Breaking Dawn
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You're Under Arrest ! (Sue/Diego/Billie Jean/Rain)

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Suzanne Cummings
Suzanne Cummings
Dream of a little home for her


Nombre de messages : 436
Age : 29
» Age : 154 ans, 18 ans.
» Occupation : Etudiante/Barmaid
» Pouvoir : Mutation ou recombinaison des atomes.
» Humeur : Tourmentée.



Who I Really Am
» Pensée du Moment: ~ On cesse de penser lorsque cela s'avère inutile.
» Relations:
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MessageSujet: You're Under Arrest ! (Sue/Diego/Billie Jean/Rain) You're Under Arrest ! (Sue/Diego/Billie Jean/Rain) I_icon_minitimeMar 29 Déc - 19:23

Ce foutu temps. Cette neige et ce froid glacial. Elle qui aimait le soleil et l'été, elle était servie. Suzanne était assise tranquillement sur un fauteuil du salon, à regarder un catalogue de bijoux. Son anniversaire était passé depuis quelques jours et elle voulait s'offrir un cadeau sympa, histoire de rattraper les jours merdiques qu'elle avait passé. Déjà cette histoire avec Alice et Mathilda, puis la prise d'otage. Tout cela en quelques jours à peine. Sans compter ce type bizarre qui l'observait comme s'il connaissait sa nature. Était-elle maudite ? Il lui semblât qu'elle était suivie par un maléfice quelconque, et cela eût pour effet de baisser son moral, qu'on qualifiait habituellement d'acier. Mais depuis ces derniers jours, tout allait mal. Rien ne lui réussissait plus. Elle était partagée entre l'envie de tout stopper et de se faire brûler, et celle de se battre plus intensément. Sans compter que le stress, durant cette période, l'avait poussée à se nourrir plus ; elle avait désormais beaucoup de morts sur la conscience. Mais il fallait l'admettre, c'était si bon. Comme un humain qui se goinfre de chocolat pendant un moment de déprime, Sue s'était abreuvée jusqu'à plus soif de sang. Ces instants de troubles lui rappelaient le Mexique et cette pensée était affreusement insupportable. Après tant d'années d'efforts, pour ne pas se nourrir dès que sa gorge la picotait, il était frustrant de devoir repartir en arrière. Elle avait bien mis cinquante ans avant de réguler sa soif. Jadis, elle avait l'habitude de boire sans se soucier de rien, et se restreindre était très contraignant. Avait-elle fait tout cela pour rien ? Certainement pas. Elle aspirait à devenir meilleure, à faire quelque chose de plus profond que les autres, à être différente. Mais elle n'avait rien que la majorité n'avait pas, et là était le problème.

Dénichant une page sympathique sur les parures en plaqué or, elle tomba amoureuse de l'une d'entre elle. Faite d'arabesques et surmontée de saphirs, elle allait parfaitement avec ses yeux d'avant, d'un bleu myosotis qu'elle s'efforçait de retrouver à l'aide de lentilles de contact colorées. Le collier était tout simplement somptueux, ainsi que les boucles d'oreilles, la bague et le bracelet assortis. Au moins, cela lui remonterait le moral. Elle n'avait pas la tête à s'acheter une nouvelle robe, celle qu'elle avait acheté la veille, dans les mêmes teintes, suffirait amplement. Son col en V s'accorderait bien à son collier, dont les arabesques tombaient jusqu'à la poitrine. Elle ignorait encore pour quelle occasion elle la mettrait, mais c'était son anniversaire et elle voulait se faire plaisir. Ainsi, elle emporta le magazine avec elle et se leva. Elle aurait pu rester debout pour le feuilleter, sans se fatiguer, mais elle tenait à conserver ses habitudes humaines. Encore aujourd'hui elle faisait tant de maladresses, à quoi bon régresser et en faire davantage.

Ni coiffée ni habillée, elle avait juste un trait de crayon noir autour des yeux. Elle n'avait pas mangé hier et ses yeux commençaient à noircir un peu, abordant une teinte étrange. On pouvait également distinguer des cernes violacées, comme si elle n'avait pas dormi. Son visage était plus creux qu'à l'accoutumée, lui donnant l'air fatigué et faible. Elle était plus irritable que jamais avec quiconque abusait de sa patience. Montant les marches avec une rapidité modérée – bien qu'un humain n'aurait pu la suivre – elle entendit un son. Des roues, qui arrivaient droit dans son jardin. Il y avait encore de la marge avant que les importuns ne pénètrent chez elle – ils avaient un long carré d'herbe à traverser et un petit chemin de graviers à franchir. Là, seulement, ils arriveraient à sa porte. Accompagnée par ce son, une odeur. Appétissante, douce. Celle du sang qui coulait dans les veines de son propriétaire. Ses propriétaires. Combien étaient-ils exactement ? Elle sentait plusieurs senteurs différentes, il devait y en avoir au moins sept. Mais la soif la rendait distraite et elle avait du mal à ce concentrer. Ils avaient bien choisi leur jour, ces bougres. S'empressant, à vitesse éclair, de partir dans sa chambre, elle s'enferma à clé. Que devait-elle faire ? Fuir ? Pour aller où ? Sa réflexion ne dura que quelques secondes. Elle ne pouvait pas sortir comme ça, en pyjama. Il neigeait dehors et elle était à moitié dessapée. Qui ne se serait pas posé de questions en voyant une fille passer pieds-nus, en short et t-shirt dans la rue, avec -18°C ? Sans compter qu'il devait être plus de dix-huit heures et qu'avec ce temps couvert, il faisait déjà nuit. Si elle était sortie, elle aurait dû mettre des vêtements plus adéquat donc plus de temps dont les visiteurs se seraient servi pour sortir de l'habitacle de la voiture. Elle aurait été vue au moins par l'un d'entre eux. Dieu qu'elle haïssait ses jours de vacances ! Si elle avait été au club, elle n'aurait pas eu ce problème là. Néanmoins, s'ils avaient vraiment voulu la trouver, ils s'y seraient rendus d'une manière ou d'une autre. D'ailleurs, qui étaient « ils » ?

Approchant doucement de la fenêtre tandis que les humains s'avançaient, elle aperçut des badges et des uniformes. La police ? Le FBI ? Que venaient-ils faire chez elle ? Elle avait veillé à ne pas laisser de traces à chaque crime commis, pourtant. Bien que les forces de l'ordre tentaient de se faire discrets et s'adressaient des signes et des murmures au lieu de parler normalement dans le but de ne pas se faire remarquer, Sue pouvait les renifler et les écouter à des kilomètres à la ronde. Mon dieu quelle bande d'amateurs ! Néanmoins, des amateurs embêtants. Elle pouvait très bien changer d'identité et partir ailleurs mais elle voulait rester ici et être blanchie. Elle ignorait de quoi ils allaient l'accuser exactement, tout du moins. Mais ils étaient là pour l'embarquer, c'était un fait. Pourquoi, sinon, auraient-ils rameuté toute la cavalerie ? Ainsi, elle posa le magazine sur son lit de satin améthyste et enfila son peignoir, dont la tissus fin caressait sa peau cadavérique. Descendant lentement, elle fut devant la porte avant même qu'ils n'aient frappé ou agi. Elle pouvait toujours fuir en cas de gros problèmes, mais cela n'aurait fait qu'attiser sa culpabilité et son implication. Elle opta donc pour le calme et l'innocence. A condition qu'aucun des policiers et enquêteurs ne soient des chasseurs comme la folasse qui l'avait attaquée lundi dernier.

Posant sa main sur la poignée, elle s'apprêta à ouvrir. Elle n'attendait qu'eux, leur requête. Par prudence, parce que plus sensible au sang que d'ordinaire, elle cessa de respirer et se sentit déjà mieux. Elle les aurait tous. Pas dans le sens violent du terme. Mais elle les battrait tous à leur propre jeu. Elle aurait le dernier mot et serait innocentée. Injustement peut-être. Mais elle n'irait pas en prison pour un crime quelconque. Posant l'oreille sur la porte blanche de l'entrée, qui les séparaient de quelques centimètres, elle écouta leurs gestes et patienta, préparant un sourire somptueux et désarmant à ces pros de la gâchette. Elle jouerait de ses charmes, de sa beauté et de son 'jeune' âge. De son style blanchâtre et blond à la 'ange pur et sain d'esprit'. Elle semblait mal partie pour en arriver à miser sur son physique, là, comme ça. Mais la situation pouvait se retourner à tout moment. Et elle y comptait bien.

Quelle lenteur..., songea-t-elle - même si cela la distrayait en temps normal.
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