presque l’entièreté de la meute des Winnipesaukee et elle s’étonnait de ne pas les reconnaître. Même leur odeur infecte ne lui semblait pas familière, elle ne croyait pas l’avoir déjà reniflé sur un des loups qui patrouillait autour de la villa des Cullen. Se pouvait-ils qu’ils viennent d’une autre meute? Etaient-ils la pour aider les Winnipesaukee à combattre les vampires carnivores? Cette idée était séduisante mais elle paraissait improbable car elle n’en avait jamais entendu parler. Toutes ces questions se bousculaient dans sa tête, elle ne savait laquelle poser en premier. C’est pourquoi elle décida de commencer par répondre à celle qu’on lui avait posée :

      « Des carnivores, disciples des Volturi, qui ont eu peur que ma présence ne leur attire des ennuis… Ils ont voulu sauver leur peau en me livrant aux Italiens… Au final, il n’y avait rien d’illégitime là-dedans… Ils voulaient se protéger et moi, je ne leur ai laissé aucune chance… »


    Les deux loups ne devaient rien y comprendre. Puisqu’ils n’étaient en rien alliés avec les Winnipesaukee et qu’ils ne devaient jamais avoir entendu le nom des Italiens. Mais Mathilda ne pensait pas avoir affaire à des loups totalement extérieurs à la meute qu’elle connaissait. Il y avait beau y avoir beaucoup de vampires à Hanover, elle ne pouvait imaginer qu’une autre meute sévisse dans le coin sans s’allier à ceux qui étaient déjà installés sur ce territoire. Elle enchaina donc sur ses propres questions :

      « Et vous ? Vous êtes qui ? Léo, ok, j’ai compris. Mais si tu sais pas qui je suis, c’est que t’es pas trop au courant. Faut écouter ce que tes copains canidés te chuchotent dans la caboche… »


    Elle le regarda un peu plus intensément et nota qu’il était réellement et totalement nu… Ce n’était pas qu’elle soit gênée ou autre, mais elle le trouvait un peu ridicule dans cette tenue. Il n’avait pas plus froid qu’elle, elle le savait mais elle ôta tout de même sa veste et lui jeta entre les bras pour qu’il camoufle un peu son corps.
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Leo Atwood
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MessageSujet: Re: When I walk in the valley of death I am afraid of no evil...feat Mathilda V Cullen When I walk  in the valley of death I am afraid of no evil...feat Mathilda V Cullen I_icon_minitimeLun 3 Mai - 17:39

La vampirette avait mis le temps de répondre et Léo enregistra ce qu'elle lui disait avec minutie. Les infos qu'elle lui apprenait lui étaient précieuses et servaient à lui permettre de situer toutes les factions dans Hanovers. Jusque ici, il avait décelé celle des loups, la meute Wineepisaukee et celle des carnivores. Nonobstant celle des végétariens, il n'y croierait pas vraiment tant qu'ils ne les auraient pas vu. Il apprit donc qu'elle s'appelait mathilda. Un prénom qu'il n'avait jamais entendu jusque là, rien d'étonnant étant donné qu'il venait d'arriver et qu'il ne s'intéressait pas à la population vampirique, à moins de les tuer.

Léo l'écouta attentivement, sans cesser pour autant d'observer cette même attention à la nature qui l'entourait. Ces années de voyages solitaires lui avait appris à interpréter chaque mouvement et chaque humeur de la forêt. Ici, le calme était revenus et quelques oiseaux chantonnaient, insouciant de la rencontre qui avait lieu. Cela poussait le jeune indien à penser qu'il était désormais totalement seul.

« Des carnivores, disciples des Volturi, qui ont eu peur que ma présence ne leur attire des ennuis… Ils ont voulu sauver leur peau en me livrant aux Italiens… Au final, il n’y avait rien d’illégitime là-dedans… Ils voulaient se protéger et moi, je ne leur ai laissé aucune chance… »

Les Volturis? Cela faisait deux fois que le loup entendait se nom sans savoir à quoi cela se référait. C’était ennuyeux mais cela lui apprenait quelques choses de crucial. Ces...vampires italiens, léo présumait qu'ils en étaient, faisaient assez peur à la population vampire pour que certains décide de vouloir livrer cette fille pour sauver leurs peau. Cela ouvrait deux questions. D'abord, qui était elle pour qu'ils souhaitent à ce point lui mettre la main dessus et surtout, comment Léo pouvait-il utiliser cette information? C'était tout lui, cette jeune fille avait piqué sa curiosité au vif et Léo était bien décidé à mettre les pieds dans le plat surtout si cela lui permettait de mettre les crocs sur quelques vampires d'importance!

Léo plongea son regard azur à la contemplation de la jeune femme, essayant d'interpréter son humeur et ces émotions. Rien de compliqué là dedans, elle semblait abattue. Démembrer ces sangsues semblait avoir été une épreuve. Pas très vampire comme émotions....

Avant que Léo n'enchaine sur d'autre question qui lui permettrait de mettre au clair ces idées sur ces vampires, la jeune sangsues leva les yeux vers lui et lui demanda.

« Et vous ? Vous êtes qui ? Léo, ok, j’ai compris. Mais si tu sais pas qui je suis, c’est que t’es pas trop au courant. Faut écouter ce que tes copains canidés te chuchotent dans la caboche… »

Il haussa les épaules et répondit avec un ton désinvolte. Elle semblait ne pas apprécier sa...nudité car elle ôta sa veste et lui jeta entre les bras. Il aurait éclaté de rire si son visage n'avait pas été tordu de dégoût quand l'odeur forte de la vampirette lui sauta à la figure. Elle n'espérait quand même pas qu'il mette ça si? C’était au moins dix tailles en dessous de ce qu'il pouvait mettre et cela sans compter que cela empestait atrocement! Derrière lui, la louve émit un feulement ressemblant à un rire, peut être à la perspective que Léo s'accoutre avec des fringues en quatorze ans...

- Nous ne sommes pas du coin...et nous ne sommes pas de la meute Winipeesaukee.* il enchaina alors." cela m'amène à la question suivante: qui est tu? Je veux dire, pourquoi ces...Volturis te veulent? Et qui sont-ils d'ailleurs?

D'un geste vif, il jeta la veste dans la figure du vampire et s'agenouilla pour mieux dissimuler son anatomie. Il tourna la tête vers la louve couleurs chocolat qui semblait trépigner d'impatience derrière lui.

- Va faire un tour...assure toi que d'autre ne nous tombe pas dessus.

Le fixant quelques instant de ces deux prunelles noisettes, elle obtempéra en déguerpissant rapidement, laissant le shoshone et la vampire seule à seul.


- Alors, qui êtes vous? Et pourquoi je ne peux pas vous tuer?

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MessageSujet: Re: When I walk in the valley of death I am afraid of no evil...feat Mathilda V Cullen When I walk  in the valley of death I am afraid of no evil...feat Mathilda V Cullen I_icon_minitimeVen 28 Mai - 19:02

    Mathilda observa le loup tandis qu’elle lui répondait. Il prêtait une attention particulière à l’environnement, à chaque bruissement de feuille et à l’enfant-vampire elle-même. On reconnaissait bien là son instinct animal, son esprit de chasseur. Mais il ne pouvait plus la chasser, elle, car elle le lui avait ordonné. Son pouvoir était tel, puissant, dangereux et souvent insurmontable. Elle se souvenait de tous les malheurs que son don si enviable avait provoqués. La mort d’Orlando, la mort de plusieurs dizaines de vampires lorsque les Volturi l’utilisaient, la chamboulement de la famille Cullen et puis, son premier meurtre en excluant ceux effectués pour se nourrir à Voltera. Ce pouvoir était loin d’être une bénédiction, il pouvait être utile en effet mais il créait surtout des catastrophes en série. Elle tourna le regard vers les cendres de ses semblables et essaya de se convaincre qu’elle n’avait fait cela que pour se protéger et que le plaisir qu’elle avait cru ressentir était seulement le soulagement de se savoir hors de danger.

    Elle n’y parvint pas mais décida de reporter son attention sur les loups qui restaient à ses côtés sans l’attaquer. C’était reposant de se sentir en sécurité face à de tels ennemis naturels. Elle en avait marre de fuir, d’être sans cesse en danger. Les évènements des dernières semaines l’avaient épuisée et la sortie qu’elle s’était accordée en rendant visite à Emily avait fini très mal. Tout finissait mal avec elle. Mathilda soupira et écouta les explications du loup. Ils n’étaient pas du coin et ne faisaient pas partie de la meute des Winnipesaukee… Elle en fut surprise et trop contente d’avoir autre chose à penser, elle le questionna en oubliant les propres interrogations qui lui furent adressées. D’un geste rapide et précis, elle réceptionna la veste qu’il lui avait relancée et commença :

      « Vous n’êtes pas du coin, mais alors qu’est-ce que vous faîtes ici ? Votre meute vous a suivi ? C’est certainement à cause de l’arrivée des Volturi… »


    Elle commençait à penser à voix haute. Si la population de loups augmentait, ça pouvait êtré un avantage comme un inconvénient. Un inconvénient car ils ne faisaient pas partie du pacte et pouvaient attaquer un Cullen ou un autre vampire végétarien comme Emily… Mais aussi un avantage car s’ils se rattachaient à l’alliance, ils feraient du poids dans la balance contre les Volturi. Elle resta un instant concentrée à réfléchir aux diverses possibilités que ces informations en plus ouvraient. Puis elle fut rappelée à l’ordre par le loup qui demanda à ce qu’elle réponde à sa question. Pourquoi les Volturi la voulaient-ils elle ? Qu’est-ce qu’elle avait donc de spécial ?

    La petite vampire déglutit et posa son regard à nouveau sur les cendres encore rougeoyantes qui commençaient à s’éteindre. Voilà pourquoi ils la voulaient. Pour son don et pour anéantir les Cullen. Elle soupira et répondit :

      « Il y a des années, j’ai été transformée. J’ai très vite développé un don surpuissant. Je peux imposer ma volonté à quiconque. C’est pour cela que vous ne pouvez me tuer, je vous l’ai ordonné et maintenant vous n’en avez plus envie. Ce don est très convoité par la famille Italienne car ils forment une armée avec des vampires aux grands pouvoirs. Ils ont tué mon créateur et m’ont obligée à travailler pour eux, ils ont été très vigilants et m’ont empêchée de m’échapper pendant deux décennies. Maintenant, ils veulent me récupérer et par la même occasion attaquer la famille Cullen. Ils ne font de mal à personne, ils sont végétariens et ne se nourrissent que de sang animal. Tout comme moi à présent… »

    Elle espérait que cette explication serait suffisante, elle avait envie de fuir. De partir en courant. De ne jamais revenir sur le lieu de son méfait. Mais où aller ? Elle n’avait aucune envie de voir la déception dans les yeux de Rosalie quand elle apprendrait que sa fille était une meurtrière.
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Leo Atwood
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MessageSujet: Re: When I walk in the valley of death I am afraid of no evil...feat Mathilda V Cullen When I walk  in the valley of death I am afraid of no evil...feat Mathilda V Cullen I_icon_minitimeMar 29 Juin - 11:34



Léo écouta patiemment la jeune femme, et en profita pour scruter chaque trait de la jeune immortelle. Elle était, selon des standard humain, une belle jeune femme mais cela n'émoustillait pas Léo non bien sûr! Il ne savait que trop bien ce que cachait cette beauté fracassante. C'était l'appât d'un prédateur, le beau masque appliqué sur un tueur en série. Mais ce qui choquait le plus le jeune indien, s'était l'apparente jeunesse de la vampirette. Elle ne devait pas avoir plus de 16 ans lorsqu'elle avait été transformé...qu'était-elle alors si ce n'est une petite fille qui n'avait rien connue de la vie? Mourir avant d'avoir pu conduire sa première voiture, avoir son premier amour ou se marier et connaître la joie d'être maman! Et cela pour quoi? Pour NOURRIR une aberration de la nature. On lui a avait, comme à beaucoup d'autre avant et après elle, volé sa vie, son humanité, son existence. C'était pour cela que le shoshone haïssait tant les sangsues, elle ne faisait que le mal autour d'elle, brisant des familles, des couples, des vies...


« Il y a des années, j’ai été transformée. J’ai très vite développé un don surpuissant. Je peux imposer ma volonté à quiconque. C’est pour cela que vous ne pouvez me tuer, je vous l’ai ordonné et maintenant vous n’en avez plus envie. Ce don est très convoité par la famille Italienne car ils forment une armée avec des vampires aux grands pouvoirs. Ils ont tué mon créateur et m’ont obligée à travailler pour eux, ils ont été très vigilants et m’ont empêchée de m’échapper pendant deux décennies. Maintenant, ils veulent me récupérer et par la même occasion attaquer la famille Cullen. Ils ne font de mal à personne, ils sont végétariens et ne se nourrissent que de sang animal. Tout comme moi à présent… »

Le visage de Léo se tordit dans une grimace, les Volturis collaient parfaitement au tableau des vampires sadique, et convoiteur. Il sélectionnait des vampires dans le monde, probablement sans demander leurs avis aux intéressés comme cette Mathilda.
Le jeune homme se surprit à l'appeler par son prénom, comme si elle n'était plus qu'un vampire, qu'elle avait dépassé le simple statut de Cible pour le loup blanc. Il y avait plus que le simple ordre imposé par la volonté de la petite suceuse de sang, comme si sans y croire vraiment, il savait qu'elle était différente des autres. Il suffisait de voir la tête qu'elle faisait à cet instant, elle semblait être anéantie par son acte sur ces frères de races qui finissaient de se consumer.

Léo frissonna, à lui cela ne lui faisait rien, était-ce normale pour lui qui chassait les vampires à longueur de journée, ou avait-il simplement perdu son humanité?
L'humanité...un concept bien difficile à cerner pour quelqu'un évoluant comme lui au milieu des non humain, ou des mort-vivants. Le dicton disait: " L'humanité se compose de plus de morts que de vivants." et Léo ignorait si son auteur savait à qu'elle point il était dans le vrai à ce moment là...

Le jeune loup reporta son attention sur les propos de la jeune sangsue et les décortiqua. Il avait fait le point sur les Volturis, Vampire, méchant, doit être anéanti. Rien de surnaturelle pour lui. Ce qui était moins naturelle pour lui, c'était la vision d'un vampire rejetant sa nature, se nourrissant d'animaux pour ne plus tuer d'homme. La vision d'un vampire " gentil" ne pouvait que le répugner, ou le réjouir. Car dans cette hypothèse, même si cela lui compliquait passablement les choses, l'avenir n'était pas aussi sombre qu'il n'y paraissait. Léo tourna la tête autour de lui, au aguets comme toujours. Il observa les alentours en réfléchissant à la situation. Aucun bruit ne filtrait dans les bois, les animaux s'étaient tût comme intimidé par la confrontation en cours. Le vent souffla légèrement, portant à son odorat toute sorte d'odeur, il les analysa sans même y penser, y décelant l'odeur de quelques oiseaux, de quelques rongeurs et nota que la brise avait porté la saveur suave de quelques fleurs dont les pis-tilles avaient sans doute volés jusqu'à eux. Ces oreilles bougèrent sensiblement quand une branche craqua son le poids d'un impétueux écureuil qui passa rapidement au dessus de leurs tête.

Le point fut rapidement fait et...cette Mathilda ne pouvait être qu'une victime dans cette histoire, abaissée au rang d'innocente au même titre que les humains qu'il protégeait chaque jour.

Il ne réfléchit pas vraiment lorsqu'il regarda la jeune vampire et lui lança:

- ce n'est pas ta faute* il désigna les cendres à sa gauche* ils n'auraient eu aucun scrupule à t'anéantir, je parle d'expérience. Tu semble....

Gentille? Différente? Le mot ne voulait pas sortir, semblant lui écorcher la gorge au point de ne pas jaillir de ces lèvres.

-.......décalée, mais tout le monde n'a pas t'a bonté d'âme.

Bonté d'âme? Mais qu'elle ânerie ne venait-il pas de sortir? Son esprit se rebella, reprend tes esprit s'assénât-il violemment, c'est un vampire! Une suceuse de sang! Elle n'avait même certainement pas d'âme à qui emprunter sa bonté!

Il fit quelques pas, comme pour s'éloigner d'elle et du lieu de la confrontation, puis se ravisa pendant quelques instants. Cette fille l'intriguait, c'était la première fois qu'il rencontrait un vampire ayant une volonté de ne pas nuire au humains, la plupart se contentant d'accepter leurs rang et considérant l'humanité comme un buffet géant.

- Qui sont ces Cullen? Où puis-je les trouver?- Ce n'est pas pour les tuer, rassure toi.
Sa phrases fut achevée à mi-voix, presque dans un murmure, certain que le vampire l'entendrait, sans pour autant qu'il l'ait dit à voix haute. Comment accepter qu'il puisse vouloir rencontrer des vampires? Sans les tuer s'entend?

Un craquement sonore le fit se raidir, ces muscles se tendirent, ces abdominaux, ces biceps et chaque muscles de son corps apparurent plus intensément alors qu'il se tendait comme un arc, prêt à une attaque qui l'avait surpris. Puis l'odeur de sa compagne de route chatouilla ces narines, aussi se détendit-il immédiatement. La silhouette lupine de Clara émergea du bosquet et s'approcha. Un pas lent, pas très rassuré. Elle jeta un coup d'œil suspicieux à Léo, que faisait-il là à tailler la bavette à une immortelle? Il y avait autre choses, comme si Clara voulait lui dire quelques choses, mais était incapable de communiquer ainsi, lorsqu'il n'était pas loup.

En fait, Léo se le demandait aussi mais quelques choses, en lui, le poussait à en savoir plus, à s'intéresser à la jeune femme comme si cela mènerait à quelques choses de plus important. Puis son esprit détecta quelques choses de plus, une odeur qu'il connaissait. Une combinaison d'odeur en faite. Plusieurs craquements de bois brisés retentirent, comme si ILS voulaient faire savoir leurs présences.

Une, deux silhouette lupine émergèrent à leurs tours, Puis deux autres, derrière la jeune Cullen, et trois autres de chaque côté du petit duo qui discutaient. Léo jeta un coup d'œil à chacun d'entre eux, puis à Clara. C'était de cela qu'elle avait voulu le prévenir, l'arrivée de sa meute. Une arrivée prévue dans plusieurs jours normalement. Lors de leurs dernières rencontres, ils avaient conclu que leurs places étaient avec lui, en une meute unis. La séparation était dure à vivre pour tout le monde, bien qu'aucun n'eut le courage de l'admettre. Il posa son regard sur chaque membre de la tribu Shoshone et eut un sourire. Les voir ici avait quelques choses de rassurant. Un intense bien être s'empara de lui, comme si une part de lui-même l'avait retrouvé avec l'arrivée des siens. Puis il se demanda si le jeune vampire pouvait contrôler autant d'esprit, son don serait-il plus puissant que son timbre d'Alpha? Que le collectif de la meute? Il soupira, l'arrivée de sa meute signifiait aussi qu'il devrait aller se présenter aux Winnipeesaukee...Une perspective qui ne l'enchantait pas vraiment en vérité. Ne désirant pas mettre le feu aux poudres, il répondit au grondement sourd qui émanait de la poitrine de nombre de ces frères.

- Calmed vows. Celle-là n'est pas au menu.

Il avait dit cela en fixant la jeune mort-vivante, comme pour répondre à une question muette qu'elle aurait formulé. Tous, sans exception se calmèrent instantanément.
Non, elle n'était pas en danger, elle ne l'était plus.



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When I walk in the valley of death I am afraid of no evil...feat Mathilda V Cullen

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