Breaking Dawn
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We don't need to talk. (Libre)

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We don't need to talk. (Libre) Vide
MessageSujet: We don't need to talk. (Libre) We don't need to talk. (Libre) I_icon_minitimeMar 26 Jan - 20:47

La monotonie faisait partie intégrante de la vie de Robin depuis un certain temps maintenant. Chaque matin, le même rituel se déroulait à nouveau, la jeune blondinette éteignait péniblement son réveil et reposait sa tête sur son oreiller, s'enroulant dans ses nombreuses couettes, il y en avait sûrement un peu trop d'ailleurs. Sa chambre était le seul endroit où elle se sentait en sécurité, le reste de son immense maison la terrifiait, elle avait à présent peur d'ouvrir la moindre porte. Le matin, lorsqu'elle daignait se lever, son corps se dirigeait prudemment vers le grand escalier du hall et ses pieds, sur le carrelage froid, craquaient à chaque pas petits pas. Certes, il faisait froid mais Robin détestait adapter ses vêtements parce que les saisons changeaient, de plus, même si elle ne sortait plus ces derniers temps elle gardait toujours un goût très prononcé pour la mode. Arrivée dans la cuisine, l'épisode du verre brisé par sa soeur, Frances, réapparaissait constamment dans sa tête, et cela avait le don de lui produire une boule dans la gorge. Elle ignorait où était la seconde fille Hewitt depuis de nombreux mois maintenant, elle était très inquiète étant donné qu'elle n'avait aucune nouvelle. De nature plutôt pessimiste, Robin imaginait toujours le pire et était terrifiée à l'idée qu'il arrive quelque chose de grave à Fran. D'ailleurs à cette pensée, Robin sentit une présence, un regard posé sur elle; son coeur se mit à battre la chamade, elle fut comme figée l'espace d'un instant. Était-ce de la paranoïa ou il y avait-il réellement quelqu'un dans cette maison ? Robin n'attendit pas que la réponse apparaisse d'elle-même, elle baissa la tête et remonta dans sa chambre à toute vitesse, ses boucles blondes rebondissants à chaque fois que ses pieds se posaient sur les marches rouge de l'escalier. Cette chambre était grande et seule la lumière du jour passant par le volet mal fermé laissait entrevoir une mince partie du petit monde de notre Boucle d'Or; elle se glissa rapidement sous sa couette et ferma les yeux, on dit que cela rassurait... Mais après quelques minutes passées, son portable se mit à vibrer ce qui engendra à nouveau une vive réaction de la part de Robin, tout d'abord hésitante, elle passa une main hors de sa couverture et le prit à toute vitesse... Jake Owerthy, comme chaque matin. En effet, l'ex compagnon de la jeune femme en restait très proche, il l'appelait presque tous les soirs, et lui envoyait un message tous les matins, il n'y demandait qu'une chose : "Comment vas-tu ?". Jake s'inquiétait fortement de l'état de Robin, de plus il s'en voulait cruellement de l'avoir lâchement abandonné pour la misérable capitaine de l'équipe de cheerleader, malgré cela la jeune femme lui répondait toujours...par un mensonge : "Mieux". Cela était faux bien entendu, mais depuis deux ou trois jours, la blondinette tentait tant bien que mal de reprendre du poil de la bête, elle avait même appelé un camarade de l'université dans l'espoir qu'il lui rapporte les cours qu'elle avait manqué, c'était déjà un grand pas. Et aujourd'hui, elle allait faire davantage.
Aussi étonnant que cela pouvait être, Robin Penelope Hewitt allait sortir de sa demeure alors qu'elle n'avait aucun cours ce jour. Malheureusement, le temps ne semblait pas de son avis, il faisait froid, il y avait du vent et même de la neige, autant dire que rien n'aurait pu motiver notre jeune femme et pourtant elle semblait bel et bien motivée à sortir de son trou. S'habillant rapidement et surtout chaudement, coiffant ses belles boucles d'or, elle sortit n'apportant avec elle qu'un peu d'argent, au cas ou... Elle fut très surprise lorsqu'une sa fois sa porte d'entrée ouverte, le vent s'invita à l'intérieur amenant avec lui quelques flocons de neige. Découragée l'espace d'un instant, Robin referma rapidement la porte et s'y adossa, que faire ? Il faisait vraiment froid, mais rester dans sa maison ne la motivait guère, surtout qu'elle sentait de plus un plus un regard peser sur elle, à nouveau, était-ce réel ? Son coeur se remettant à battre rapidement, Robin sortit rapidement et referma la porte à clé et décida d'affronter le froid coûte que coûte. Ou aller à présent ? La jeune Hewitt ne savait pas, ou plus, où aller ni que faire, elle n'avait plus d'amis à appeler et plus personne sur qui compter, oh si bien sûr il y avait Jake, mais elle avait le sentiment de lui en demander déjà trop. Après tout il fallait qu'elle réapprenne à se débrouiller seule et à vivre par elle-même.
Donc, Robin était sortit de chez elle, le vent avait eu raison d'elle, ses cheveux blonds virevoltaient dans tous les sens et ses légers efforts avaient été vains. Sur le chemin du centre-ville, elle ne rencontra que peu de personne, une personne âgée promenant son chien: quelle plaie, deux gamins se lançant des boules de neige: il sera trop tard lorsqu'ils se rendront compte que leurs pieds ont gelés. Le trottoir était recouvert de neige mais cela cachait une couche de verglas bien dangereuse aux imprudents, alors Robin avait opté pour des pas bien placés évitant toute probabilité de glissade. Tout à coup une boule de neige vint atterrir à ses pieds, Robin releva son visage et fusilla les enfants de son regards, mais elle ne dit rien et continua son chemin. La jeune femme ne voulait pas avoir d'ennui, elle savait que le voisinage avait eu vent de la mort des parents Hewitt et en aucun cas elle ne voulait attirer leur pitié. Depuis le décès de ses parents, les voisins avaient souvent sonné à la porte de Robin, il arrivait parfois qu'elle ouvre et paraisse en pleine forme, mais ils continuèrent car ils semblaient inquiets de ne pas la voir sortir durant des jours, alors elle ne répondait plus, peu importe.
Atteignant enfin la ville, la jeune blondinette daigna enfin relever son joli visage, même si elle allait certainement rencontrer des personnes qu'elle connaissait, il ne fallait pas s'enfermer dans une coquille comme elle le faisait bien depuis quelques semaines. Elle irait totalement où aller, un cinéma ? Très peu pour elle, se retrouver dans le noir n'était pas une très bonne option; un bowling ? Seule, il n'y avait rien d'amusant; MacDonald's ? Elle en détestait l'odeur. Ainsi, elle opta pour le Starbuck Coffe du centre commercial. Là-bas, la jeune Hewitt allait certainement croiser certaines filles de l'équipe de cheerleader, ce lieu était en quelque sorte leur point de rendez-vous. Poussant les grandes portes du centre commercial, Robin sentit l'air chaud de la climatisation atterrir sur son visage, elle détestait cela et fronça ses sourcils tout en baissant sa tête, puis elle avança d'un pas décidé.

    «  - Robin ? »


Ce qu'elle redoutait le plus arriva. La jeune Hewitt concernée ne se retourna tout d'abord pas et fit mine de n'avoir rien entendu, malheureusement cet énergumène ne semblait pas du même avis et lui tapa « amicalement » sur l'épaule. Robin n'eut pas d'autre choix que de se retourner...et découvrit avec surprise un membre de l'équipe de foot' de l'Université de Darmouth, elle ne le connaissait que très peu mais il avait sûrement eu vent de tout ce qui s'était passé. Alors Robin se contenta d'acquiescer à chaque question et de répondre uniquement par « oui », « non » ou « mieux », le jeune homme ne se priva pas pour faire part des critiques qui fusaient encore sur la jeune Hewitt, même après son changement d'établissement les commérages à son sujet semblaient toujours d'actualité, pathétique. A ces remarques, Robin mentit et avoua simplement « C'était vraiment moi, je suis une menteuse doublée d'une tricheuse, alors pourquoi me parler ? », le garçon très étonné lui déclara qu'il l'avait toujours apprécié et que Jake s'inquiétait pour elle, ces aveux faits, Robin prétendit à un rendez-vous pour esquiver cette redoutable question « on va prendre un verre ? », il en était hors de question. Qu'allaient-ils pouvoir dire ? Discuter du beau temps ? C'était faux, il faisait froid et triste; discuter des études ? Que dire, qu'elle avait changé son cursus à cause d'une mauvaise histoire et qu'elle avait été virée ? Tout le monde le savait et en aucun cas ils parleraient de Jake...ou pire, de Frances. Alors, la rencontre terminée, la jeune Boucle d'Or hésita longuement, elle se demanda si elle devait rentrer ou continuer sur sa lancée, effectivement elle ne voulait en aucun cas rencontrer quelqu'un une nouvelle fois. Mais après tout, elle n'avait pas fait ce chemin dans le froid pour rien; elle rentra dans le café et commanda un simple café bien noir sans sucre et surtout très chaud, le portant contre elle -histoire de se réchauffer un peu-, elle ne vit pas que quelqu'un entrait au même moment où elle décida de sortir, la collision n'avait pu être éviter, le café brûlant avait atterrit tout droit sur cet inconnu. La jeune blondinette aurait presque pu entendre son coeur battre vu sa vitesse, elle regarda cette victime et recula doucement d'un air appeuré et crut alors bon de s'excuser dans l'immédiat.
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Sophie Mauer
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MessageSujet: Re: We don't need to talk. (Libre) We don't need to talk. (Libre) I_icon_minitimeVen 12 Mar - 3:14

(HJ : je vais répondre, j'espère que ça ne te dérangera pas. Dans le cas contraire, un simple mp et j'effacerais tout ceci. D'accord?)

Arrivée dans la ville depuis une heure, Sophie et Stella avaient placés leurs affaires dans la chambre d'hôtel qu'elles avaient pris à Hanover. Même si elles ne dormaient pas, l'avantage de prendre une douche et d'avoir un tant soit peu de mobilier pour y ranger leurs affaires valaient mieux que de les laisser dans la voiture, surtout qu'elles ignoraient combien de temps elles resteraient dans cette ville.
Laissant Stella prendre une douche, Sophie en profita pour réfléchir. La ville grouillait de vampires, il n'y avait qu'à s'en rendre compte par l'odeur. Il y avait aussi un attroupement de lycans et pas mal d'humains. Etrange comme les genres pouvaient se mélanger dans une simple ville comme Hanover. Elle semblait être devenue le carrefour de l'étrange.

Bien décidée à s'en rendre compte par elle même, Sophie partit en exploration. Pour ne pas attirer les regards sur elle, elle s'habilla chaudement. Un jean, un pull couleur émeraude avec une longue veste en cuir blanche comme la neige. A ses pieds, elle enfila une paire de boots de couleur noire. Laissant un mot à Stella lui disant de chasser seule et de prendre ses précautions pour ne pas être vue, elle quitta l'hôtel et marcha dans le centre ville à la recherche de quelque chose d'interessant à voir ou à faire. Elle finit par jeter son dévolu sur le centre commercial et y entra. Son regard caché derrière les verres fumés des lunettes qu'elle portait explora d'un coup d'oeil rapide l'ensemble des lieux. La majorité des personnes ici se trouvaient être humaines.

Une odeur de café vint troubler son exploration. Sophie se remémorra l'arôme qu'elle adorait tant durant sa période humaine, à l'époque où le café était importé par bâteau de pays exotiques pour elle. Elle n'en avait jamais bu, étant trop pauvre pour s'en payer une tasse. Attirée comme une guêpe par un pot de miel, elle s'avanca sans vraiment se rendre compte des personnes aux alentours. Par contre, elle vit parfaitement la jeune humaine aux boucles blondes qui trébucha sur elle et lui renversa son café. Elle aurait pu l'éviter tout simplement mais cela aurait parut suspect à n'importe quelle personne qui aurait vu la scène. Elle se contraint donc à recevoir le café sur elle.

Derrière les lunettes, Sophie observa la jeune humaine en face d'elle qui l'observait comme si elle était une bête traquée. La vampire pouvait même entendre son coeur qui battait plus fort à cause de la peur qu'elle avait. Suite à cette bousculade, la jeune femme s'excusa.


Voyons, il n'y a pas mort d'homme. Ce n'est qu'un peu de café. J'aurais juste besoin d'une serviette en papier et il n'y paraitra plus rien.

Combinant le geste à la parole, elle se dirigea avec agilité vers le comptoir et saisit une serviette.

Voulez vous un autre café? proposa t'elle à la jeune femme, lui faisant un sourire pour qu'elle cesse d'être intimidée.
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